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femmes-hommes

Elle s'apprêta à sortir. Mais une fois la porte ouverte, elle revint en courant le prendre dans ses bras. Elle l'embrassa vite, presque furtivement, sur la bouche, et il sut de façon certaine qu'elle n'avait plus rien à lui vendre ; c'était un cadeau d'adieu, un instant de dévoilement de ce qu'elle était vraiment.

Auteur: Bolger Dermot

Info: Une seconde vie

[ sincérité ]

 

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immigration

Si une communauté n’est pas acceptée, c’est parce qu’elle ne donne pas de bons produits, sinon elle est admise sans problème. Si elle se plaint de racisme à son égard, c’est parce qu’elle est porteuse de désordre. Quant elle ne fournit que du bien, tout le monde lui ouvre les bras. Mais il ne faut pas qu’elle vienne chez nous pour imposer ses moeurs.

Auteur: Gaulle Charles de

Info: “De Gaulle mon père”. Plon 2003, tome 1 page 433. Propos rapportés par Philippe De Gaulle

[ invasion ] [ France ] [ désassimilation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

souvenirs

L'amour perdu reste l'amour. Il prend une forme différente, c'est tout. On ne peut plus voir leurs sourires, ni leur apporter de la nourriture, ni ébouriffer leurs cheveux, ni les faire bouger sur une piste de danse. Mais lorsque ces sens-là s'affaiblissent, un autre s'intensifie. La mémoire. La mémoire devient notre partenaire. On la nourrit. On la tient entre nos bras. On danse avec elle.

Auteur: Albom Mitch

Info:

[ enfants ] [ descendance ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

pensée-de-femme

Il lui avait fallu trois enfants, trois départs, et la menace d’un quatrième pour comprendre ce que c’était qu’être mère. Le destin d’une mère, c’est de laisser partir ses enfants. De son ventre, de sa maison, de ses bras. Les douleurs de l’enfantement ne sont rien comparées à la douleur éternelle de la séparation. Mettre au monde ce n’est pas accoucher, c’est se laisser abandonner.

Auteur: Matine Alexandra

Info: Les Grandes Occasions

[ maman ] [ génitrice ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

humour

"Je pourrais être mort dans la minute qui vient, dit-il sur un ton sinistre en me saisissant le bras. Si on me tire dessus, rends-moi un service. Téléphone à mon frère et dis-lui que j’ai caché 10 000 $ dans un pot de café sous la pelouse de son jardin."
" T’as caché 10 000 $ dans le jardin de ton frère ? "
"Bien sûr que non, mais c’est une petite vengeance et ça lui servira de leçon. Allons-nous-en."

Auteur: Bryson Bill

Info: Promenons-nous dans les bois

[ post-mortem ] [ farce ] [ mystification ]

 

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antisémitisme

Mais, jeune écolier, Yakov avait été témoin d'un vrai pogrom : un raid cosaque de trois jours pleins. Au matin du quatrième jour, les maisons fumant encore, on fit sortir Yakov de la cave où il s'était terré en compagnie d'une demi-douzaine d'autres mioches ; il vit alors un Juif à barbe noire, une saucisse blanche plantée dans la bouche, gisant en pleine rue sur un tas de plumes ensanglantées tandis que le porc d'un paysan lui dévorait le bras.

Auteur: Malamud Bernard

Info: L'homme de Kiev

[ racisme ]

 

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rêve

Après le départ de la dame, il maudit le sort : il vient d'être affreusement trahi. Amour le tourmente et le torture, mais il est si fatigué qu'il s'endort. Pendant son sommeil, il a vu celle qui fait battre son coeur à en mourir : il tenait la belle dans ses bras. Toute la nuit, il rêva qu'il la voyait et qu'il la tenait dans ses bras et cela dura jusqu'au point du jour.
Vite, il se leva alors sans perdre de temps.

Auteur: Beaujeu Renaut de

Info: Le Bel Inconnu

 

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accouchement

Maria s'allongea sur les oreillers, jambes ouvertes, robe remontée jusqu'à la taille. Antônio lui donna sa main à serrer. La première à venir au jour, une fille, était emmaillotée à côté. Elle conservait des restes de terre humaine, les lubrifiants de la séparation.
Nico entendit le second cri, une épée qui jaillit par la fenêtre pour se plonger en lui. Il rentra, sentit l'haleine chaude de la maison, en suspension. Antônio arriva, un bébé dans les bras.
"Un garçon. Maria a fait un couple."

Auteur: Del Fuego Andréa

Info: Les Malaquias

[ jumeaux ]

 

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monstre

Moi, grande et molle masse de gelée. Doucement arrondie, sans bouche, avec des trous blancs remplis de brouillard là où il y avait auparavant des yeux. Des appendices de caoutchouc qui étaient autrefois mes bras. En dessous des grosseurs qui pendent, excroissances mais non jambes, faites de matière glissante. Je laisse une large trace visqueuse quand je bouge. De grises et maléfique taches de maladie vont et viennent sur ma surface, comme si de la lumière venait de l'intérieur. [...] Je n'ai pas de bouche. Et je dois crier.

Auteur: Ellison Harlan

Info: I Have No Mouth, and I Must Scream, 1967

[ science-fiction ]

 

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saluer

Certaines femmes - mais surtout certains hommes - vous serrent la main avec force, mais l'on s'aperçoit immédiatement qu'on est dans la représentation. Ces personnes veulent faire comprendre qu'elles sont déterminées et franches, mais leur force ne relève que des muscles de leur main et de leur bras. Je veux dire : rien ne vient de l'intérieur. Certains peuvent même vous broyer les doigts, mais c'est comme s'ils faisaient du culturisme.
Quand elles vous serrent la main, d'autres personnes - elles sont rares - vous disent qu'il y a quelque chose derrière les muscles.

Auteur: Carofiglio Gianrico

Info: Témoin involontaire

[ poignée de main ]

 

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