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lire

Même si les volontaires ne se bousculent pas pour faire son travail, par crainte, sans doute de ne pas être à la hauteur, la bibliothèque représente pour de nombreux détenus comme Romain et Laurent, l’accès à des portes ouvertes sur une réalité bannie. En prison plus qu’ailleurs, la lecture est une activité nécessaire, l’unique moyen de susciter la représentation d’objets, de paysages, de personnes absentes de l’univers carcéral. Les livres sont porteurs de rêves, de messages, d’évasion. Ils permettent de chasser l’ennui, comblent le vide, procurent aux détenus un ersatz de liberté. 

Auteur: Castillo-Soler Stéphanie

Info: Libres dans leur tête, p. 94

[ pénitencier ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

punition

Avez-vous pratiqué la fessée vous ?

Jamais. D’abord, j’en aurais été bien incapable. Je bousculais mes enfants par moments en leur disant : "Attention ! Aujourd’hui, je suis panthère noire !" Ils souriaient et disaient : "Attention ! Maman panthère noire, ça va barder !", et ils s’en allaient dans une autre pièce. Il y a des jours où on est énervé, bien sûr : il faut le dire aux enfants, les prévenir, et les mettre hors de la pièce où l’on se trouve. Et si de temps en temps, on les bouscule un peu, ce n’est pas grave.

Auteur: Dolto Françoise

Info: Dans "Lorsque l'enfant paraît", tome 2, éditions du Seuil, 1978, page 56

[ méthode douce ] [ parents-enfants ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

footballeuse

Elle était petite, râblée, vive, rapide et elle zigzaguait entre les garçons sans perdre le contrôle du ballon, le menant jusqu’au but adverse en mystifiant ses opposants. Ce n’était pas pour autant une sainte-nitouche et gare à celui qui aurait voulu la bousculer ou lui faire un croc-en-jambe, elle anticipait les pièges et n’hésitait pas, en retour, à donner un coup de pied calculé pour faire mal. Quel jeune homme serait allé se plaindre de s’être fait brutaliser par une jeune fille au sourire désarmant, lui arrivant à l’épaule, et de surcroît, tête de classe ?

Auteur: Schmoll Alain

Info: Pièce unique, p 137

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

complexée

Toute sa vie, elle avait eu l'impression de gêner. Sa présence dérangeait Jacques, ses rires réveillaient les enfants que Louise gardait. Ses grosses cuisses, son profil lourd s'écrasaient contre le mur, dans le couloir étroit, pour laisser passer les autres. Elle craignait de bloquer le passage, de se faire bousculer, d'encombrer une chaise dont quelqu'un d'autre voudrait. Quand elle parlait, elle s'exprimait mal. Elle riait et on s'en offensait, si innocent que fût son rire. Elle avait fini par développer un don pour l'invisible et logiquement, sans éclats, sans prévenir, comme si elle y était évidemment destinée, elle avait disparu.

Auteur: Slimani Leïla

Info: Chanson douce, p 90

[ hantise ] [ obèse ] [ corpulente ]

 

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inspiration

L'autre moi, qui ne voulait pas se noyer, est allé sous la mer et y est resté longtemps. Elle a fini par faire surface près du Japon et les gens lui ont fait des cadeaux, mais elle avait passé tant de temps sous la mer qu'elle ne les a pas reconnu. C'est une sournoise. Nous communions surtout de nuit. La Nuit. Porteuse de rêves et de cauchemars et vectrice de présages qui bousculent la musique des mots. Au matin, la peur de la voir partir est très réelle et alarmante. Jusqu'au tremblement. Non pas qu'elle s'en soucie. Elle est la muse. Je suis le messager.

Auteur: O'Brien Edna

Info:

[ nocturne ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

consumérisme

La publicité [...] est une idéologie donc une prise de pouvoir. Elle n'a de cesse de bousculer et de détruire les repères (cultures traditionnelles) et de propager des contre-valeurs (sexisme, oubli des autres, toute-puissance). Elle utilise pour cela une double stratégie. D'un côté, elle dramatise notre existence : notre peau va mal, notre bagnole vieillit ou est dépassée par celle du voisin. D'un autre, elle euphorise les miracles de la technique, le bonheur de vivre à cette belle époque. Elle vend la solution finale à chaque problème. Chaque nouveau produit est un miracle provisoire et nous sauve en attendant qu'un nouvel article déclasse l'ancien.

