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humour

"Je pourrais être mort dans la minute qui vient, dit-il sur un ton sinistre en me saisissant le bras. Si on me tire dessus, rends-moi un service. Téléphone à mon frère et dis-lui que j’ai caché 10 000 $ dans un pot de café sous la pelouse de son jardin."
" T’as caché 10 000 $ dans le jardin de ton frère ? "
"Bien sûr que non, mais c’est une petite vengeance et ça lui servira de leçon. Allons-nous-en."

Auteur: Bryson Bill

Info: Promenons-nous dans les bois

[ post-mortem ] [ farce ] [ mystification ]

 

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prémonition

En ce temps-là, je rêvai que j'entendais l'orgue dans l'église résonner tristement, comme aux enterrements. Et comme je cherchais la cause de cela, une tombe s'ouvrit rapidement et mon père apparut marchant dans son linceul. Il traversa l'église et revint bientôt avec un petit enfant dans les bras. [...] Dès le matin, je racontai ce rêve à ma mère bien-aimée. Peu après, mon petit frère Joseph tomba malade, il eut des attaques de nerfs et mourut en peu d'heures.

Auteur: Nietzsche Friedrich

Info: En août 1848, le père de Nietzsche faisait une chute, sa tête heurtant les marches de pierre d'un perron. Il meurt un an plus tard, l'esprit égaré. Quelque temps plus tard, en janvier 1850, le frère de Nietzsche meurt à son tour.

[ songe ]

 

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déclaration d'amour

Je ne chante que parce que tu m'as aimée
au fil des années écoulées.
Sous le soleil, présage d'été,
ou sous la pluie, ou sous la neige,
je ne chante que parce que tu m'as aimée.

Seulement parce que tu m'as tenue dans tes bras,
une nuit, et que tu m'as embrassée sur les lèvres,
par cela seul, je suis belle comme un lys éclos
et un frisson parcourt mon âme encore,
Seulement parce que tu m'as tenue dans tes bras.

Auteur: Polydouri Maria

Info:

[ reconnaissance ] [ gratitude ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

dialogue

Je converse je parle avec mon amie la chatte dans mon cœur.

Quel âge as-tu ?
J’ai quinze ans.
Ma couleur ? Tu sais bien je suis de trois couleurs
blanc noir et marron
J’ai une voix douce
La tête ronde comme un enfant coiffé en bol
Je suis craintive aussi
Tu ne veux pas me prendre dans tes bras ?
Nous sommes amies prends-moi dans tes bras.

Mon nom est Mî
Mon premier cri est devenu mon nom
Dès le premier instant et pour toujours.

Auteur: Inaba Mayumi

Info: 20 ans avec mon chat, P. 156

[ homme-animal ] [ domestique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

déclaration d'amour

Mon amour, épouse adorable, mon univers, toi le charme de ma vie, la consolation de mes maux, la douceur de mes nuits, la plus aimable et la plus aimée des femmes ; je presse ton coeur contre le mien, et mes lèvres ardentes cueillent sur tes lèvres humides le bonheur et la volupté. Donne-moi ta langue, donne-la moi, cette langue parfumée que je cherche amoureusement, et qui m'apporte la joie de vivre. Mille baisers je t'envoie, en attendant de te serrer dans mes bras.

Auteur: Mirabeau Honoré Riqueti comte de

Info: Lettres à Sophie Ruffei 1777-1780

[ . ]

 

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dialogue

- Qu'est-ce que tu barjotes ?
- En général, je fais fuir, ricana le clochard. Qui t'es toi ?
Le Poulpe écarta les bras.
- Je voulais être sociologue. Ma tante a jamais voulu.
- T'es un comique, toi !
- Si tu veux pas causer, je me casse et on n'en parle plus.
- Tu vas rire... Au début, j'ai cru que t'étais un flic !
Le Poulpe s'esclaffa. Posa un bras interminable sur l'épaule du SDF.
- C'est toi le comique, mon pote !

Auteur: Reboux Jean-Jacques

Info: Le Poulpe : La cerise sur le gâteux

[ dissimulation ] [ ambiguïté ]

 

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tribu

Au cours de ce voyage, jamais ne me parut plus évidente la fragilité des miens. Les années passant, avec l’âge et dans la mort, elle se révélait. Mon père et ma mère aussi pouvaient être brisés et il revenait à nous désormais de les serrer dans nos bras. Les plus forts avaient besoin du soutien des faibles. Sans doute était-ce cela une famille, un enchevêtrement, une tour en Kapla dont l’équilibre précaire tient, coûte que coûte, grâce à la solidité des uns et malgré la fébrilité des autres.

Auteur: Adrian Pierre

Info: Que reviennent ceux qui sont loin

[ smala ] [ équilibre ] [ variété ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

monstre

Moi, grande et molle masse de gelée. Doucement arrondie, sans bouche, avec des trous blancs remplis de brouillard là où il y avait auparavant des yeux. Des appendices de caoutchouc qui étaient autrefois mes bras. En dessous des grosseurs qui pendent, excroissances mais non jambes, faites de matière glissante. Je laisse une large trace visqueuse quand je bouge. De grises et maléfique taches de maladie vont et viennent sur ma surface, comme si de la lumière venait de l'intérieur. [...] Je n'ai pas de bouche. Et je dois crier.

Auteur: Ellison Harlan

Info: I Have No Mouth, and I Must Scream, 1967

[ science-fiction ]

 

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séparation

Quand nous débarquons à Sarajevo, nous recevons la guerre en pleine gueule.
(...) Tout à l'heure je vais revoir Izet, sa grandeur et son chagrin. En m'approchant du centre-ville, je m'approche de ses poèmes, de son Livre des Adieux où il se dit prêt à mourir.
Mais il vit. Il est là, ici, dans mes bras. Nous nous sourions, nous nous reconnaissons. Je reste longtemps enfermé dans ses larges épaules. Nos corps se parlent, nos vestes se frôlent, nos peu de souvenirs communs colorent nos visages, y dessinent des lumières. Le poème remplace la langue.

Auteur: Le Men Yvon

Info: Besoin de poème : Lettre à mon père, p 104

[ retrouvailles ]

 

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policier

Ce n’est pas que je me fiche de tout en dehors de mon boulot, c’est plutôt que le boulot de flic ne vous laisse jamais en paix. À force de côtoyer la mort, la misère et la souffrance, on n’est plus capable de les laisser au vestiaire en rentrant chez soi. Ces trucs-là ne partent pas au lavage et ne s’évanouissent pas quand votre amoureux vous serre dans ses bras. Ils vous polluent au point de vous rendre toxique, alors vous vous mettez en retrait de façon à n’infecter personne. Une partie de vous-même reste soigneusement enfermée au fond d’un placard.

Auteur: Patterson James

Info: La villa rouge

[ gendarme ] [ recul ]

 

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