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jeunesse

Aucun de mes amis n'hésitait plus. Pour dire le vrai, beaucoup d'entre eux brûlaient de mourir. La mort à vingt ans est encore possible. Tellement plus qu'après.

Auteur: Lusseyran Jacques

Info: Et la lumière fut

[ guerre ]

 

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transe

J'ai improvisé, rendue folle par la musique. Même mes dents et yeux brûlaient de fièvre. Chaque fois que je sautais je semblais toucher le ciel et quand je regagnais la terre elle semblait m'appartenir.

Auteur: Baker Joséphine

Info:

[ chanson ]

 

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automne

A Slava, on faisait en ce moment les pommes de terre, les premiers feux fumaient, les fanes de pommes de terre brûlaient, et quand les fanes de pommes de terre commençaient à brûler, c'était le signe qu'il était arrivé de façon inexorable, le temps où la lumière décline.

Auteur: Ruge Eugen

Info: Quand la lumière décline

[ saison ]

 

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crépuscule

A mesure que la clarté du jour diminuait, le ciel, approfondi par l'ombre, s'enfonçait d'abîme en abîme et de grandes figures célestes mystérieusement apparaissaient. C'était des astres inconnus. Plus tard j'ai su leurs noms: la Grande Ourse, Bételgeuse, Orion, Aldébaran. Pour lors, les ignorant, je me contentais d'admirer leur étincellement nocturne. Ils brûlaient très loin en silence.

Auteur: Bosco Henri

Info: L'enfant et la rivière

[ constellations ] [ luminosité ] [ enchantement ] [ nuit ]

 

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timidité

Je suis né spectateur. J'ai vu longtemps le monde d'une loge. Les autres agissaient, s'agitaient, s'exténuaient, se brûlaient... Je me tenais en retrait, j'observais, je ne me mêlais de rien. J'avais le quant-à-soi escarpé ; j'étais réservé. A quoi, à qui, mon Dieu ? A rien, à personne. Je croyais qu'il existait des destins vides, comme des crabes ou des noix vides.

Auteur: Châteaureynaud Georges-Olivier

Info: Le héros blesse au bras, In Le jeune homme au saxophone

[ témoin ] [ observateur ]

 

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réserve

Les jeunes gens porteurs des candélabres
Etaient d’une grande beauté.
Sur chaque candélabre brûlaient dix chandelles pour le moins.
D’un graal tenu à deux mains
Etait porteuse une demoiselle,
Qui s’avançait avec les jeunes gens,
Belle, gracieuse, élégamment parée.
[…]
Le jeune homme les vit passer
Et il n’osa pas demander
Qui l’on servait de ce graal,
Car il avait toujours au cœur
La parole du sage gentilhomme.
J’ai bien peur que le mal ne soit fait,
Car j’ai entendu dire
Qu’on peut aussi bien trop se taire
Que trop parler à l’occasion.

Auteur: Chrétien de Troyes

Info: Le Conte du Graal ou Le roman de Perceval

[ retenue ] [ poème ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

barbarie

Les dragons, les soldats, les autres sortes de gens papistes du pays qu'on avait armés contre nous et les miquelets auxquels on avait donné toute licence sur les pauvres protestants, ces gens dis-je, les plus inhumains du monde, violaient les femmes et les filles et les égorgeaient impitoyablement. Ils massacraient indifféremment les vieillards, les infirmes, les jeunes gens et les enfants à la mamelle, tous ceux qui tombaient sous leurs cruelles mains. Rien n'échappaient à leur fureur, ils saccageaient, ils brûlaient, ils exterminaient tout, n'épargnaient que ceux qui, suivant l'ordre du roy, les proclamations de Messieurs les Maréchaux de France et du cruel Intendant Baville, se retiraient dans les villes murées et allaient à la messe.

Auteur: Joutard Philippe

Info: Journaux camisards 1700-1715, 773, 10/18 no266, p. 87-88

[ religions ] [ protestantisme ] [ Gaule ]

 

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intello

Il prit le livre de Camus "Actuelles"... lut quelques pages. Camus parlait de l'angoisse, de la peur, et de la misérable condition de l'Homme, mais il en parlait d'une manière si confortable et fleurie... son langage... qu'on avait l'impression que rien ne l'affectait, ni lui, ni son écriture. En d'autres termes, tout pourrait aussi bien aller pour le mieux ; Camus écrivait comme un type qui vient juste de finir un bon steak avec des frites et de la salade, complété par une bonne bouteille de vin. L'humanité souffrait peut-être, mais lui pas. Un sage, sans doute, mais Henry préférait ceux qui criaient quand ils se brûlaient. Il laissa tomber le livre par terre et essaya de dormir.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Je t'aime, Albert"

[ inauthentique ] [ révolutionnaire de salon ] [ hors-sol ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

barbarie

Le problème, ce n'est pas non plus que ça soit une religieuse. Aprés tout, religieuse, c'est un boulot comme un autre. Comme le mien, dans un autre style. Et puis je n'ai aucune sympathie pour quelque religion que ce soit. Si Dieu existe, il ne nous fait pas de cadeaux. S'il n'existe pas, alors c'est la plus mauvaise idée de tous les temps. Si on faisait le compte de tous ceux qui sont morts à cause de lui, il arriverait loin devant la peste, le choléra, la variole, la syphilis et le sida réunis. D'ailleurs, ceux qui tuent en son nom n'hésitent en général pas à massacrer les enfant innocents... ...les arabes jetaient les bébés chrétiens sous les sabots des chevaux pendant les croisades. Les chrétiens brûlaient les enfants Aztèques. Les allemands gazaient les enfants juifs par millions. Aujourd'hui, au Darfour, le Janjaweeds tuent les enfants à la machette.

Auteur: Matz Alexis Nolent

Info: Le Tueur, Tome 6 : Modus Vivendi

[ . ]

 

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rétrospective

Juché tout en haut des grands mâts qui oscillaient à me donner le vertige au-dessus du pont des navires, j'ai contemplé l'eau illuminée par le soleil : des profondeurs de turquoise surgissaient des coraux irisés. J'ai commandé la manoeuvre qui devait mettre les navires à l'abri dans les lagons limpides comme des miroirs, où les ancres descendaient tout près de plages de corail ombragées de palmiers. Je me suis battu furieusement sur les champs de bataille du temps passé : même quand le soleil était au terme de sa course, le carnage ne cessait pas ; il se continuait pendant la nuit, sous les étoiles qui brûlaient au ciel. Et la fraîcheur du vent nocturne, refroidi aux lointains pics neigeux sur lesquels il avait passé, n'arrivait pas à sécher la sueur de la bataille : et puis je redevenais le petit Darell Standing qui à la ferme paternelle courait pieds nus dans l'herbe humide de la rosée printanière. Où, comme aux froids matins d'hiver, j'allais, de mes mains couvertes d'engelures, porter le foin aux bestiaux dans la tiède étable qu'emplissaient leurs haleines fumantes.

Auteur: London Jack

Info: Le Vagabond des étoiles

[ vie ] [ océan ]

 

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