Auteur: Ariès Paul

Info: Démarque-toi !, Petit manuel antipub, p. 100

[ marketing ] [ création ] [ mode ] [ propagande ]

 

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réalité

Borges s'arrête à nouveau. Je me sens un peu gêné, planté au milieu de cette rue animée où les gens nous bousculent tandis que Borges, tel le vieil oedipe, m'empoigne le bras et déclare : "Les panthéistes se représentaient l'univers comme habité par une seule personne, Dieu, un Dieu qui rêve toutes les créatures du monde, nous compris. Selon cette philosophie, nous sommes les rêves de Dieu et nous l'ignorons." Et quelques pas plus loin : "Mais Dieu sait-il que des petits bouts de Lui marchent en ce moment dans la foule de la Calle Florida ?" Et, s'arrêtant une fois encore : "Mais peut-être n'est-ce pas notre affaire."

Auteur: Borges Jorge Luis

Info: Chez Borges, Alberto Manguel, trad. Christine Le Boeuf, Actes Sud, 2003, p. 62-63

[ songe ]

 

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fuite

Quand les gens sont mal dans leur peau, ils se raccrochent à n'importe quoi. A l'alcool, au hasch, à la coke, aux chats, aux blogs, à n'importe quoi pour ne plus rester seuls, avec quelqu'un qu'ils ne supportent plus: eux-mêmes. C'est pour cela qu'ils sont si nombreux à rechercher maladivement une façon de sortir de soi, d'échapper à ce tohu-bohu d'idées qui se bousculent dans leur tête jusqu'à les rendre fous. Ils se raccrochent aussi au sexe.
Car le sexe, nous le savons bien, est capable de procurer l'illusion de ne plus être. Il nous donne ce sentiment de fusion, qui fait croire que l'on cesse d'être soi pour faire partie d'un autre. Ou que l'on quitte son corps pour entrer dans une autre dimension.

Auteur: Etxebarria Lucia

Info: Ce que les hommes ne savent pas : Le sexe vu par les femmes

[ fesse ] [ couple ]

 

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disneyland

Oh ! je ne me fais pas de soucis pour la Souris sacrée : son Royaume est de ce monde et elle aura un succès fou, c’est tout vu. Par cohortes, les détraqués viennent prendre un avant-goût du Cauchemar à thèmes. On se bouscule dans la boutique, on s’arrache les pin’s […], les peluches, les blousons et les autres gris-gris équipés des deux oreilles noires obsessionnelles. D’ailleurs, le voilà, justement : Mickey ! Là-bas ! C’est lui, sur le terre-plein, en chair et en peluche, envoyant des baisers à la foule en liesse ! Qu’est-ce que ça lui fait, au type ainsi accoutré, d’être un dessin incarné ? Quelle peut bien être sa vision du monde, derrière les hublots fumés de ce masque d’hydrocéphale, tandis que montent vers lui des cris d’enfants comblés ?

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels I - Rejet de greffe", page 324

[ folie collective ] [ entertainment ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

inéluctable

Un vizir de Bagdad animé par un grand trouble se présente un jour devant le calife :
- Pardonne mon épouvante, Lumière des croyants, mais je vins de bousculer dans la foule une femme au teint très pâle qui m'a lancé un regard étrange. Je suis certain que cette femme est la Mort et qu'elle me cherche ici. C'est pourquoi je te demande la permission de fuir très loin et d'aller me cacher ce soir à Samarkand.
Après le départ précipité de son vizir, le calife sort de son palais et ne tarde pas à rencontrer la Mort :
- Pourquoi as-tu effrayé mon vizir qui se porte bien et n'a pas l'âge de mourir ? Lui demande-t-il.
- Je ne voulais pas lui faire peur, répond la Mort, mais je n'ai pas m'empêcher de manifester ma surprise de le trouver à Bagdad. Car je l'attends ce soir à Samarkand.

Auteur: Internet

Info:

[ destin ]

 

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