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vitupération

ET ces pauvres demeurés humains, singes savants, posés là par "Dieu c'est qui ?"... pour nommer les choses... bla bla... les définir par de petits murs de lettres. Et ça, comment s'appelle hein ? Comment ?... Une TRUELLE... ah bon ?! vachement intéressant. Perso je l'aurai définie comme une petite pelle manuelle plate... Et le chaud, vous savez, cette sensation ?... mais oui, ce qui est chaud, comme le soleil... Vous dites comment ? CA CHAUFFE ? C'est comme ça qu'on le formule ?... Et le froid, ça FROIDE alors?... Non, ça froide pas ? Ah bon, ça brûle... intéressante non logique... Comme tout pouvait tourner en rond... tous ces débiles, abusés par l'ordre, les conventions, tout ce chenit... destinés à l'origine à établir une saine communication entre les être, communication vite métamorphosée en tromperies ressassées, quasi pédagogiques de faits, décors de cartons pates maintenant solidement fixés sur leurs socles de corail... Accumulation perverse, toujours plus solides, installées tous azimuts... médiatiques, politiques... militaires... professionnelles, sociétales... Le faux partout, des masques "sur et sous" les apparences... Et tous menés par leurs petits intérêt, le pognon, Mammon, niark niark, ravi lui... mort de rire le Mammon... Jamais le dernier pour les rassurer, ces crétins... (...) Il voyait défiler ces gamins et il allait devoir leur enseigner un truc... quelque chose... Mais quoi? Aaah, de la musique. Ach so, vont ânonner quoi alors ? Le solfège ? ce truc qui pue la mort des bourgeois séculaires... ou carrément recopier de ces vieilleries classiques qui réconfortent à peine les vieux et les installés, ceux qu'ont plus envie de se faire bousculer, les morts tièdes du convenu agréé par les habitudes... Par la paresse et les convenances qui pensent pour vous. Non créativité véritable, mort, abrutissement, hébétude du surtravail et du stress qui, une fois abandonnés, ne laissent plus place qu'au vide mou, passés au papier de verre du médiatique fédérateur. Monstre repu non pensant, lancinament bourré jusqu'à la gueule par les gouttes incessantes du jus siroteux qui suinte des médias formatés... Tous, jusqu'à la dernière virgule.. Tous... Satiété.

- Bon, les enfants, aujourd'hui on s'en fout, voilà... le son c'est le son... vouloir le mettre sur papier c'est une arnaque, ça veut rien dire... écoutez un peu cette même mélodie jouée par machin avec sa guitare saxophone, ou machine avec sa voix... Eh oui, vous entendez la même phrase musicale, écrite ici... Etonnant, non ?... Et si ces deux mélodies s'étaient ressemblées c'eut été de la tromperie les gars, parfaitement... - Quoi ? A cause des timbres différents... mais j'espère bien petits connards, et alors ? C'est parce qu'on a mis des mots sur les sensations qu'on se portes mieux ?... Pauvres naïfs, continuateurs de l'ennui du monde, robots inorganiques, sans vraie fiente dedans... Allez plutôt mourir, tristes sopalins jamais utilisés, inutiles... Crottes propres. Et cette saleté d'âge, qui vient vous brouiller tout, couches et couches superposées, tant d'expériences contradictoires, vérités contredites, sagesses éphémères... Inversées folies, dictons à trois coups... Langages verrouilleurs de l'esprit... Qu'est alors devenue la force vive qui nous animait ? Qui, en dépit des emmerdes accumulées, nous faisait aller de l'avant... Cette force qui nous permettait de faire et d'observer tout en même temps... Tels d'impériaux brises glaces dans les banquises urbaines, heures de pointes... femmes et des hommes,... C'est quand même ahurissant, cette réalité qui ne vous montre qu'une infime partie du bouillonnement qui tressaute dans ses intérieurs... petits être diables-lumières, tous différents dans leurs similitudes, chacun engoncé dans sa monade... Sa monade dans la grande monade des hommes. la nôtre, ouais, ouais... T'as déjà communiqué avec une autre monade ?... A part celle de ton chien... MAis non, laisse tomber, y'a que la notre... monade si terne, blabaltant ad infinitum avec elle-même... Il est où le gnière qui communique avec les dauphins, les fourmis, les bougainvilliers... graviers... Hein ? Réponse, rien, nada... Personne... Personne, tu m'entends... Des singes malins qui ne se commettent qu'entre eux, sans réels soucis des autres espèces, essences, races, systèmes... L'homme, moi l'homme... om OME... heaume... home... Aume... Mon cul !! Que sais-je ?.... Moi qui ne fais pas de réserve pour l'avenir, préférant le détruire... Oui Monsieur, pas besoin... Pourquoi faire ?... La nature me donne tout... C'est du DU tout ça, ben voyons. Du DU pour moi ! Et ceux qui sont contre je les enfiente, surmerde, compisse... Doigts d'honneurs devant vos faces d'empaffés mous, juste capables de penser à vos petits frichtis... Salopes, SALOPES... Et ne me parlez pas, vous puez du bec... et de l'âme

Auteur: Mg

Info: 14 janv. 2013

[ écologie ] [ environnement ] [ colère pulsionnelle ]

 

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infox

Avons-nous une information économique indépendante? Cet ouvrage est un guide sans complaisance pour comprendre l’était réel de l’économie — inflation, chômage, propriété, retraites, contenus sponsorisés — loin du chichi et du marketing.

Si vous avez fait le plein d’essence dernièrement, vous avez vu la pompe indiquer 130, voire 140 francs suivant la taille de votre réservoir. Pourtant, votre coût de la vie est mal reflété par les statistiques de l’inflation. Celle-ci était déjà une réalité de votre quotidien avant le Covid et avant la guerre en Ukraine, mais l’indice officiel ne vous renseignait que peu sur votre pouvoir d’achat.

L'immobilier s'est envolé

Depuis quelques années, vous avez sans doute constaté que les prix de l’immobilier ont fortement augmenté en Suisse. Vous aurez noté que certes, les taux hypothécaires s’affichent au plancher, à 1%, mais que les jeunes couples peinent à emprunter à la banque pour acquérir un bien à 1 million, s’ils gagnent moins de 180'000 francs. Peut-être avez-vous vu passer le fait qu’en Suisse, la part des ménages propriétaires de leur logement est tombée de 48% à 37% sur la décennie. Ailleurs, les problématiques sont similaires. En France, le logement ne pèse que 6% dans l’indice calculé par l’Insee, alors que chez une partie des locataires, la part des loyers est de 20% du budget et chez une partie des propriétaires, le remboursement des emprunts s’élève à 25% du budget.

Les primes maladies en forte hausse

Vous avez peut-être aussi vu que les primes maladie en Suisse se sont envolées (de 70%) alors même que l’inflation officielle était donnée à 0%, entre 2008 et 2018, et que les salaires n’ont pas été ajustés en conséquence. Vous avez peut-être cherché l’indice des primes maladie de la Confédération, calculé séparément, mais vous avez vu que même lui traduit mal l’impact beaucoup plus fort des hausses de primes sur les bas revenus que sur les hauts revenus, et que son utilité s’avère limitée.

Vous aurez peut-être vu que le nombre de ménages subventionnés pour payer l’assurance maladie a doublé depuis 1996, ce qui peut étonner dans un pays aussi riche que la Suisse. Le nombre de bénéficiaires a augmenté deux fois plus vite que la population, et le montant du subside moyen versé par assuré a triplé depuis 1996.

Et l'inflation, dans tout ça?

Une statistique de l’inflation qui, dans les pays développés, n’informe pas sur le coût de la vie, car elle exclut à peu près tout ce qui monte (assurances, logement, bourse, et dont l’indice étroit exclut l’alimentation et l’énergie): qu’est-ce que cela apporte, à part une image lustrée, peu en phase avec le quotidien de millions de ménages et peu propice à une adaptation des salaires?

Vous avez peut-être constaté que vos avoirs de 2ème pilier n’avaient pas beaucoup bénéficié de l’envolée phénoménale de la bourse ces dix dernières années. La priorité des caisses de pension a été d’alimenter les réserves pour longévité, et c’est tant mieux, mais ça met à mal le lieu commun qui veut que "quand la bourse monte, on est tous gagnants".

Les salariés, grands perdants du siècle

Vous saviez peut-être qu’à cotisations égales, les assurés d’aujourd’hui toucheront 30% moins de deuxième pilier que les générations précédentes. Et que la part de la population directement exposée à la bourse via des portefeuilles d’investissements ne dépasse pas les 10% aux Etats-Unis et probablement aussi en Europe, confirmant que la bourse n’est pas une richesse collective et que la stagnation des salaires a détérioré le pouvoir d’achat de ceux, largement majoritaires, qui dépendent exclusivement de ce revenu.

Peut-être avez-vous également noté que les chiffres du chômage en Suisse, donnés à 2,5%, n’incluent pas les inactifs et les fins de droit, sortis des statistiques, et ne tiennent pas compte du phénomène de sous-emploi, des CDD chez les jeunes ou du chômage des seniors, qui sont en nette hausse.

Dans cet ouvrage il est question de tous ces chiffres qui minimisent les aspects moins reluisants de notre économie, et dont j’observe la faible valeur informative depuis deux décennies de journalisme économique.

Les fake news économiques, un fléau moderne

Tout cela pour dire que la désinformation économique existe dans les pays développés. Les statistiques officielles sont aussi enjolivées, parfois: les déficits budgétaires européens ont été retouchés par tous les pays de l’UE, et pas seulement par la Grèce. On fait dire beaucoup de choses à une statistique de PIB, alors que sa croissance est souvent surestimée par une inflation calculée trop bas.

On publie le chiffre initial du PIB, puis sa version révisée et plus correcte vient plus tard ; mais seul le chiffre initial, souvent trop flatteur, sera largement diffusé. Un PIB devrait être complété par nombre d’indicateurs démographiques et de développement humain si l’on veut avoir une image réaliste de la performance d’un pays.

Du côté corporate, lorsqu’on lit un rapport annuel d’entreprise, on comprend vite que tant de transparence va nous noyer. Parfois, certains rapports annuels font 500 pages, et pourtant, l’essentiel n’y figure pas toujours, ou n’est pas facile à trouver. Les comptes de Credit Suisse ne disaient rien de l’exposition au fonds spéculatif Archegos, qui lui a valu une perte de 5 milliards.

Les comptes d’UBS ne disaient pas un mot de l’exposition aux subprimes américains, qui a duré des années et a constitué une part majeure des profits du groupe. Chez la plupart des multinationales, beaucoup trop de pages technico-légales noient l’information pertinente des comptes, et encore plus de pages sur la responsabilité sociale et environnementale assomment le lecteur par un marketing qui confine dans certains cas au greenwashing. C’est pourquoi j’ai voulu attirer l’attention des lecteurs, à travers cet ouvrage ici résumé, sur les nombreuses imperfections de l’information économique et financière.

Comment bien s'informer aujourd'hui en matière économique?

De nombreux autres exemples sont abordés dans le livre, et notamment le cas des fuites des paradis fiscaux divulgués par des consortiums de journalistes sur la base de sources anonymes, la question du financement des médias et des conflits d’intérêts potentiels, la manipulation des cours de l’or et ses conséquences, les campagnes de désinformation orchestrées par des agences de propagande de plus en plus actives, l’essor du marketing et de la publicité qui ne pose nul problème en soi, sauf quand ces contenus pénètrent l’information économique indépendante, et aussi l’essor des entreprises en tant que médias, avec des moyens démultipliés, et la question de l’indépendance de l’information.

Comment bien s’informer aujourd’hui en matière économique? Cet ouvrage sans complaisance se veut un guide face à toutes ces façons qu’a l’information, dans les pays développés, de se brouiller, de se diluer, de s’embellir, de perdre son indépendance, son objectivité, son utilité sociale et son rôle au service de l’intérêt public. La politisation des chiffres et l’embellissement des statistiques officielles sont souvent masquées par l’extrême mathématisation des indices.

On croirait qu’il s’agit de sciences dures, apolitiques, alors qu’en réalité, derrière chaque chiffre, il y a des postulats et des choix de société. Mieux s’informer sur l’état réel de nos sociétés, recouper les informations, n’a jamais été aussi primordial. Après avoir lu cet ouvrage, vous ne prendrez plus les statistiques officielles ou les concepts à la mode pour argent comptant. Et c’est tout ce que je vous souhaite. 

Auteur: Zaki Myret

Info: Désinformation économique, février 2022, éditions Favre. https://www.blick.ch/

[ idées fausses ] [ hyperinflation ] [ contrevérités ] [ euphémismes ] [ pouvoir informationnel ] [ soft power financier ] [ Helvétie ] [ dissimulation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel