Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 112
Temps de recherche: 0.0772s

réputation

L’image du "brillant sujet" qui devance le bûcheur appliqué et réussit sans travailler est une légende entretenue par ces mêmes "brillants sujets" qui, en réalité, se cachent pour travailler afin d’épater leurs parents et leurs petits camarades. Sans beaucoup de travail, on ne fait rien de grand, ou même de très bon ; en science du moins, mais je pense qu’il en est de même pour les lettres et les arts. En tout cas, tous les grands de la physique que j’ai connu travaillaient comme des brutes.

Auteur: Abragam Anatole

Info: De la physique avant toute chose

[ facilité ] [ talent ] [ esbrouffe ]

 

Commentaires: 0

séquençage

"La bourgeoisie fabrique un monde à son image." (Marx)
Bon.
Camarades, commençons par détruire cette image.
1/ Image
les chaînes de montage des MG de sport dans l'usine "modèle" de la British Motor Corporation à Oxford.
Son
des paroles de Karl Marx et Friedrich Engels extraites du Manifeste du Parti Communiste.
2/ Image
le ventre nu d'une "militante" du journal Black Dwarf.
Son
des paroles féminines sur la condition de la femme, sur son exploitation par l'homme ; en quels termes poser cette exploitation ? demande une voix d'homme.

Auteur: Godard Jean-Luc

Info: Début du séquencier de "British Sounds", film de 1969 - in "Jean Luc Godard Documents", éd. du Centre Pompidou, p. 130

[ révolution ] [ subversion ] [ cinéma ] [ reformulation ] [ homme-femme ] [ découpage ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Benslama

limitations

Chacun peut s'acheter
de la nourriture mais pas l'appétit
des médicaments mais pas la santé
des lits moelleux mais pas le sommeil
des connaissances mais pas l'intelligence
un statut social mais pas la bonté
des choses qui brillent mais pas le bien-être
des amusements mais pas la joie
des camarades mais pas l'amitié
des serviteurs mais pas la loyauté
des cheveux gris mais pas l'honneur
des jours tranquilles mais pas la paix.

L'écorce de toute chose peut s'obtenir avec de l'argent. Mais le cœur lui n'est pas à vendre.

Auteur: Garborg Arne

Info: De l'argent

[ fric ] [ vénalité ]

 

Commentaires: 0

représailles

Abjecte saloperie, infâme nuisible, souillure immonde! Je te le promets, un jour nous lui mettrons le compteur de ses prétentions à zéro, nous lui sculpterons les bas-reliefs du tympan de Notre-Dame à coups de genoux dans sa dentition de larve ambulante. Nous l’écorcherons vif devant les membres débiles de son clan, nous l’étriperons, nous en ferons de la charpie, de la bouillie, que ses petits camarades comprennent qu’il existe des choses sacrées, et que les fées en font parties. Notre vengeance sera aussi belle qu’était notre amitié! Parole de fée!

Auteur: Berrouka Karim

Info: Fées, weed & guillotines

[ menaces ] [ colère ]

 

Commentaires: 0

prospective

La fin du vingtième siècle verra donc vraisemblablement une génération à laquelle il ne sera pas nuisible de lire journellement une douzaine de mètres carrés de journaux, d’être constamment appelée au téléphone, de songer simultanément aux cinq parties du monde, d’habiter à moitié en wagon ou en nacelle aérienne, et de suffire à un cercle de dix mille connaissances, camarades et amis. Elle saura trouver ses aises au milieu d'une ville de plusieurs millions d’habitants, et pourra, avec ses nerfs d'une vigueur gigantesque, répondre sans hâte ni agitation aux exigences à peine calculables de l’existence.

Auteur: Nordau Max Simon

Info: Dégénérescence

[ infobésité ] [ futur-ancien ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

politesse

Histoire type du métro en 1943. Une vieille dame y entre et un jeune soldat allemand lui cède sa place avec une phrase allemande fort courtoise. La vieille dame gifle le jeune Allemand à tour de bras. Le public s'attendait au pire, mais le jeune Allemand baisse la tête et ses camarades n'en mènent pas large. À la première station, ils se sauvent tous sans demander leur reste. On interroge la vieille dame, assise et qui triomphe. "C'est, répond-elle, que je comprends l'allemand : Il m'a dit : "Mets ton cul là, vieille vache."

Auteur: Cocteau Jean

Info: Journal, 1942-1945, Gallimard 1989 <17 juillet 1943, p.320>

[ malentendu ] [ canevas ]

 

Commentaires: 0

psycho-sociologie

Au sein même de services consacrés aux malades qui en étaient atteints, le sida demeurait une maladie tout à fait singulière. Emprisonnée dans la vision morale qu'on avait d'elle, cernée par les notions de bien et de mal, accolée à l'idée de péché. Le péché intime d'avoir voulu vivre une sexualité libre, eu des relations homosexuelles, de s'être s'injecté de l'héroïne en intraveineuse, d'avoir caché sa séropositivité à ses partenaires, à ses camarades de seringue, d'avoir voulu satisfaire son désir d'enfant quand on se savait pourtant condamnée. Des malades étaient plus coupables que d'autres.

Auteur: Passeron Anthony

Info: Les enfants endormis, pp 180-181, Globe 2022

[ syndrome immunodéficitaire acquis ] [ honte publique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

bourgeoisie

Pour Eugène-Marie, son père se trouve, par rapport aux pères de la plupart de ses camarades, dans une position analogue à celle des lycéens qui font du latin et du grec par rapport à ceux de la section moderne. Ce n'est pas qu'Eugène-Marie aime le latin, et il n'a fait du grec que pendant deux ans, mais il se sent flatté d'appartenir à l'élite. Il ne se rendra compte que beaucoup plus tard qu'il obéit ainsi à un sentiment du même ordre que celui qui a poussé sa mère à installer dans la maison un piano que personne n'utilise.

Auteur: Vailland Roger

Info: Un jeune homme seul, p.61

[ conventions ]

 

Commentaires: 0

voyance

Toute sa vie, Raspoutine conserva le don de deviner les intentions et de cerner la face cachée des hommes. Cette "faculté de seconde vue", selon sa propre formule, l'enfant pensait la partager avec tout le monde. Ainsi confia-t-il plus tard :
"Je jouais avec les enfants de mon village et je me disputais avec eux, mais jamais je n'ai osé dérober ou chaparder quoi que ce soit. Je croyais que chacun se rendrait compte immédiatement que j'avais volé. Si l'un de mes camarades s'était approprié un objet loin de chez nous et s'il l'avait caché, je voyais toujours l'objet derrière lui."

Auteur: Fédorovski Vladimir

Info: Le roman de Raspoutine

[ paranormal ]

 

Commentaires: 0

solidarité

Oui, des camarades, il y en a eu,
On partageait le dernier bout de pain misérable,
la dernière bouffée de gros gris.
On croyait à la force,
à la témérité.
On ne croyait pas aux rumeurs délirantes,
on était capable de serrer les dents,
de sortir du jeu.
Il y avait même des amis, et ce n'était pas chose facile
que de trouver une goutte d'amitié - une seule -
dans l'océan d'hostilité.
Accroché à une paille, le corps contrariait l'esprit
mais refusait de sombrer.
Certains n'étaient plus que des cabans
- pas des hommes, des ombres
indifférentes à tout sauf à la bouffe.

Auteur: Baldaev Danzig

Info: Gardien de Camp, Tatouages et dessins du goulag

[ goulag ] [ camp de concentration ] [ famine ]

 

Commentaires: 0