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mettre en question
Les adeptes de l'instinct de connaissance sont les aristocrates de la pensée.
(...)
L'Instinct de connaissance est l'esprit d'incroyance et d'athéisme à l'endroit de toute idole.
Auteur:
Palante Georges
Années: 1862 - 1925
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe et sociologue
Continent – Pays: Europe France
Info:
La philosophie du bovarysme, Jules de Gaultier, Les hommes et les idées
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quête
]
[
incrédulité
]
lecture
Les droits imprescriptibles du lecteur :
1. Le droit de ne pas lire.
2. Le droit de sauter des pages.
3. Le droit de ne pas finir un livre.
4. Le droit de relire.
5. Le droit de lire n'importe quoi.
6. Le droit au bovarysme (maladie textuellement transmissible).*
7. Le droit de lire n'importe où
8. Le droit de grappiller.
9. Le droit de lire à haute voix.
10. Le droit de nous taire.
Auteur:
Pennac Daniel
Années: 1944 - 20??
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Comme un roman. * A rapprocher de l'effet L'effet Werther ou suicide mimétique
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parcourir
]
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survoler
]
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manières
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modes
]
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inoculation
]
canevas
Il avait fallu si peu de choses pour que deux vies basculent. L’ennui et le mal-être d’une adolescente, la grossièreté des garçons, la volonté de bien faire de deux enseignants, la célérité d’un gendarme, le bovarysme d’une juge d’instruction, les rumeurs malfaisantes d’une petite ville, la conviction établie d’une mère, la mauvaise conscience d’un père. Alice leur dirait, à ces hommes et à ces femmes, qu’elle leur faisait confiance pour comprendre tout cela et ne pas accabler Lisa. Elle leur dirait qu’on n’est pas coupable quand on ment à quinze ans. Que le plus dérangeant, dans toute cette affaire, n’est pas tant de savoir pour quelles raisons Lisa a menti, mais pourquoi tant de gens ont eu envie de la croire.
Au fond, dans cette affaire, il n’y a pas de coupable, il n’y a que de bonnes intentions.
Auteur:
Robert-Diard Pascale
Années: 1950 -
Epoque – Courant religieux: récent et libéralisme économique
Sexe: F
Profession et précisions: journaliste et chroniqueuse judiciaire
Continent – Pays: Europe - France
Info:
La petite menteuse
[
perspectiviste
]
[
certitudes illusions
]
bovarysme
Elle avait été élevée par une mère athée, et dans une société de philosophes athées. Elle avait été tout juste une fois à l’église, pour se marier ; encore ne le voulait-elle pas. Depuis son mariage, elle lisait toutes sortes de livres. Rousseau et Mme de Staël lui tombèrent entre les mains : ceci fait époque, et prouve combien ces livres sont dangereux.
Elle lut d’abord l’Émile ; après quoi elle se crut le droit de bien mépriser intellectuellement toutes les jeunes femmes de sa connaissance. Notez bien qu’elle n’avait pas compris un mot de la métaphysique du vicaire savoyard.
Mais les phrases de Rousseau sont très travaillées, subtiles et très malaisées à retenir. Elle se contentait de risquer quelquefois une pointe de religiosité, pour faire effet, dans une société sans religiosité, et où il n’était pas plus question de ces choses que du roi de Siam.
Elle lut Corinne, c’est le livre qu’elle a le plus lu. Les phrases sont à l’effet et se retiennent bien. Elle s’en mit un bon nombre dans la tête. Le soir elle choisissait dans son salon les hommes jeunes et un peu bêtes, et, sans leur dire gare, elle leur répétait très proprement sa leçon du matin.
Quelques-uns y furent pris, ils la crurent une personne susceptible de passion, et lui rendirent des soins.
Cependant, elle n’avait amené là que les gens les plus communs et les plus niais de son salon ; elle n’était pas bien sûre que les autres ne se moquaient pas un peu d’elle. Le mari, tenu sans cesse hors de chez lui par ses affaires et d’ailleurs un bon homme, What then (que m’importe ?), ne s’apercevait pas, ou ne s’occupait en rien de ces coquetteries d’esprit.
Félicie lut la Nouvelle Héloïse. Elle trouva alors qu’il y avait dans son âme des trésors de sensibilité ; elle confia ce secret à sa mère et à un vieil oncle qui lui avait servi de père ; ils se moquèrent d’elle comme d’un enfant. Elle n’en persista pas moins à trouver qu’on ne pouvait vivre sans un amant, et sans un amant dans le genre de Saint-Preux.
Auteur:
Stendhal
Années: 1783 - 1842
Epoque – Courant religieux: préindustriel
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - France
Info:
De l'amour
[
rêveries romantiques
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[
romans à l'eau de rose
]
[
vacheries
]
[
moquerie
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