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écrivain

[Bernard] Shaw ne comprend rien au sexe. Il n’a même pas la plus vague conception de l’amour. Aucune de ses pièces ne présente de véritable histoire d’amour. Il fait une farce de l’amour de Jules César – qui est peut-être la plus grande passion de l’histoire –. Avec méchanceté, il dépouille délibérément Cléopâtre de toute grandeur pour en faire une simple jeune fille insignifiante. La raison de l’étrange attitude de Shaw envers l’amour, qu’il nie être le mobile de toutes choses humaines (ce qui fait ses pièces n’atteignent pas à une acclamation universelle malgré leur immense portée intellectuelle), est inhérente à sa psychologie. Dans l’une de ses préfaces, il souligne lui-même l’aspect ascétique de son tempérament.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Entretien par G.S. Viereck, 1926

[ critique ]

 

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folie

F. N - Savez-vous qui je suis ?
J'ai été Bouddha chez les hindous, Dionysos en Grèce !
Alexandre et César sont mes incarnations, de même que le poète Shakespeare ! J'ai aussi été Voltaire et Napoléon, et peut-être aussi Richard Wagner...
(les badauds): AH AH !
F. N - Ne riez-pas ! sinon j'appelle Bismarck qui va vous faire fusiller !
En vérité, je vous le dis, j'arrive en Dionysos vainqueur et je vais transformer la terre en jour de fête !
(la police) Venez avec moi, monsieur, soyez gentil... venez avec moi.
F.N - Les cieux se réjouissent que je sois là...
A vous, je peux le dire, j'ai aussi été pendu sur la croix...

Auteur: Nietzsche Friedrich

Info: Nietzsche de Michel Onfray, pp 107-108. Turin, janvier 1889, la scène du cheval !

[ déclic ] [ basculement ]

 

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purge

On m’a dit que j’avais le ver solitaire ; mais je n’ai jamais pu l’attraper. Sais-tu comment on l’attrape ? A la main ! On trempe un morceau de pain dans… dans quelque chose de gras… huile d’olive, sauce béchamel, glace à la vanille… ce que tu préfères. Ensuite, on enfonce l’appât, bien trempé, dans le trou du cul. Et on attend que le ver, pffft, y morde. Pour finir, on le retire avec beaucoup de… de précautions… afin que… que l’extraction du parasite soit intégrale et… et n’égratigne pas la peau du cul. Hélas ! La seule chose à ce jour qui soit sorti de mon cul, c’est de la merde. De la MERDE ! Et des ouragans.

Auteur: Monteiro João César

Info: Dans "Le bassin de J. W."

[ technique ] [ débrouillardise ] [ dégueulasse ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

Angleterre

Ces auberges-théâtres étaient situées sur la rive droite de la Tamise, tout à fait champêtre à l'époque, à deux pas du port. Et le public était en grande partie composé de marins et de portefaix, de gargotiers et de femmes de mauvaise vie. A l'époque, un directeur de théâtre était à mi-chemin entre le tenancier de bordel et le chef mafieux. Les marins étaient tous, ou avaient récemment été des pirates. C'étaient ceux qui avaient saccagé Cadix, qui avaient égorgé les espagnols de l'Armada jetés par la tempête sur les côtes d'Irlande. (...) En 1597, précisément l'année où l'on joua Henry V et Jules César, neuf hommes furent assassinés, dans deux théâtres de Londres, au cours de rixe.

Auteur: Lampedusa Giuseppe Tomasi di

Info: Shakespeare

[ historique ]

 

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scène familiale

Les filles buvaient plus que moi. Elles étaient quatre. J’entends parler Miliota, celle qui portait à boire aux animaux. A vingt ans, elle avait la peau d’un homme de quarante : la même couleur que l’assiette épaisse dans quoi j’étais en train de manger. Elles avaient presque toutes les pieds nus, et sous la table, je gigotais dessus, aucune n’avait l’air de s’en apercevoir. La boustifaille, c’est une espèce de grand-mère qui nous la distribuait, c’était la mère de toute cette piétaille, Talino y compris, elle faisait le tour de la table pour remplir les écuelles de ses petits-fils ; on lui disait : "Asseyez-vous donc, mère", parce qu’elle geignait en se penchant et se cognait toujours à quelqu’un.

Auteur: Pavèse Césare

Info: Dans "Avant que le coq chante", Par chez nous, trad. Nino Frank, éd. Gallilmard, 1953, page 37

[ repas ] [ campagne ] [ description ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

dirigeants temporels

Sur ce plan inférieur de la vie, il fallait s’acquitter de la dette envers le gouvernement. Jésus ne favorisait aucune aspiration à l’indépendance. Il ne promettait aucun secours en faveur de la libération.  [...]

Une fois de plus Il déclarait que Son Royaume n’était pas de ce monde, que la soumission à Sa personne n’était pas incompatible avec la soumission au pouvoir séculier et que la liberté politique n’est pas la seule liberté qui compte. [...] Jésus était venu pour restaurer d’abord les droits de Dieu. Comme Il le leur avait déjà dit, s’ils cherchaient d’abord le Royaume de Dieu et Sa justice, tout le reste, et notamment la liberté politique, leur serait donné par surcroît.

Auteur: Sheen Fulton

Info: A propos de la question des hérodiens et des pharisiens "est-il permis ou non de payer le tribut à César?", dans "La vie du Christ", trad. Abbé Giraud P.S.S., éditions Dominique Martin Morin, 2012, pages 263-264

[ impôt ] [ révolte ] [ revendications politiques ] [ accidentel-essentiel ] [ détachement ]

 
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diplomatie

Octave et Antoine mirent fin à leurs différends sur un îlot plat du fleuve Lavinius, près de la ville de Modène. Chacun possédait cinq légions qu'ils placèrent de chaque côté du fleuve. Alors chacun d'eux traversa avec trois cents hommes les ponts au-dessus du fleuve. Lépide y était allé seul avant eux, avait fouillé l'île avec soin, et avait brandi son manteau militaire comme signal de leur arrivée. Chacun laissa ses trois cents amis sur les ponts et avança au milieu de l'île à la vue de tous, et là, les trois se mirent à délibérer. Octave se trouvait au milieu parce qu'il était consul. Ils restèrent en conférence du matin au soir pendant deux jours et se mirent d'accord (...)

Auteur: Appien Appianus

Info: après la mort de César

[ guerre ] [ historique ]

 

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réincarnation

Outre la confusion révoltante à laquelle cette doctrine conduit logiquement (en ce qui concerne les rapports familiaux et sociaux), il y a des impossibilités matérielles dont il faut tenir compte, si enthousiaste qu’on soit. Une dame peut croire tant qu’elle voudra qu’elle a été la compagne d’un empereur ou d’un roi dans une existence antérieure. Mais comment concilier les choses si nous rencontrons, comme il arrive souvent, une bonne demi-douzaine de dames, également convaincues, qui soutiennent avoir été chacune la très chère épouse du même auguste personnage ? Pour ma part, j’ai eu l’honneur de rencontrer au moins douze Marie-Antoinette, six ou sept Marie Stuart, une foule de saint Louis et autres rois, une vingtaine d’Alexandre et de César, mais jamais un simple Jean-Jean.

Auteur: Home Daniel Dunglas

Info: Les Lumières et les Ombres du Spiritualisme, pages 124-125

[ incohérence ] [ vies antérieures prestigieuses ] [ déboulonnage ]

 

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bravoure

Il y avait dans l'armée un centurion vétéran nommé Crastinus, qui, l'année précédente, avait été principal de la dixième légion, homme d'une rare valeur. Aussitôt que le signal est donné: "Suivez-moi, dit-il, vous qui fûtes autrefois mes compagnons, et servez votre général avec le zèle que vous lui avez promis. Voici notre dernier combat; après il aura recouvré son honneur, et nous la liberté." En même temps, se tournant vers César: "Général, lui dit-il, je me conduirai aujourd'hui de telle sorte que, vivant ou mort, je sois loué par toi." À ces mots, il s'élança le premier de l'aile droite, et environ cent vingt volontaires de la même centurie le suivirent. Il sera tué un peu plus tard d'un coup d'épée au visage.

Auteur: César Jules

Info: la guerre civile, bataille de Pharsale

[ militaire ]

 

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masses

Les foules présentent un rapport docile de la force, et ne sont que peu impressionnés par la gentillesse, qui pour eux n'est guère différente d'une forme de faiblesse. Leurs sympathies n'ont jamais été accordées à des maîtres gentils et facile à vivre, mais aux tyrans qui les oppriment vigoureusement. C'est toujours à ces derniers qu'ils érigent les plus hautes statues. Il est vrai qu'ils marcheront volontiers sur le despote dépouillé de sa puissance, mais c'est parce qu'ayant perdu sa puissance il reprend sa place parmi les faibles qui sont à dédaigner, car ils ne sont pas à craindre. Le type de héros chéri par une foule aura toujours l'apparence d'un César, son aspect les attire, son autorité leur en impose, et son épée leur inspire la peur.

Auteur: Le Bon Gustave

Info: Psychologie des foules

[ comportement ] [ fascisme ]

 

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