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chanson

Au café, rêvait un lion
Devant sa consommation.
Il voit venir une abeille
Vêtue d'un tailleur que raye
Le noir avec le soleil,
Une petite merveille.
Elle grésille, elle bourdonne
Avec l'accent de Narbonne
Et gentiment elle butine
Un diabolo grenadine...

Auteur: Fersen Thomas

Info: Les Malheurs du Lion

[ femmes-hommes ]

 

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contemplation

Les gouttes de pluie qui rebondissent sur le sol, une abeille qui butine, la douceur du silence, la mélodie d’une voix aimée, la magie d’un corps qui vit, l’éclat du soleil sur une perle de rosée, le chant du merle, la caresse du vent. Nous sommes entourés de merveilleux.

Auteur: Grimaldi Virginie

Info: Quand nos souvenirs viendront danser

[ enchantement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

culture

L’homme est un être bête qui doit apprendre. Il s’enrobe de savoir, il le butine telle une abeille, l’accumule, l’utilise et le transforme. Mais les connaissances qui, comme une couche de crasse, se collent à un homme en surface ne modifient pas cet homme davantage que ne le ferait un changement d’habit.

Auteur: Tokarczuk Olga

Info: Dieu, le temps, les hommes et les anges

[ vernis superficiel ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

savourer

Je sais jouir. C’est une aptitude que j’ai perfectionnée sans relâche, au long du temps et de l’histoire, et j’affirme sans arrogance que j’ai atteint dans ce domaine à la sagesse. Je veux dire : l’art de butiner le nectar du plaisir de tous les fruits - même pourris - de la vie.

Auteur: Vargas Llosa Mario

Info: Éloge de la marâtre

[ art de la dégustation ] [ positiver ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

ville

Quelle que soit la saison, au bus le fils préfère marcher. Pour le spectacle qu'à force d'efforts et d'imagination, il voit palpiter du ciel de plomb au sol béton. Des pigeons qui papillonnent de branche en réverbère aux sans-abri qui butinent la pitié des passants, des cadres dynamiques qui font des claquettes avec leurs talonnettes aux athlètes qui font du jogging avec leur MP3, il observe le monde, guilleret ou pas, siffler l'humeur du matin.

Auteur: Sekloka Edgar

Info: Adulte à présent

[ spectacle ] [ ballade ]

 

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nature

Les arbres fruitiers, les saules ou les châtaigniers diffusent des messages olfactifs pour attirer l'attention et inviter les abeilles à venir faire le plein chez eux. Le doux nectar que les insectes butinent est la récompense de la pollinisation qu'ils accomplissent à leur insu. La forme et la couleur des fleurs sont elles aussi des signaux destinés à les distinguer de toute la verdure du feuillage, un peu comme des panneaux publicitaires qui indiquent l'entrée d'un restaurant.

Auteur: Wohlleben Peter

Info: La vie secrète des arbres, p. 42

[ miel ] [ interaction ]

 

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maternité

Aujourd'hui, 21 avril, je marie ma fille, je laisserai de côté mes pensées de vieille folle, je serai comme elle aime que je sois : digne, bien coiffée, bien maquillée, souriante, prête à des conversations que je suivrai avec un enthousiasme feint et qui ne me laisseront aucun souvenir, parée pour butiner d'invité en invitée, mère parfaite que je serai aujourd'hui. Je me cacherai pour inhaler mes Fumer Tue. Je marie ma fille, aujourd'hui. Cette phrase bondit dans ma tête tandis que je la regarde dormir.

Auteur: Appanah Nathacha

Info: La noce d'Anna

[ avenir ] [ littérature ] [ espérance ]

 

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profiteur

Quand nos récoltes sont rentrées et qu'il reste peu à butiner dans nos prairies et nos champs, les abeilles voleuses se rencontrent plus fréquemment ; d'autre part, autour des plantations de cannes à sucre des Indes occidentales et des raffineries d'Europe le vol, la paresse et très souvent l'ivrognerie deviennent tout à fait habituels chez les abeilles. Nous voyons ainsi que les instincts antisociaux existent parmi les mellifères ; mais la sélection naturelle doit constamment les éliminer, car à la longue la pratique de la solidarité se montre bien plus avantageuse pour l'espèce que le développement des individus doués d'instincts de pillage. "Les plus rusés et les plus malins" sont éliminés en faveur de ceux qui comprennent les avantages de la vie sociale et du soutien mutuel.

Auteur: Kropotkine Petr Alekseevitch

Info: L'entraide : Un facteur de l'évolution

[ parasite ] [ nature ] [ comparaison ]

 

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orientements

Les abeilles butineuses trouvent leur chemin de leur ruche à leur nourriture d'une manière stéréotypée en utilisant jusqu'à quatre servomécanismes de repérage successifs : (1) Elles volent d'abord sur un vecteur (distance en ligne droite et direction) de leur maison à la proximité de la cible. La direction est déterminée par la boussole solaire et par des points de repère éloignés, tandis que la distance est estimée par le flux visuel. (2) Elle se dirigent ensuite vers un point de repère proche de l'emplacement de la cible. (3) En route vers le point de repère, elles peuvent adopter une trajectoire sensorimotrice qui les conduit vers la cible. (4) À proximité de l'emplacement prévu de la cible, elles effectuent une tentative de mise en correspondance d'images (image matching), qui consiste à essayer de placer les points de repère environnants dans la bonne position sur leur œil. Pour ce faire, elles volent dans une direction prédéterminée, stratégie d'image matching qui rend inutile la traduction des coordonnées rétiniennes dans un autre système de coordonnées.

Auteur: Cheng Ken

Info: Comment les abeilles peuvent-elles localiser un endroit ? Les leçons d'un esprit simple, résumé - https://link.springer.com/content/pdf/10.3758/BF03199768.pdf

[ insectes ] [ plan de vol ] [ apprentissage animal ] [ reconnaissance topologique ] [ stimuli-signaux ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

tumulte urbain

Je ne veux plus du splendide soleil silencieux,

Je ne veux plus, Nature, de tes bois ni la lisière paisible de tes bois,

Je ne veux plus du trèfle dans tes champs, de la fléole dans tes prés, de tes maïs ni tes vergers,

Je ne veux plus de ton épeautre épanoui où butinent en essaim les abeilles du neuvième Mois,

Je veux les visages et les rues – je veux l’incessante cohue de ces fantômes sur leurs kilomètres de trottoir !

Je veux interminablement les yeux – je veux les femmes – je veux les camarades les amants par milliers !

Je veux qu’il en vienne de nouveaux tous les jours – je veux tenir des mains différentes dans ma main tous les jours !

Je veux tous les spectacles – je veux les rues de Manhattan !

Je veux Broadway, les soldats qui défilent – je veux le chant de la trompette, le tambour !

(Par compagnies par régiments les soldats – il y a ceux qui partent, les intrépides, ils claquent le feu,

Il y a ceux qui, service fini, rentrent, ils sont jeunes et cependant très vieux, usés, rangs décimés ils marchent regard absent.)

Je veux les rives les quais franges encombrées de coques de navires noirs !

Je les veux toutes ! Je veux une vie intense, pleine à satiété mais multiple !

La vie théâtrale, les salons du bar, les grands hôtels, oui, je veux ça !

La salle des alcools à bord du vapeur, la sortie en mer à plusieurs, la procession aux flambeaux, oui oui !

La brigade en partance pour le front, chariots militaires provisions en piles l’accompagnant ;

Les gens, cela ne finira jamais, ils vont en foule, ils ont des voix fortes, leurs passions, leurs parades,

Les rues de Manhattan comme des artères qui battent, on y entend à l’instant le tambour,

Le chœur, le concert des bruits, cela n’en finit pas, le cliquetis du maniement des mousquets (je n’oublie pas le spectacle des blessés),

Ah ! les foules manhattaniennes, ah ! leur turbulence musicale tous ensemble !

Les visages, les yeux des Manhattaniens, je les veux pour toujours !

Auteur: Whitman Walt

Info: Dans "Feuilles d'herbe", Je demande le splendide soleil silencieux, traduction Jacques Darras, éditions Gallimard, 2002, pages 425-426

[ réjouissant ] [ ville ] [ citadin ] [ animation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson