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femmes-hommes

On n'emmène pas une femme qu'on commence à aimer brouter une choucroute dans une brasserie au néon.

Auteur: Groult Benoîte et Flora

Info:

[ pensée-de-femme ] [ délicate ]

 

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bistrot

En fin de journée, elle entre dans n’importe quelle brasserie, pour prendre une bière et regarder les gens, et il y a toujours quelqu’un sur qui porter son attention, quelqu’un qui la regarde, quelqu’un qui la fasse rêver.

Auteur: Mercè Roca Maria

Info: Un temps pour perdre

[ contemplation ] [ observation ]

 

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vacherie

Emile Faguet : c'est un professeur, un provincial et un bohème. Il va tous les jours à la brasserie avec une vieille femme. Il est sale. C'est un cérébral. Il n'a pas d'esprit et il a des prétentions, ce qui est insupportable.

Auteur: Lemaître Frédérick

Info: rapporté par Jules Renard

[ intellectuel ] [ malpropre ]

 

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anecdote

Pour moi, je me souviens de ce jour, en 1990, où je rencontrai Cioran rue l'Odéon. Nous fîmes les cent pas entre la brasserie irlandaise et le théâtre sur la place. Je lui dis: "J'aime beaucoup vos livres." Cioran me répondit du tac au tac: " Alors, rassurez-vous, je n'écris plus rien ! " Le reste fut un long fou rire.

Auteur: Barsacq Stéphane

Info: Cioran, Ejaculations mystiques

[ littérature ] [ nihilisme ]

 

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observateur

A son tour, comme les patrons des brasseries, il observe la salle dans son ensemble, la fréquentation, son nombre, son genre. Il sait à qui il a affaire, d’un coup d’œil, il reconnait le couple en lune de miel ou le médecin en congrès, l’aristocrate voyageur ou la femme adultère. Lorsqu’on déjeune seul, tous les jours à la même table, le regard s’affûte jusqu’à percer les âmes.

Auteur: Coop-Phane Oscar

Info: Mâcher la poussière

[ bistrot ]

 

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justification

Parfois quand je réfléchis à toute la bière que j'ai pu boire j'ai honte. Alors je regarde mon verre et je pense à tous ces ouvriers dans leur brasserie avec tous leurs espoirs et leurs rêves. Si je ne buvais pas cette bière ils pourraient alors se retrouver sans emploi et leur vie serait brisée. Alors je me dis qu'il est mieux de boire cette bière afin de laisser leurs rêves se réaliser plutôt qu'être égoïste et ne me soucier que de mon foie.

Auteur: Handey Jack

Info:

[ ivrogne ]

 

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personnage historique

Et pourtant la personne de Hitler, son passé, sa façon d’être et de parler pouvaient être d’abord un handicap... le rédempteur bavarois de 1923, l’homme au putsch grotesque perpétré dans une brasserie… Son aura personnelle était parfaitement révulsante pour l’allemand normal, et pas seulement pour les gens "sensés" : sa coiffure de souteneur, son élégance tapageuse, son accent sorti des faubourgs de Vienne, ses discours trop nombreux et trop longs qu’il accompagnait de gestes désordonnés d’épileptiques, l’écume aux lèvres, le regard tour à tour fixe et vacillant. 

Auteur: Haffner Sebastian

Info: Histoire d'un Allemand : Souvenirs 1914-1933

[ dictateur ] [ portrait ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

mégapole

Tony : Je suis juste à Paris, rien de spécial à raconter ...
Marie : Mais si, vas-y, dis-moi ce qu'il s'est passé, ce que tu as fait, ce que tu as vu... Raconte, c'est toi qui es dans une grande ville, capitale romantique !
Tony : Techniquement je n'ai fait qu'arriver dans la gare de lyon plein de monde, de bruit et de mendiant, puis j'ai mangé dans une brasserie coincé contre une vitre à côté de la porte d'entrée sous un chauffage trop fort, avant de prendre le RER puant le pisse et la transpiration pour arriver en banlieue Parisienne bétonné en plein brouillard.
Tony : C'est bon, Je te fais rêver là ?

Auteur: Internet

Info:

[ encombrement ] [ saleté ] [ dialogue-web ]

 

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charisme

Le poète est célèbre. Lorsqu'il entre dans une brasserie du boulevard Saint-Michel, les consommateurs se poussent du coude et contemplent avec une curiosité nuancée d'admiration, ce crâne chauve, ce front bosselé comme un antique chaudron, cette face camuse, ce nez socratique.



Un murmure s'élève : C'EST LUI. Et les femmes, le regardant à travers sa renommée, sont presque tentées de le trouver beau [...]. 



Ce sauvage est, croyez-le bien, sauvage par nécessité. Il serait heureux de ne pas mourir à l'hôpital. Il y mourra cependant, et pour sa plus grande gloire, afin que la postérité puisse dire que notre société ingrate et capitaliste n'a pas su affranchir de la misère le “poète de la jeunesse française”. 

Auteur: Brisson Adolphe

Info: A propos de Paul Verlaine dans "Les annales politiques et littéraires", 1894

[ écrivain ] [ description ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

littérature

Les feuilles d'automne, portées par le vent chaud, montaient jusqu'au balcon, traînant, derrière les volets, comme le pas d'un inconnu; une persienne battait de temps à autre. C'était le sirocco d'automne. A cette heure, le ciel doit être bas, se mit à penser Leonardo; les trottoirs pleins de gens marchant lentement, mains dans les poches, ouvrant la bouche devant les miroirs des boutiques, pour se regarder la langue ou simplement pour bâiller; l'avocat De Marchi doit être assis à une table de la Brasserie, qu'il ne quittera pas avant minuit; les cafés remplis d'hommes, comme des casernes; les jeunes gens, réunis par groupes de dix ou vingt, ont dû commencer à échanger de ces bourrades qui envoient les plus maigres cogner contre le mur; sur les étals des marchés de quartier, éclairés au gaz, sont apparues de longues files de poissons, froids comme des couteaux, et des gamins pieds nus insultent les minuscules passants à chapeaux mous qui n'ont pas voulu acquérir ces grands poissons couleur de métal. Oui, c'était le Sud. Et ce vent, qui faisait claquer les persiennes, arrivait d'Afrique.

Auteur: Brancati Vitaliano

Info: Les années perdues

[ méditerranée ] [ ville ]

 

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