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humour

Attention, on a affaire à une sorte de caméléon manipulateur - Macron, il est comme ça. Tu le poses dans un congrès de punks à chiens, cinq minutes après il joue du djembé, dix minutes après il a ubérisé le roulage de joints, quinze minutes après y a un mec qui reprend du Jacques Attali au didgeridoo... Il est quand même super balèze.

Auteur: Meurice Guillaume

Info: El Khomri ou Bournazel ?, Le Moment Meurice, France Inter, 13/06/2017

[ pouvoir ] [ politicien ] [ adaptation ] [ vacherie ]

 

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homme-par-femme

Il avait des manières empreintes d'une certaine brusquerie dont le seul but était d'occulter son extrême vulnérabilité, sa fragilité et surtout sa profonde bonté. Gary revendiquait pour l'homme une appréhension du monde que l'on qualifie habituellement de féminine. La part de féminité était à ses yeux la meilleure ; elle ne devait pas seulement être préservée, mais cultivée comme un des seuls moyens de sauver la civilisation menacée par la brutalité virile.

Auteur: Anissimov Myriam

Info: Romain Gary, le caméléon

[ femmes-hommes ] [ supérieures ]

 

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bouillonnement

Mavrak, ville caméléonesque. Le saloon de Mc Coy, qui ce jour-là hébergeait un groupe de mariachis voyageurs aux sombreros blancs, débordait d’énergie. Il y avait de la vie partout, dans les jarretelles en dentelle des courtisanes qui commentaient la beauté et la virilité du nouveau shérif, dans la fumée dansante des cigares et des cigarettes, dans la musique rapide des guitares, dans la partie de poker de quatre ivrognes, dans la course des rats d’un trou à l’autre.

Auteur: Xerxenesky Antonio

Info: Avaler du sable

[ effervescence ] [ animation ]

 

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échanges

Selon Renck (1989), qui se base sur les travaux de Tavolga et qui a passé en revue la littérature scientifique sur la question, on distingue six niveaux de communication : végétatif (la couleur de la fleur, la texture de la fourrure), tonique (l'odeur de la fleur, la chaleur du corps), phasique (le caméléon change la couleur de sa peau, le chien dresse ses oreilles), signalétique (le chat miaule, le chien gronde), symbolique (les singes sont capables de communiquer avec des signes abstraits) et linguistique ("Le seul exemple qui nous soit actuellement connu est le langage articulé de l'homme"...).

Auteur: Narby Jeremy

Info: Le serpent cosmique, l'ADN et les origines du savoir

[ contacts ] [ liaisons ] [ relations ] [ sémiose ] [ conversation ] [ dialogue ] [ interactions ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-par-homme

La différence naturelle entre l’homme et la femme, qu’aucune égalité de droits n’effacera, consiste en ce que c’est toujours l’homme qui agit dans l’étreinte. Il reste lui-même et la femme le sait ; elle le connaît. Elle ne veut pas savoir ce qu’elle peut deviner. A l’inverse, l’homme ignore totalement comment est la femme dans son étreinte avec un autre : il ne peut absolument pas le deviner. La femme est monstrueuse par sa faculté d’adaptation presque sans limites et, quand elle revient de chez un autre, elle n’est pas la même : quand cela dure un peu, tout en est pénétré, ses préoccupations intellectuelles, ses façons de voir, ses jugements.

Auteur: Frisch Max

Info: Le Désert des miroirs

[ possédées ] [ objet du fantasme ] [ caméléon ] [ baise ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

exactitude

"Qu'est-ce que la vérité ?" railla Pilate, sans pour autant croire en une réponse. Pilate était en avance sur son temps. Car la "vérité" elle-même est un nom abstrait, un caméléon, celui d'une construction logique, qui ne dépasse par même l'horizon d'un grammairien. Nous l'abordons casquette et catégories en main et nous demandons si elle est est une substance (Vérité, Corps de la Connaissance), ou une qualité (quelque chose comme la couleur rouge, héritière de vérités), ou une relation ("correspondance"). Mais les philosophes devraient se pencher sur quelque chose qui soit mieux à leur échelle. Ce qu'il faut plutôt discuter, c'est de l'utilisation, ou de certaines utilisations, du mot "vrai". Dans vino possiblement "veritas", mais dans un simple et sobre colloque "verum".

Auteur: Austin John Langshaw

Info: "Proceedings of the Aristotelian Society". "Truth" 1950

[ citation s'appliquant à ce logiciel ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

beaux-arts

Nous entendons par là des ouvrages exécutés par des personnes indemnes de culture artistique, dans lesquels donc le mimétisme, contrairement à ce qui se passe chez les intellectuels, ait peu ou pas de part, de sorte que leurs auteurs y tirent tout (sujets, choix des matériaux mis en oeuvre, moyens de transposition, rythmes, façons d'écriture, etc.) de leur propre fonds et non pas des poncifs de l'art classique ou de l'art à la mode. Nous y assistons à l'opération artistique toute pure, brute, réinventée dans l'entier de toutes ses phases par son auteur, à partir seulement de ses propres impulsions. De l'art donc où se manifeste la seule fonction de l'invention, et non, celles, constantes dans l'art culturel, du caméléon et du singe.

Auteur: Dubuffet Jean

Info: L'Art brut préféré aux arts culturels 1949

[ création autodidacte ] [ élaboration ] [ individuation ]

 

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aurore

La fin de la nuit. Les étoiles pâlissent puis s’effacent, le bord du disque solaire apparaît au-dessus de l’océan des collines et le ciel s’embrase soudain. L’œil est attiré par l’horizon, par la paix qui émane de la terre. Des chants d’oiseaux aussi limpides que l’azur saluent le retour du soleil. Puis l’œil sa fatigue d’infini et, partant en quête de détail, redécouvre la lutte pour la vie. Un lapin sort de sous un buisson de sauge, et une ombre passe sur lui. Un faucon décrit avec majesté des cercles qui se rétrécissent et les chants des oiseaux se font aigus et saccadés. Des hirondelles, sorties on ne sait d’où, plongent pour chasser le rapace qui s’élève. Un papillon flamboie sur une pierre et la langue d’un caméléon jaillit et le gobe.

Auteur: Miller Arthur

Info: Les Misfits

[ matin ]

 

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désert

Quel soulagement, quelle joie toute physique, cette arrivée à l'ombre, où la brise est un peu fraîche, où nos yeux douloureux se reposent sur le vert profond des beaux palmiers, sur les grenadiers aux fleurs de sang et sur les lauriers roses en touffes. Après l'eau de mensonge [le mirage], le goût de la vérité. Nous nous étendons à terre, pour n'entrer à Béchar que vers le soir, après la sieste.
Djilali s'endort, et moi je regarde ce décor nouveau qui ressemble à d'autres que j'ai aimés, qui m'ont révélé le charme mystérieux des oasis. J'y retrouve aussi cette légère odeur de salpêtre, si spéciale aux palmeraies humides, cette odeur de fruit coupé qui pimente tous les autres parfums de la vie à l'ombre.
Dans la quiétude profonde de cette clairière isolée, d'innombrables lézards d'émeraude et des caméléons changeants se délectent dans les taches de soleil, étalés sur les pierres. Pas un chant d'oiseau, pas un cri d'insecte. Quel beau silence! Tout dort d'un lourd sommeil, et les rayons épars glissent entre les hauts troncs des dattiers comme des chevelures de rêve...

Auteur: Eberhardt Isabelle

Info: Montagne de lumière, Dans l'ombre chaude de l'islam

 

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jungle

Ce qui m'étonnait le plus était l'infini mimétisme de la nature vierge. Ici rien ne répondait à son aspect ; il se créait un monde d'apparences qui cachait la réalité, qui remettait en question beaucoup de vérités. Les caïmans à l’affût dans les bas fonds de la forêt inondée, immobiles, la gueule prête, ressemblaient à des troncs pourris, recouverts d'anatifes ; les lianes avaient l'air de reptiles, les serpents de lianes, quand leur peaux n'avaient pas des nervures de bois précieux, des ocelles d'ailes de phalènes, des écailles d'ananas ou des anneaux de corail ; les plantes aquatiques formaient le tissus serré d'un tapis touffus, cachaient l'eau qui coulait en dessous, prenaient l'aspect d'une végétation de terre ferme ; les écorces tombées prenaient tout à coup une consistance de laurier en saumure ; les champignons étaient des coulées de cuivre, des saupoudrages de souffre, près de l'aspect trompeur d'un caméléon un peu trop branche, un peu trop lapis-lazuli, un peut trop plomb strié d'un jaune intense, lequel simulait à présent des éclaboussures de soleil tombées à travers des feuilles qui ne laissaient jamais passer le soleil tout entier. La forêt vierge était le domaine du mensonge, du piège, du faux semblant ; tout était travesti, stratagème, jeu d'apparences, métamorphoses. Domaine du lézard concombre, de la châtaigne hérisson, de la chrysalide mille-pattes, de la larve à corps de carotte, du poisson-torpille, qui foudroyait du fond de la vase visqueuse.

Auteur: Carpentier Alejo

Info: Le partage des eaux, pp 222 et 223

[ masques ] [ littérature ] [ reflets ]

 

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