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technologie

iPhone : Une jeune fille essaie des lunettes et se mire dans son iPhone, fonction "Facetime". A coté d'elle, un grand miroir descend du plafond jusqu'au plancher. Des filles essaient des tenues dans les cabines d'essayage, puis se photographient sous tous les angles avec leurs iPhones. Ensuite, c'est autour de l'écran qu'elles discutent de leurs choix. Le pixel a pris le pouvoir sur la rétine.

Auteur: Gauz

Info: Debout-payé

[ téléphone portable ] [ progrès ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

évolution techno

Depuis un certain temps les téléphones publics fonctionnent mieux. On n’en trouve presque plus qui soient vandalisés ou trafiqués de façon à ce que les pièces restent coincées. En se remettant en marche, il réalise pourquoi : tout le monde a un portable et les cabines téléphoniques sont une excentricité à laquelle seuls les imbéciles dépourvus de mobiles, comme lui, ont recours régulièrement. Voilà pourquoi elles fonctionnent à présent. Pauvre pays, conclut-il amèrement, où reste intact seulement ce dont personne ne veut.

Auteur: Sacheri Eduardo

Info: Petits papiers au gré du vent

[ mobilier urbain ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

technologie

Le téléphone cellulaire a transformé les endroits publics en cabines de téléphone géantes dans lesquelles les visiteurs existent via de narcissiques cocons pour leurs entretiens privés. Comme les fax, les modems et autres instruments modernes qui ont encombrés nos vies avec l'urgence technologique, les téléphones portables représentent l'escalade de besoins imaginaires du 20ème siècle. Nous n'avons pas eu besoin de téléphones portables jusqu'à maintenant. Il est assez clair qu'ils sont la cause non seulement d'une panne de courtoisie, mais aussi de l'atrophie de nos qualités de base.

Auteur: Schmich Mary

Info:

[ rapports humains ] [ décadence ]

 

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ville

Le soir et la nuit, il n'y a plus de maisons à Pétersbourg : il y a des navires de pierre de cinq étages. Monde solitaire de cinq étages, un navire vogue sur les vagues de pierre parmi d'autres mondes solitaires de cinq étages ; le navire fend l'océan de pierre déchaîné des rues, scintillant des feux de ses innombrables cabines. Il n'y a pas d'habitants dans les cabines, bien sûr : ce sont des passagers. Comme à bord d'un navire, ils se connaissent tous sans se connaitre, tous, les citoyens de cette république de cinq étages assiégé par l'océan de la nuit.

Auteur: Zamiatine Evgueni

Info: Le Pêcheur d'hommes

[ obscurité ] [ poésie ] [ littérature ]

 

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radio France

Pour monter jusqu'au troisième étage et atteindre le studio 334, les ascenseurs offrent la méthode la plus simple. Trois cabines, portes automatiques en alu brossé, quasi désertes entre minuit et 5 heures du matin, les heures creuses du camembert, quand les vigiles sont partis en bouclant derrière eux.
Les escaliers sont plus discrets encore.
Les bruits de la ville n'arrivent pas jusqu'ici. Les bureaux sont vides, la plupart plongés dans l'obscurité. Tout baigne dans la luminosité spectrale des veilleuses le long du couloir. On avance en se repérant aux numéros sur les portes. Si on se trompe, il n'est pas rare qu'on se tape un tour complet du camembert. Exercice courant chez les nouveaux venus. À force de déambuler dans ces couloirs circulaires on perd ses repères. On tourne. On marche. On tourne. Certains visiteurs décrivent plusieurs circonférences avant d'atterrir dans le bon bureau.

Auteur: Yves Hughes

Info: Eclats de voix

[ Paris ] [ Gaule ]

 

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maquette

Trois heures, temps universel. Les rues se coupent à angle droit. L’asphalte est muet. Les maisons immobiles. Gisèle dort sous une couette fleurie. Jacky, tout habillé, ronfle sur son divan. Suff est allongé sur le dos dans son lit de fer. Mme Angstroem sue sous son édredon. Maximilian lit une bande dessinée à la lueur d’une lampe de poche. Harry est assis à la table de la cuisine devant une canette de bière. Marguerite mange le dernier praliné. La mère et sa fille enlacées sur le sol ressemblent à des momies. Le collectionneur et sa femme font chambre a part. Les deux orphelines dorment dans le lit de leurs parents. Le troll bande dans son sommeil. Les sept nains ont un dortoir à sept lits. La fumeuse agonise. Tudal écrit une longue lettre. Le terroriste campe au salon, un briquet serré dans la main. Sonia et Carlos astiquent leurs armes de poing. La vieille n’a pas changé ses draps depuis des lustres. La famille empaillée ne bouge pas d’un pouce. Mme Pristil écoute son mari jurer dans le noir. Paul entend son beau-père jurer dans la chambre de sa mère. Le squelette grince des dents sur le sommier à lattes. Le petit garçon dort avec son dinosaure en peluche. Son père porte un protège-moustache en roupillant. Sur le parking, les camionneurs au fond de leurs cabines dorment profondément.

Auteur: Biermann Mika

Info: Mikki et le village miniature

[ écriture ] [ modélisation ] [ simultanéïté ]

 

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