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discrétion

Celui qui s'habille de brocart marche la nuit.

Auteur: Qian Han Shu

Info: Le vrai pouvoir est occulte et doit s'entourer de secret

[ . ]

 

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croyance

La religion, cet immense brocart musical mangé aux mites que l'on a tissé pour nous faire croire que nous ne mourrons jamais.

Auteur: Larkin Philip

Info:

[ tromperie ]

 

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couleurs

On aurait dit la fabrique des songes. Soies et brocarts, lamés d'or et d'argent : tous les coloris, du rose au violet, du jaune au bleu, au vert.

Auteur: Giovanni Maurizio De

Info: L'Hiver du commissaire Ricciardi

[ onirisme ]

 

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apparences

De riches patrons convièrent Ikkyû à un banquet. Ikkyû s'y rendit en haillons. Ne le reconnaissant pas, l'hôte le chassa. Rentrant chez lui, Ikkyû passa sa robe de cérémonie en brocart pourpre et revint. On le reçut dans la salle de banquet avec tous les honneurs. Là, il déposa sa robe sur le coussin. - J'imagine que c'est la robe que vous avez invitée, puisque vous m'avez chassé à l'instant. Et à ces mots il s'en alla.

Auteur: Histoire Zen

Info:

 

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mobilier

Si on avait pu soulever le toit de cette résidence, on aurait découvert un gracieux spectacle, formé d'un monde de mousselines, de franges et de velours, où même les meubles irradiaient la douce luisance du brocart. Ce monde doux et chatoyant était orné à profusion de mousseline et de crêpe du sol au plafond. Il se paraît d'une débauche de broderies sur les tapis de bain, les coussins des fauteuils, le dessus-de-lit et le jeté de table. C'était un univers créé de mille points et de dix mille aiguillées de soie à broder, dans une gamme infinie de coloris qui pouvait aller jusqu'à cent nuances différentes de rouges.

Auteur: Wang Anyi

Info: Le Chant des regrets éternels

[ logis ] [ ameublement ] [ douillet ]

 

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habillement

Valentine avait soigneusement prévu ses effets : choisissant, pour ses débuts au tribunal, un costume relativement conventionnel (mais coûteux) ; passant des laines et des gabardines aux soies, aux satins, aux velours, aux brocarts et aux fourrures ; des hauts cols, des manchettes amidonnées et des plastrons aux chemises ouvertes de style indien ou marocain ; renonçant à la chaste dignité des rayures et de l'écossais pour des cachemires voluptueux, des tissus japonais peints à la main, des dentelles vénitiennes ajourées, du chintz fleuri... ! Oubliant les teintes sombres pour le pourpre, le vert tilleul, le cramoisi, le bleu lavande, l'argent. Il avait préparé une cape doublée de brocart doré, évoquant une toge romaine ; un manteau de loutre aubergine ; son pardessus de "deuil" de style cosaque, avec son splendide col de zibeline. Calculant ses effets avec une habileté diabolique...
Les dames se pressaient pour voir quelle fleur le jeune homme avait choisie pour sa boutonnière, ce jour-là... !

Auteur: Oates Joyce Carol

Info: Les mystères de Winterthurn, p.278

[ vêtements ]

 

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réveil

Comme tous les jours, il est 8 h 30 précises lorsque le premier valet de chambre par quartier, qui a dormi sur un lit de camp dans la somptueuse chambre du roi, tendue de soie rouge sur laquelle sont pendus des tableaux des plus grands maîtres, franchit la balustrade de bois doré derrière laquelle sommeille le souverain dans l'alcôve. S'il fait froid (et c'est souvent le cas à Versailles, même en dehors de l'hiver) un feu de bois a déjà été allumé dans la cheminée par l'un des nombreux feutiers du palais. Les officiers du gobelet sont eux aussi déjà en fonction avec le petit déjeuner du roi, c'est-à-dire un bouillon de viande et une tasse d'infusion à la sauge ou à la véronique.
Le premier valet de chambre ouvre les rideaux du lit de brocart surmonté de quatre bouquets de plumes d'autruche et prononce la formule traditionnelle : "Sire, voilà l'heure."
Le roi s'éveille, prend son bouillon, se laisse ausculter par son premier médecin et son premier chirurgien, qu'accompagne généralement son ancienne nourrice, Perrette Dufour, à qui il souhaite le bonjour. Commencent alors les premières entrées auxquelles assistent les princes du sang et les grands officiers de la Couronne, qui se sont donc éveillés et habillés une heure plus tôt, au moins. Le roi fait sa toilette devant eux, ce qui revient à dire qu'il se lave les mains avec un peu d'esprit de vin, tout en récitant quelques prières. Toujours en chemise, le roi sort de son lit, enfile une robe de chambre en brocart et va s'asseoir sur sa chaise percée dans laquelle, au su et à la vue de tous, il fait ses besoins matinaux, à moins qu'il ne fasse que semblant, puisque c'est la tradition, étant au préalable passé par son cabinet d'aisance.

Auteur: Saint-Bris Gonzague

Info: Louis XIV et le grand siècle, Pages 181-182

[ anecdote ]

 

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art religieux

Le genre français, c’est un Jésus glorieux, en robe de brocart pourpré, entr’ouvrant, avec une céleste modestie, son sein, et dévoilant, du bout des doigts, à une visitandine enfarinée d’extase, un énorme cœur d’or couronné d’épines et rutilant comme une cuirasse.

C’est encore le même Jésus plastronné, déployant ses bras pour l’hypothétique embrassement de la multitude inattentive ; c’est l’éternelle Vierge sébacée, en proie à la même recette de désolation séculaire, tenant sur ses genoux, non seulement la tête, mais le corps entier d’un minable Fils, décloué suivant de cagneuses formules. Puis, les innumérables Immaculées Conceptions de Lourdes, en premières communiantes azurées d’un large ruban, offrant au ciel, à mains jointes, l’indubitable innocence de leur émail et de leur carmin.

Enfin, la tourbe polychrôme des subalternes élus : les saints Joseph, nourriciers et frisés, généralement vêtus d’un tartan rayé de bavures de limaces, offrant une fleur de pomme de terre à un poupon bénisseur ; les saints Vincent de Paul en réglisse, ramassant, avec une allégresse réfrénée, de petits monstres en stéarine, pleins de gratitude ; les saints Louis de France ingénus, porteurs de couronnes d’épines sur de petits coussins en peluche ; les saints Louis de Gonzague, chérubinement agenouillés et cirés avec le plus grand soin, les mains croisées sur le virginal surplis, la bouche en cul de poule et les yeux noyés ; les saints François d’Assise, glauques ou céruléens, à force d’amour et de continence, dans le pain d’épice de leur pauvreté ; saint Pierre avec ses clefs, saint Paul avec son glaive, sainte Marie-Madeleine avec sa tête de mort, saint Jean-Baptiste avec son petit mouton, les martyrs palmés, les confesseurs mitrés, les vierges fleuries, les papes aux doigts spatulés d’infaillibles bénédictions, et l’infinie cohue des pompiers de chemins de croix.

Tout cela conditionné et tarifé sagement, confortablement, commercialement, économiquement. Riches ou pauvres, toutes les paroisses peuvent s’approvisionner de pieux simulacres en ces bazars, où se perpétue, pour le chaste assouvissement de l’œil des fidèles, l’indéracinable tradition raphaélique. Ces purgatives images dérivent, en effet, de la grande infusion détersive des madonistes ultramontains. Les avilisseurs italiens du grand Art mystique furent les incontestables ancêtres de ce crépi. Qu’ils eussent ou non le talent divin qu’on a si jobardement exalté sur les lyres de la rengaine, ils n’en furent pas moins les matelassiers du lit de prostitution où le paganisme fornicateur vint dépuceler la Beauté chrétienne. Et voilà leur progéniture !

Auteur: Bloy Léon

Info: Dans "Le Désespéré", Livre de poche, 1962, pages 229-230

[ critique ] [ description dégoûtée ] [ christianisme édulcoré ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson