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pondération

Choisis méticuleusement tes mots et laisse-les jaillir d'un profond foyer de conviction.

Auteur: Suskind Ron

Info: “A Hope in the Unseen: An American Odyssey from the Inner City to the Ivy League”, p.114, Broadway Book 2010

[ discours ] [ sagesse ] [ plaidoyer ] [ sincérité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

silhouettes

Le fleuve sous la lune charriait des colliers de perles. Grues, chaînes, poulies, barges hissaient leurs squelettes au-dessus de bâtisses démolies.

Auteur: Ferdjoukh Malika

Info: Broadway Limited, tome 1 : Un dîner avec Cary Grant

[ décor nocturne ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

enfance

La plupart des criminels condamnés sont des personnes qui n'ont simplement pas été visiter les musées ou les shows musicaux de Broadway quand ils étaient petits.

Auteur: Gelman-Waxner Libby Paul M. Rudnick

Info:

[ éducation ] [ essentiel ]

 

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physionomie

Elle avait des yeux couleur arachides grillées salées, pas tout à fait vingt ans, et sa bouche orange et prognathe donnait en effet l'impression qu'elle embrassait l'air qu'elle respirait.

Auteur: Ferdjoukh Malika

Info: Broadway Limited, tome 1 : Un dîner avec Cary Grant

[ visage ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

encouragement

Marilyn Monroe Clinique et institut neurologique
Hôpital Presbytérien 168e Broadway New-York, NY

Chère Marilyn,
Les meilleures remises en question naissent des pires crises de l'existence. Cela nous arrive à tous à des degrés différents. Sois heureuse de le vivre et n'aie pas peur d'avoir peur. Cela ne peut que t'aider. Détends-toi et profites-en. Mes pensées t'accompagnent avec ma plus profonde affection.

Auteur: Brando Marlon

Info: Lettre du 27 février 1961 alors qu'elle est en dépression

[ réconfort ]

 

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femmes-par-femmes

Il s'enferma au loquet.
Le lieu était dévolu aux ablutions et aux combats pour la séduction. Des senteurs y flottaient, différentes selon les coins de la pièce. Sur la table en bois et partout sur les étagères : brosses, houppettes, pompons, laque, coffrets mystérieux, fioles sibyllines, vernis, poudriers, bâtons de rouge debout telle une armée d'obus lilliputiens. Sur un fil, bas nylons et dessous féminins au raffinement barbare, certains parfaitement incompréhensible et desquels Jocelyn, pudiquement, se détourna.
Il ne déplaça rien.

Auteur: Ferdjoukh Malika

Info: Broadway Limited, tome 1 : Un dîner avec Cary Grant

[ maquillage ] [ atours ]

 

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réfléchir

Il se trouve que pendant mon service militaire j'ai appris à améliorer ma vision nocturne : il ne faut jamais fixer directement ce qu'on cherche à repérer, mais plutôt un objet proche. Alors, du coin de l'oeil, on distingue assez clairement ce qu'on essaye de voir. Or, dans certain cas, c'est aussi comme cela que l'esprit fonctionne : parfois, lorsqu'on a un problème, il faut savoir l'oublier, ne pas se torturer pour en trouver la solution. J'ai marché jusqu'à Broadway et pris un cab au Metropolitan Hôtel ; et une fois revenu à Gramercy Park, je savais de que je devais faire.

Auteur: Finney Jack

Info: Le voyage de Simon Morley

[ inspiration ] [ Murphy ] [ mémoire ]

 

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misère

La vue de ces sans-abris avait jadis suscité en moi un profond sentiment de compassion. Mais cela n'avait pas duré. La maladie de la subjectivité, ou de l'objectivité - je ne sais toujours pas comment l'appeler-, me faisait voir les épreuves de ces gens de tant de points de vue différents qu' au bout du compte leur spectacle n'en était plus qu'un parmi tant d'autres et ce que la vision de ces gens suscitait en moi était désormais d'une nature bien différente. Rien, me disais-je maintenant, ne pouvait plus être rejeté. Ni les saletés qui avaient été jetées puis récupérées dans les poubelles pour être remises en circulation sur les trottoirs de Broadway. Ni ces gens eux-mêmes, des saletés humaines, officiellement rejetées, mais sans endroit spécialement conçu pour les tenir hors de la vue. Les égouts privés et publics étaient pleins, ils débordaient, dégorgeant et remettant en circulation tout ce qui avait été rejeté.

Auteur: Tesich Steve

Info: Karoo

[ USA ] [ clochard ]

 

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tumulte urbain

Je ne veux plus du splendide soleil silencieux,

Je ne veux plus, Nature, de tes bois ni la lisière paisible de tes bois,

Je ne veux plus du trèfle dans tes champs, de la fléole dans tes prés, de tes maïs ni tes vergers,

Je ne veux plus de ton épeautre épanoui où butinent en essaim les abeilles du neuvième Mois,

Je veux les visages et les rues – je veux l’incessante cohue de ces fantômes sur leurs kilomètres de trottoir !

Je veux interminablement les yeux – je veux les femmes – je veux les camarades les amants par milliers !

Je veux qu’il en vienne de nouveaux tous les jours – je veux tenir des mains différentes dans ma main tous les jours !

Je veux tous les spectacles – je veux les rues de Manhattan !

Je veux Broadway, les soldats qui défilent – je veux le chant de la trompette, le tambour !

(Par compagnies par régiments les soldats – il y a ceux qui partent, les intrépides, ils claquent le feu,

Il y a ceux qui, service fini, rentrent, ils sont jeunes et cependant très vieux, usés, rangs décimés ils marchent regard absent.)

Je veux les rives les quais franges encombrées de coques de navires noirs !

Je les veux toutes ! Je veux une vie intense, pleine à satiété mais multiple !

La vie théâtrale, les salons du bar, les grands hôtels, oui, je veux ça !

La salle des alcools à bord du vapeur, la sortie en mer à plusieurs, la procession aux flambeaux, oui oui !

La brigade en partance pour le front, chariots militaires provisions en piles l’accompagnant ;

Les gens, cela ne finira jamais, ils vont en foule, ils ont des voix fortes, leurs passions, leurs parades,

Les rues de Manhattan comme des artères qui battent, on y entend à l’instant le tambour,

Le chœur, le concert des bruits, cela n’en finit pas, le cliquetis du maniement des mousquets (je n’oublie pas le spectacle des blessés),

Ah ! les foules manhattaniennes, ah ! leur turbulence musicale tous ensemble !

Les visages, les yeux des Manhattaniens, je les veux pour toujours !

Auteur: Whitman Walt

Info: Dans "Feuilles d'herbe", Je demande le splendide soleil silencieux, traduction Jacques Darras, éditions Gallimard, 2002, pages 425-426

[ réjouissant ] [ ville ] [ citadin ] [ animation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

ode urbaine

Comme je recherchais du précis du parfait pour ma cité

Tout à coup surgit comment mais bien sûr ! son nom d’origine !

 

Ah ! vraiment j’ai compris aujourd’hui tout ce qu’il pouvait y avoir dans un nom comme plénitude liquide débridée comme musicalité autonome,

J’ai compris que c’était ce mot ancien qui convenait à ma cité

Parce que c’est un mot nidifiant dans son nid de superbes baies marines,

Qu’il est riche qu’il est tout entouré d’une doublure de voiles de voiliers de vapeurs que c’est une île de seize milles en longueur à socle compact,

Qu’elle a des rues innombrables pleines de monde de hautes structures de fer poutrelles graciles et solides qui montent en légèreté dans les hauteurs claires du ciel,

Que les marées y sont amples vives ah ! comme je les aime au coucher du soleil,

Que les courants marins coulent en tous sens qu’il y a des îlots flanqués de plus grandes îles des hauteurs des villas,

Des mâts à n’en plus finir des vapeurs côtiers tout blancs des barges des ferries des vapeurs tout noirs aux formes agréables,

Et les rues du centre-ville les maisons des affréteurs les maisons de commerce des armateurs des coutiers les rues autour du fleuve,

Ls immigrants qui n’arrêtent pas de débarquer quinze à vingt mille la semaine,

Les chariots de marchandises la masculinité de la race des conducteurs les marines visages hâlés,

Le ciel estival avec le soleil brillant au milieu et les nuages qui passent très haut,

Les neiges hivernales les clochettes des traîneaux la glace qu’on brise dans le fleuve et dont les blocs suivent dans les deux sens le courant de la marée,

Les ouvriers de la cité les maîtres bien bâtis visage ouvert qui vous regardent droit dans les yeux,

La cohue sur les trottoirs, les véhicules dans Broadway, les femmes, les boutiques, les spectacles,

Un million de personnes – quelle liberté magnifique dans les manières – quelles voix dégagées – quelle hospitalité – ce sont les jeunes gens les plus courageux les plus amicaux que je connaisse,

Ah ! cité où l’eau partout étincelle dans l’échange la hâte, cité aux clochers et aux mâts,

Cité douillettement au creux de ses baies ma cité !

Auteur: Whitman Walt

Info: Dans "Feuilles d'herbe", Mannahatta, traduction Jacques Darras, éditions Gallimard, 2002, page 623

[ poème ] [ activité trépidante ] [ diversité ] [ Manhattan ] [ enthousiasme ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson