Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 178
Temps de recherche: 0.0621s

positiver

Le langage n'est pas qu'un outil de compte rendu de l'expérience, mais un cadre de définition de celle-ci. Ainsi, si, à partir du désir - peut-être malsain - d'être aimé et reconnu, vous décrivez votre vie en termes défavorables, vous constaterez que ça renforce en vous les émotions négatives, vous rendra malheureux et encore plus susceptible de l'être. A l'inverse, en vous concentrant sur les raisons pour lesquelles vous êtes chanceux et en reconnaissant que les choses pourraient être pires, vous renforcerez et augmenterez en vous les émotions positives, et vous rendrez heureux et encore plus susceptible de l’être à l'avenir.

Auteur: Lee Whorf Benjamin

Info:

[ monologue intérieur ]

 
Commentaires: 2
Ajouté à la BD par miguel

femmes-hommes

A la nuit tombante, une cérémonie de noces en plein air offre un cadre particulièrement propice aux amours clandestines. Une voiture vient se garer dans le coin le plus reculé du vaste parking. Met ses phares en sommeil. Une deuxième voiture apparaît bientôt qui se glisse à ses côtés. Ce n'est pas la première fois qu'elles se croisent. La portière de la voiture de l'homme s'ouvre d'abord, c'est toujours ainsi quel que soit l'ordre d'arrivée des véhicules. A peine les souliers cirés de l'homme effleurent-ils le sol que la portière de la seconde voiture s'entrouvre et laisse voir les jambes d'une femme.

Auteur: Eun Hee-Kyung

Info: Cocktail Sugar et autres nouvelles de Corée, Zulma, p.45

[ rendez-vous ]

 

Commentaires: 0

réminiscence

Il déambula, heureux, pensant à ce qu'il laissait derrière lui, sentant qu'il coupait un fil, qu'il se délivrait d'un ordre établi, d'une route tracée, pour aborder la diversité de nouveaux chemins, d'une vie différente, pleine de possibilités, jusqu'au moment où, descendant une rue en pente à le suite d'une blonde à la démarche de cadre supérieur, il tomba sur le stade du Luna Park et fut frappé par le souvenir du show de patinage sur glace qu'il était allé voir avec ses parents et ses frère et sœur, lors de ce déjà lointain voyage à Buenos Aires, quand il avait dix ans.

Auteur: Mairal Pedro

Info: Une nuit avec Sabrina Love

[ monologue intérieur ]

 

Commentaires: 0

déshumanisation

Les systèmes abstraits reposent sur la confiance, mais ils n'offrent aucune des récompenses morales que l'on peut obtenir d'une confiance personnalisée, qui étaient souvent disponibles dans les contextes traditionnels des cadres moraux au sein de la vie quotidienne de l'entreprise. De plus la pénétration massive de ces systèmes abstraits dans la vie quotidienne crée des risques auxquels l'individu n'est pas bien préparé à faire face ; les risques à forte conséquence entrent dans cette catégorie. Une plus grande interdépendance, qui va jusqu'à inclure des systèmes globalement indépendants, signifie une plus grande vulnérabilité lorsque des événements malheureux se produisent et affectent ces systèmes dans leur ensemble. 

Auteur: Giddens Anthony

Info: “Modernity and Self-Identity: Self and Society in the Late Modern Age”, p.140, John Wiley & Sons (2013).

[ compliance corporate ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

santé publique

On est frappé du dynamisme, de la capacité d'invention de ces femmes que l'Evangile a libérées. Un exemple est frappant : celui de Fabiola. Le nom évoque pour nous un roman fameux qui avait pour cadre précisément l'Eglise des catacombes, mais la Fabiola de l'histoire,comme il arrive souvent dépasse sensiblement celle de la légende : elle fait partie de ces dames de l'aristocratie romaine qui sont devenues les disciples de saint Jérôme; frappée de voir le nombre de pèlerins qui viennent à Rome et là se trouvent sans ressources, elle fonde une " Maison des malades ", nosokomion, à leur intention. Autrement dit, Fabiola fonde le premier hôpital.

Auteur: Pernoud Régine

Info: La Femme au temps des cathédrales

[ historique ]

 
Commentaires: 2
Ajouté à la BD par miguel

historique

On est frappé du dynamisme, de la capacité d'invention de ces femmes que l'Evangile a libérées. Un exemple est frappant : celui de Fabiola. Le nom évoque pour nous un roman fameux qui avait pour cadre précisément l'Eglise des catacombes, mais la Fabiola de l'histoire, comme il arrive souvent dépasse sensiblement celle de la légende : elle fait partie de ces dames de l'aristocratie romaine qui sont devenues les disciples de saint Jérôme; frappée de voir le nombre de pèlerins qui viennent à Rome et là se trouvent sans ressources, elle fonde une "Maison des malades", nosokomion, à leur intention. Autrement dit, Fabiola fonde le premier hôpital.

Auteur: Pernoud Régine

Info: La Femme au temps des cathédrales

[ accueil ] [ soigner ]

 

Commentaires: 0

source

En écho, la philosophie de la grammaire nous permet de percevoir, au travers des phrases ou versets, plusieurs niveaux de parole paśyantī-madhyamā-vaikharī, correspondant à la triade citée ci-dessus, intégrant les degrés intérieur, médian et extérieur. Selon le shivaïsme du Cachemire non dualiste, tous trois sont sous-tendus par un niveau plus subtil encore appelé Parole suprême, de l’ordre de l’ineffable. De plus, la théorie indienne du sens suggéré (vyañjana) vient ici nous rappeler que le sens déborde toujours le cadre verbal qui le véhicule, de là découlent l’infinie potentialité d’interprétations, la capacité de renouveler la compréhension d’une proposition qui semblait définitive. La route est libre pour celui qui aspire à la découverte.

Auteur: Poggi Colette

Info: L'art de l'illumination : Au coeur du Tantra

[ langage ] [ émergence ] [ ontologie ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

vie marchande

Au lieu de penser la consommation comme l’antithèse du travail, comme si les deux activités mobilisaient des caractéristiques mentales et émotionnelles complètement différentes, nous devrions les appréhender réciproquement comme les deux faces d’un même processus. Les mécanismes sociaux qui sous-tendent tout système de production et de consommation de masse contribuent à décourager l’initiative et la confiance en soi, à promouvoir la dépendance, la passivité et un état d’esprit de spectateur, à la fois dans le cadre du travail et dans celui des loisirs. Le consumérisme n’est que le pendant de la dégradation du travail – c’est-à-dire du fait que l’enthousiasme et le goût du bel ouvrage disparaissent du processus de production.

Auteur: Lasch Christopher

Info: Dans "The minimal self"

[ jetable ] [ dépossession ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

école

Je n'en avais plus la force, poursuivit-il, j'avais surtout perdu la foi, je ne voyais pas l'intérêt de poursuivre des études, il me suffisait de regarder mon père pour voir ce que peut faire de nous cette fausse certitude, cette conscience mensongère entretenue par les autres qu'on sait tout, qu'on est au-dessus de tout, simplement parce qu'on a des diplômes. Les diplômes nous masquent le monde, rétrécissent notre vision, nous enferment dans un cadre, parce qu'ils prescrivent toujours ce qu'il faut faire, ce qu'il convient de croire ou de soutenir. Je ne veux pas être spécialiste d'un unique domaine, je préfère ne m'y connaître en rien, ou bien tout savoir, d'ailleurs la vie parle d'autre chose, et moi, j'aime Antonia.

Auteur: Hàsz Robert

Info: La Forteresse

[ inutile ] [ fermeture ]

 

Commentaires: 0

train-train

C’est vrai qu’on est bien tous les deux, vieillissant côte à côte, suivant une même routine sous le ciel gris : œufs, boulot, cigarette, télé, cognac. J’aime bien quand il boit son cognac, avachi dans son grand fauteuil en tissu rouge. La chaleur emplit la pièce, l’odeur de tabac s’incruste dans mes narines, je perds la notion du temps, moi-même assise dans mon fauteuil, le corps mou, épuisée, le souffle court comme après avoir couru sous la pluie, semblable à une première taffe de clope. Il ne fait pas attention à moi, ses yeux vissés sur la télévision, mais moi, je fais attention à lui. Il est immobile, ancré d’une telle façon qu’on pourrait croire que le mobilier fait partie de son corps.

Auteur: Dauger Luna

Info: Le repas du dimanche soir, pp 96-97. Dans le cadre du prix Clara 2021, concours pour auteurs de moins de 17 ans,

[ foyer ] [ couple ]

 
Commentaires: 1
Ajouté à la BD par miguel