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rapports humains

Il est dommage que nous réussissions si souvent dans nos efforts pour nous tromper les uns les autres.

Auteur: Irène de Byzance Sainte

Info:

[ masque ] [ morale ]

 

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nord-sud

L'occident était techniquement moins avancé que l'orient ; il ne put rattraper son retard que grâce à l'apport des arabes qui, à partir du VIIe siècle, répandirent sur tout leur passages les acquisitions de l'antiquité qui végétaient à  Byzance.

Auteur: Diop Cheikh Anta

Info: L’Afrique noire pré coloniale

[ technologie ] [ vulgarisation ] [ historique ]

 

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durée

Je tenais une petite pierre à la main. Quand mes doigts se relâchèrent, elle tomba entre mes genoux. Ce bruit me réveilla. Mon extase n'avait duré que le temps de la chute d'une pierre. Quand l'homme éprouve Dieu, il n'y a pas de différence entre un instant et une journée entière. Dans la réalité de Dieu le temps n'existe pas.

Auteur: Waltari Mika

Info: Les Amants de Byzance

[ relatif ] [ onirisme ] [ somnoler ]

 

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extralucide

Je suis prescient, Bob, pas voyant. Je ne tire pas les cartes ! Je ne déchiffre pas les lignes de la main ! Je ne lis pas dans le marc de café ! Je ne possède pas de boule de cristal ! Et contrairement à ce que tout le monde croit, je ne prédis pas l'avenir... je le subis !

Auteur: Corbeyran Éric

Info: Uchronie s : New Byzance, Tome 1 : Ruines

[ voyant ] [ devin ] [ pressentir ]

 

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religions

L'islam, du VIIIe au XIIe siècle, et Byzance, du VIIIe au XIe siècle, surpassaient de loin l'Europe en richesse, en extension géographique, en puissance militaire, en production artistique, littéraire et scientifique. Entre le XIe et le XIIIe siècle, la culture européenne a commencé a se développer, sous l'effet de l'emprunt systématique à la culture musulmane et byzantine, et de l'adaptation de cet héritage au contexte particulier et aux besoins de l'Occident.

Auteur: Huntington Samuel P.

Info: Le choc des civilisations, p. 49

[ historique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

cité frontière

Constantinople, reine des villes, belle aux sept collines !....Couchée sur deux continents, la poitrine découverte, elle s'offre au borée qui se lève de la mer Noire et et au notus qui souffle de la mer de Marmara. Et l'on croit voir les deux courants contraires rivaliser d'assauts pour la conquérir. L'Orient et l'Occident bataillent, levant des gerbes d'écume, tournoient dans le grand tourbillon à la pointe de Sarayburnu, au pied de Sainte Sophie, au cœur de la ville.

Auteur: Iordanidou Maria

Info: Loxandra

[ Istanbul ] [ Byzance ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

étymologie

Comme nous l'avons vu au début de ce livre, le mot "iconoclasme" ne fut inventé qu'après la chute de l'empire byzantin. Il apparut en latin en 1571 ; et en anglais seulement en 1797, pendant la Révolution française. Sa première application à l'opposition byzantine aux icônes apparut dans les années 50, et depuis lors son usage a crû de façon exponentielle : plus de cent articles ou livres sur Byzance inclurent ce mot dans leurs titres pendant la première décade du XXI°s.

Auteur: Brubaker Leslie

Info: Inventing Byzantine Iconoclasm, p. 120

[ subversion ]

 

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dépaysement

La subversion était l'une des fonctions principales de l'ethnographie tant dans l'Antiquité classique que dans l'Antiquité tardive : il s'agissait d'amener les lecteurs à voir sous un autre jour les représentations dominantes de leur société, à mettre en question des sujets considérés comme indiscutables, sans leur faire pour autant épouser unilatéralement les opinions de l'historien... Discuter de l'inconnu pouvait ébranler l'esprit, le dégager des entraves du familier et de l'attendu. L'émerveillement et la surprise étaient des moyens rhétoriques communs pour exprimer de "nouvelles" idées. L'étranger devenait ainsi pour l'auteur une opportunité d'élaborer des versions alternatives de sa propre société et de ses idéaux.

Auteur: Kaldellis Anthonis

Info: Le discours ethnographique à Byzance : continuité et rupture, p. 24

[ point de vue ] [ relatif ]

 

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étymologie

L’adjectif "païen" traduit deux termes en usage à la fin de l’Antiquité et au début du Moyen Âge. L’un est d’origine grecque, hellène, et l’autre d’origine latine, paganus : si l’on en croit Philastrius, ils étaient interchangeables dans leur acception courante. "Être hellène en matière de religion" se disait au IVe siècle de ceux qui adoraient les dieux. L’expression était employée par les principaux concernés eux-mêmes, mais semble avoir eu une dimension péjorative et était surtout mise en avant par les adversaires du polythéisme. Depuis une décision prise sous Caracalla, en l’an 212, tous les hommes livres de l’Empire étaient considérés comme "citoyens romains", même s’ils habitaient Byzance ou l’Anatolie : qualifier les partisans de la vieille religion d’ "Hellènes", et non de "Romains", était une manière de les exclure, pour en faire des citoyens de second rang.
Le mot paganus a donné en français les termes "païen" et "paysan". C’est ce dernier sens qui était initialement accolé à paganus signifiant l’ "homme de la campagne, du terroir" (le territoire local se disait pagus). Plus tard, l’expression servit de qualificatif injurieux pour les idolâtres qui refusaient de se convertir au christianisme. A force d’être traités de cette façon, les "païens" ont accepté cette étiquette et, d’une insulte qu’elle était, y ont vu un titre de gloire et un cri de ralliement, bien que l’utilisation laudative du terme ne se soit répandue qu’à l’époque moderne, avec l’éveil du néopaganisme.

Auteur: Isabel Thibault

Info: Dans "Manuel de sagesse païenne", éd. Le passeur, 2020, pages 15-16

[ évolution des usages ] [ historique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

linguistique

Byzance tomba aux mains des Turcs tout en discutant du sexe des anges.

Le français achèvera de se décomposer dans l’illettrisme pendant que nous discuterons du sexe des mots.

La querelle actuelle découle de ce fait très simple qu’il n’existe pas en français de genre neutre comme en possèdent le grec, le latin et l’allemand. D’où ce résultat que, chez nous, quantité de noms, de fonctions, métiers et titres, sémantiquement neutres, sont grammaticalement féminins ou masculins. Leur genre n’a rien à voir avec le sexe de la personne qu’ils concernent, laquelle peut être un homme.

Homme, d’ailleurs, s’emploie tantôt en valeur neutre, quand il signifie l’espèce humaine, tantôt en valeur masculine quand il désigne le mâle. Confondre les deux relève d’une incompétence qui condamne à l’embrouillamini sur la féminisation du vocabulaire. Un humain de sexe masculin peut fort bien être une recrue, une vedette, une canaille, une fripouille ou une andouille.

De sexe féminin, il lui arrive d’être un mannequin, un tyran ou un génie. Le respect de la personne humaine est-il réservé aux femmes, et celui des droits de l’homme aux hommes ?

Absurde!

Ces féminins et masculins sont purement grammaticaux, nullement sexuels.

Certains mots sont précédés d’articles féminins ou masculins sans que ces genres impliquent que les qualités, charges ou talents correspondants appartiennent à un sexe plutôt qu’à l’autre. On dit: "Madame de Sévigné est un grand écrivain" et "Rémy de Goumont est une plume brillante". On dit le garde des Sceaux, même quand c’est une femme, et la sentinelle, qui est presque toujours un homme.

Tous ces termes sont, je le répète, sémantiquement neutres. Accoler à un substantif un article d’un genre opposé au sien ne le fait pas changer de sexe. Ce n’est qu’une banale faute d’accord.

Certains substantifs se féminisent tout naturellement: une pianiste, avocate, chanteuse, directrice, actrice, papesse, doctoresse. Mais une dame ministresse, proviseuse, médecine, gardienne des Sceaux, officière ou commandeuse de la Légion d’Honneur contrevient soit à la clarté, soit à l’esthétique, sans que remarquer cet inconvénient puisse être imputé à l’antiféminisme. Un ambassadeur est un ambassadeur, même quand c’est une femme. Il est aussi une excellence, même quand c’est un homme. L’usage est le maître suprême.

Une langue bouge de par le mariage de la logique et du tâtonnement, qu’accompagne en sourdine une mélodie originale. Le tout est fruit de la lenteur des siècles, non de l’opportunisme des politiques. L’Etat n’a aucune légitimité pour décider du vocabulaire et de la grammaire. Il tombe en outre dans l’abus de pouvoir quand il utilise l’école publique pour imposer ses oukases langagiers à toute une jeunesse.

J’ai entendu objecter: "Vaugelas, au XVIIe siècle, n’a-t-il pas édicté des normes dans ses remarques sur la langue française ?". Certes. Mais Vaugelas n’était pas ministre. Ce n’était qu’un auteur, dont chacun était libre de suivre ou non les avis. Il n’avait pas les moyens d’imposer ses lubies aux enfants. Il n’était pas Richelieu, lequel n’a jamais tranché personnellement de questions de langues.

Si notre gouvernement veut servir le français, il ferait mieux de veiller d’abord à ce qu’on l’enseigne en classe, ensuite à ce que l’audiovisuel public, placé sous sa coupe, n’accumule pas à longueur de soirées les faux sens, solécismes, impropriétés, barbarismes et cuirs qui, pénétrant dans le crâne des gosses, achèvent de rendre impossible la tâche des enseignants. La société française a progressé vers l’égalité des sexes dans tous les métiers, sauf le métier politique. Les coupables de cette honte croient s’amnistier (ils en ont l’habitude) en torturant la grammaire.

Ils ont trouvé le sésame démagogique de cette opération magique: faire avancer le féminin faute d’avoir fait avancer les femmes.

Auteur: Revel Jean-François

Info: Fin du siècle des ombres, Fayard, 1999

[ vocables sexués ]

 
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Ajouté à la BD par miguel