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humour

Au pays des roues carrées, Parkinson n'est pas une maladie.

Auteur: Internet

Info: Monsieur Alacon, Proverbe chinois

[ absurde ] [ cahots ]

 

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exagération

- Les autorités laissent la route dans cet état parce que comme elle est là, c'est une piste d'utilité publique.
- Comment ça ?
- Les filles de par ici utilisent le trajet comme méthode d'avortement, parait qu'aucun foetus ne résiste à ces secousses !

Auteur: Renders Pierre-Paul

Info: Alter Ego, tome 1 : Camille

[ cahots ] [ humour ] [ IVG ]

 

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système politique

Pour ma part, je donne ma préférence, comme Montesquieu, au principe dynastique. Voyez la vie raisonnable, l'évolution sans cahots des peuples du Nord, la résurrection de l'Espagne. Que le plus haut poste de l'Etat soit confisqué par "nature", c'est le rappel constant qu'une nation ne se réduit pas à une éphémère génération. C'est également une garantie contre la dictature des partis et les ambitions individuelles. La monarchie britannique, les monarchies scandinaves restent pour moi des modèles...

Auteur: Dumézil Georges

Info: La Mémoire des Dieux, Entretien avec Sylvaine Pasquier, L'Express n°1835, septembre 1986

[ royauté ] [ continuité ]

 

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injure

A perte de vue, la neige tombait, semblable à une pluie de plumes de colombe, et estompait les limites du désert. Jamais il n’aurait imaginé que les cahots sur les rails et les mugissements réguliers de la petite locomotive puissent exprimer une telle solitude, un tel abandon. Il fut pris de la nécessité impérieuse de dire quelque chose avant que sa gorge ne se noue davantage, mais les mots lui manquaient et cela le mit en colère.
- Putain, Butch, putain de ta mère !

Auteur: Argemi Raul

Info: Patagonia tchou-tchou

[ agacement ] [ hiver ]

 

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voies publiques

[Au 18e siècle] Les routes ne sont pas encore ces voies d’asphalte régulières et éclairées auxquelles les Occidentaux sont aujourd’hui habitués. Les chemins sont précaires, régulièrement impraticables. À la saison des pluies, ils se transforment en d’inextricables bourbiers où s’enfoncent les hommes et les chevaux, parfois pour y mourir. Les registres paroissiaux de Chécy rapportent par exemple, en 1738, le décès d’un enfant tombé de voiture et englouti par la boue. En hiver, nombreux sont les villages confinés, pris au piège par des neiges abondantes ou des rivières qui s’épanchent. En été, lorsque les routes sont sèches, la poussière étouffe les convois, les cahots abîment les véhicules et secouent les voyageurs. Les trous qui se forment sur les routes cassent les essieux ; ils obligent à se déplacer prudemment, au pas, c’est-à-dire presque aussi lentement qu’un homme à pied. De multiples angoisses tenaillent les voyageurs : la peur des chutes et des embûches qui embourbent, des intempéries et des ténèbres qui égarent, des brigands et des bandits de grand chemin qui détroussent… Pour braver la distance et ses multiples obstacles, l’homme ne peut compter que sur la force musculaire, la sienne et celle de ses animaux. Sur les sentiers les mieux aménagés, il est possible de faire circuler la marchandise par convois, en chariot, mais là où les routes sont les plus précaires, il faut abandonner la roue et charger des bêtes de somme. 

Auteur: Galluzzo Anthony

Info: Dans "La fabrique du consommateur", éd. La découverte, Paris, 2020

[ historique ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

chemin de fer

La draisine s'ébranle, les phares s'allument, arrachant aux ténèbres des signaux, des pare-neige, des traverses empilées en croix, des sapins nus et solitaires. Des aiguillages s'enfuient. La draisine vibre aux jointures des rails, prend de la vitesse, fonce dans l'obscurité avec un grondement sonore. Les rares voyageurs se taisent, regardant par les fenêtres, embuant les vitres de leur souffle. Ils filent à présent au milieu d'un hurlement sinistre et de grands cahots. La forêt court sous leurs yeux, pareille à un mur compact et noir. Quelquefois un projecteur éclaire des entrepôts tout en longueur ou des percées dans la forêt. Alors ressortent sur les vitres des gouttes obliques, sinueuses.

Parce qu'il va bientôt revoir sa mère, qu'il fait chaud dans la draisine, que cela sent légèrement l'essence et les valises, que la pluie s'arrête - des lambeaux étoilés et violets commencent à se montrer dans le ciel -, Vassili est parfaitement heureux. Il s'est étalé tout à son aise sur son siège, les jambes largement écartées. Il aime le vieux Stépane, il aime le chauffeur, les passagers, la vitesse avec laquelle ils filent, et l'air pur du pays natal qui s'engouffre par une fente...

La draisine file toujours, envoie parfois un coup d'avertisseur nasillard. A l'avant, pointe la lueur d'incendie allumée par l'éclairage du combinat du bois. Stépane remue, tend le cou, regarde en avant, par-dessus l'épaule du chauffeur. Lui aussi, il a les idées roses. Ils vont bientôt arriver, la maison des Pankov en sera toute révolutionnée, les voisins vont défiler, après on causera, on distribuera les cadeaux...

Auteur: Kazakov Iouri

Info: La belle vie

[ nocturne ] [ bien-être ] [ voyage de retour ] [ train ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste