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comparaison

Les hommes sont des appareils bruyants avec une étroite bande passante, mais leur système nerveux comporte un très grand nombre de canaux parallèles et actifs simultanément. Par rapport aux hommes, les machines informatiques sont très rapides et très précises, mais elles ne peuvent effectuer qu'une ou quelques opérations élémentaires à la fois. Les hommes sont flexibles, capables de "se programmer de façon contingente" sur la base d'informations nouvellement reçues. Les machines à calculer sont bornées, contraintes par leur "pré-programmation.

Auteur: Licklider Joseph Carl Robnett J.C.R.

Info: "Man-Computer Symbiosis", dans IRE Transactions on Human Factors in Electronics (mars 1960), Vol. HFE-1, 4-11.

[ homme-machine ] [ cybernétique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

mercantis

Naples me parut une ville vociférante, pauvre, riche, dépravée, humaine et insistante. Sur les marchés, on voulait nous vendre, nous imposer la marchandise ou les santons de la crèche : on nous mettait sous le nez les bergers, l’Enfant Jésus, la Vierge, les anges, Totò, le trio De Filippo, et les cornes porte-bonheurs. Se libérer du marchand n’était pas chose facile. Dans cette ville aristocratique et bruyante, le baise-main n’était pas rare et l’imagination, tout comme la chanson, faisait partie du décor.

Auteur: Bruck Edith

Info: Le Pain perdu, pp 140-141

[ casse-pieds ] [ italie du sud ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

rigolade

...Tant et si bien qu'ils en vinrent à rire tous les deux pour des riens, comme seuls des enfants peuvent le faire quand ils sont heureux d'être ensemble. Ils riaient tellement qu'à la fin cette petite fille délaissée, fermée, incapable d'amour, et ce petit garçon malade, obsédé par la mort et la maladie, ne se montraient pas moins bruyants, pas moins gais, pas moins expansifs que n'importe quels autres enfants à qui la nature a donné la bonne humeur et la santé.

Auteur: Hodgson Burnett Frances

Info: Le jardin secret

[ détente ] [ marrade ]

 

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nature

Devant les bois, les blés j'étais béat benêt :
Je lisais ce qui ne se lit pas :
Les nuages, les vents, les rochers, les ébats
De la lune dans les bois.

Et le ciel avec son grand étang courbé
Où le soleil tout le jour accroît son caillou,
Onde par onde, et le déferlement changeant
Des nuages disposaient de moi.

Les arbres tournaient lentement en moi
Leurs pages tantôt bruyantes, tantôt muettes,
Tantôt épaisses et jaunies, les saisons
Me donnaient des leçons.

Auteur: Robin Armand

Info:

[ contemplation ] [ poème ]

 

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accoucher

La joie que me procurait cette douleur, cette danse intime de l'enfant qui se faufilait et de mon corps qui s'ouvrait, la joie de cette danse m'étonne encore, me laisse ébahie. Mon hurlement animal, déchirant, démesuré - tu as dit "irréel" - et les pleurs qui ont suivi, les pleurs de l'enfant expulsé, rejeté de son nid aquatique, cette scène ensanglantée, bruyante, malodorante, cette scène reste à jamais pour moi le centre intime de la fin d'un bonheur et du début d'un autre.

Auteur: Tremblay Jennifer

Info: Tout Ce Qui Brille

[ enfanter ]

 

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nature

Le soleil allait bientôt se lever, l’air se réchauffer et se condenser en une brume de rosée étincelante, comme si la nature anticipait le jour. Ces détails avaient toujours surpris la femme. Quand elle mourrait, les petites perfections de la création lui manqueraient. Alors elle inspira longuement l’odeur de résine et de terre humide, fit un pas de côté et libéra ses intestins d’un pet bruyant, parce que l’un des avantages de la vieillesse est justement de pouvoir désacraliser la perfection de la création.

Auteur: Carrisi Donato

Info: La maison sans souvenirs

[ symbole ] [ flatulence ] [ aube ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

informatique

Nous avons maintenant inventé l'outil ultime pour maintenir les tristes occupés : Internet. Mais derrière toute cette techno-rumeur du Cyberspace, l'hypertexte et les mondes virtuels, derrière toutes les promesses d'une immersion totale dans un univers parallèle, il y a une réalité ennuyeuse : des appareils bruyants, consommateurs d'énergie, du travail en moins, des nerds casse-pieds qui se passionnent pour des échanges virtuels. Je suis fatiguée par ces fausses affirmations que les passionnés peuvent faire au sujet d'Internet et je suis particulièrement agacée par les internerds.

Auteur: Street-Porter Janet

Info:

[ dénigrement ]

 

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vacances

S’évader de quoi ? J’admets volontiers qu’on tienne à se distraire de ses occupations journalières et à fuir un appartement en ville et des rues bruyantes et surpeuplées. Mais s’évader vers quoi ? Pour passer des journées dans une voiture plus exigüe que n’importe quel appartement citadin et sur des routes aussi encombrées, tapageuses et malodorantes que les artères parisiennes. En fait, on ne s’évade pas, on passe d’une prison immobile à une prison motorisée : le déplacement accéléré de la cage donne à l’oiseau l’illusion de la délivrance.

Auteur: Thibon Gustave

Info: Dans "L'équilibre et l'harmonie", Librairie Arthème, Fayard, 1976, page 105

[ transports ] [ embouteillages ] [ enfermement ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

assimiler

[...] je ne sais pas distinguer les idées qui sont miennes de celles que j'ai lues. [...] car moi, lorsque je lis, je ne lis pas vraiment, je ramasse du bec une belle phrase et je la suce comme un bonbon, je la sirote comme un petit verre de liqueur jusqu'à ce que l'idée se dissolve en moi comme l'alcool ; elle s'infiltre en moi si lentement qu'elle n'imbibe pas seulement mon cerveau et mon coeur, elle pulse cahin-caha jusqu'aux racines de mes veines, jusqu'aux radicelles de mes capillaires.

Auteur: Bohumil Hrabal

Info: Une trop bruyante solitude, trad. Max Keller, p.11, Points/Seuil n°P439

[ lecture ] [ mémoire ] [ mélange ] [ intrication ]

 

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afrique

Un indescriptible brouhaha de klaxons, de chuchotements, de palabres et de cris. Des murmures sur des ragots de putsch, des angoisses susurrées au sujet de sorcellerie, des morts pleurés, des discussions bruyantes sur des policiers corrompus et des footballeurs qui avaient échoué, des marchandages pour des cigarettes, des tongs, des cacahuètes et les sons de kwasa kwasa et de Ndombolo, une sorte de rumba congolaise. Un méli-mélo de syllabes françaises, de lingala, de kikongo, de caquètements de poule, qui couraient partout sur la chaussée, des cris d'enfant et les marteaux des ouvriers.

Auteur: Kuschnarowa Anna

Info: Kinshasa Dreams

[ mégapole ]

 

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