Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 3
Temps de recherche: 0.0374s

ville

Quelle que soit la saison, au bus le fils préfère marcher. Pour le spectacle qu'à force d'efforts et d'imagination, il voit palpiter du ciel de plomb au sol béton. Des pigeons qui papillonnent de branche en réverbère aux sans-abri qui butinent la pitié des passants, des cadres dynamiques qui font des claquettes avec leurs talonnettes aux athlètes qui font du jogging avec leur MP3, il observe le monde, guilleret ou pas, siffler l'humeur du matin.

Auteur: Sekloka Edgar

Info: Adulte à présent

[ spectacle ] [ ballade ]

 

Commentaires: 0

nature

Les arbres fruitiers, les saules ou les châtaigniers diffusent des messages olfactifs pour attirer l'attention et inviter les abeilles à venir faire le plein chez eux. Le doux nectar que les insectes butinent est la récompense de la pollinisation qu'ils accomplissent à leur insu. La forme et la couleur des fleurs sont elles aussi des signaux destinés à les distinguer de toute la verdure du feuillage, un peu comme des panneaux publicitaires qui indiquent l'entrée d'un restaurant.

Auteur: Wohlleben Peter

Info: La vie secrète des arbres, p. 42

[ miel ] [ interaction ]

 

Commentaires: 0

tumulte urbain

Je ne veux plus du splendide soleil silencieux,

Je ne veux plus, Nature, de tes bois ni la lisière paisible de tes bois,

Je ne veux plus du trèfle dans tes champs, de la fléole dans tes prés, de tes maïs ni tes vergers,

Je ne veux plus de ton épeautre épanoui où butinent en essaim les abeilles du neuvième Mois,

Je veux les visages et les rues – je veux l’incessante cohue de ces fantômes sur leurs kilomètres de trottoir !

Je veux interminablement les yeux – je veux les femmes – je veux les camarades les amants par milliers !

Je veux qu’il en vienne de nouveaux tous les jours – je veux tenir des mains différentes dans ma main tous les jours !

Je veux tous les spectacles – je veux les rues de Manhattan !

Je veux Broadway, les soldats qui défilent – je veux le chant de la trompette, le tambour !

(Par compagnies par régiments les soldats – il y a ceux qui partent, les intrépides, ils claquent le feu,

Il y a ceux qui, service fini, rentrent, ils sont jeunes et cependant très vieux, usés, rangs décimés ils marchent regard absent.)

Je veux les rives les quais franges encombrées de coques de navires noirs !

Je les veux toutes ! Je veux une vie intense, pleine à satiété mais multiple !

La vie théâtrale, les salons du bar, les grands hôtels, oui, je veux ça !

La salle des alcools à bord du vapeur, la sortie en mer à plusieurs, la procession aux flambeaux, oui oui !

La brigade en partance pour le front, chariots militaires provisions en piles l’accompagnant ;

Les gens, cela ne finira jamais, ils vont en foule, ils ont des voix fortes, leurs passions, leurs parades,

Les rues de Manhattan comme des artères qui battent, on y entend à l’instant le tambour,

Le chœur, le concert des bruits, cela n’en finit pas, le cliquetis du maniement des mousquets (je n’oublie pas le spectacle des blessés),

Ah ! les foules manhattaniennes, ah ! leur turbulence musicale tous ensemble !

Les visages, les yeux des Manhattaniens, je les veux pour toujours !

Auteur: Whitman Walt

Info: Dans "Feuilles d'herbe", Je demande le splendide soleil silencieux, traduction Jacques Darras, éditions Gallimard, 2002, pages 425-426

[ réjouissant ] [ ville ] [ citadin ] [ animation ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson