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misère

Quand on vit dans la cambrousse et sans un rond, on apprend à survivre.

Auteur: Baldacci David

Info: Une triche si parfaite

[ débrouille ]

 

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humour

Ah. Ma tante. La sœur de mon père. Même pas capable de lui survivre plus d'un an. Un toc de famille - la mort - chez nous. On préfère imiter les cadavres que les vivants, on sait tellement peu exister.

Auteur: Freugray Mickael

Info: Cambrousse Punk

[ fragilité ] [ simplicité ]

 

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adolescence

Puis Dominique m'a fait découvrir la ville... Bien différente de celle que j'avais si longtemps rêvée depuis ma campagne. Dans mon village, les gens s'habillaient tous pareil. Ici chacun avait son style. Tout me paraissait possible! S'habiller comme on voulait mais aussi faire toutes sortes de rencontres. Cette liberté me faisait peur autant qu'elle m'attirait.

Auteur: Barthe Hugues

Info: L'automne 79

[ initiation ] [ cambrousse ] [ métropole ]

 

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humour

A la campagne, on tue plus sainement. Lorsqu'un pépé est retrouvé étouffé avec un coussin, nous savons immédiatement quel est l'héritier pressé qui a fait le coup. En général comme il n'y pas de preuves et que le vieux, à quatre-vingt-dix ans, souffrait d'asthme, on classe. Affaires d'inceste? Nous en avons. Des chutes d'échelles, assistées, du haut d'un fenil? Ça ne manque pas. Des histoires de moeurs? Oui, mais on n'a jamais encore vu de chèvre porter plainte.

Auteur: Bialot Joseph

Info: Nursery rhyme

[ zoophilie ] [ cambrousse ]

 

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cambrousse

C’était l’hiver. Il y était allé en voiture. Qui ne connaît pas la campagne l’hiver ne connaît pas la campagne, et ne connaît pas la vie. Traversant les vastes étendues dépouillées, les villages tapis, l’homme des villes est brusquement mis en face de l’austère réalité contre laquelle les villes sont construites et fermées. Le dur revers des saisons lui est révélé, le moment sombre et pénible des métamorphoses, la condition funèbre des renaissances. Alors, il voit que la vie se nourrit de la mort, que la jeunesse sort de la méditation la plus froide et la plus désespérée et que la beauté est le produit de la claustration et de la patience.

Auteur: Drieu La Rochelle Pierre

Info: Gilles, éditions Gallimard, 1939

[ saison froide ] [ cycle du vivant ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

violence d'Etat

Sans doute la phrase fameuse de Poutine "J'irai chercher X jusque dans les chiottes"

(X mis, au choix, pour : les terroristes/les journalistes/les opposants"etc.) est-elle devenue une

formule universelle de gouvernance, de direction

des affaires, de gestion des personnels et de

gestion de tous. Tout comme P. ira chercher X

jusque dans les chiottes, la RGPP

Révision Générale des Politiques Publiques

ira chercher les fonctionnaires surnuméraires jusqu'au

fin fond de la cambrousse, pour une raison simple :

sur le papier, elle voit pas où vous habitez.

Mais nous, on sait où on habite.

Auteur: Quintane Nathalie

Info: "Un hamster à l'école", éd. La fabrique 2021, p. 125

[ cynisme ] [ mutatis mutandi ] [ citation ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

colonialisme

Ma mère était leur cousine germaine, je veux dire la cousine germaine du père, pas de son fils nègre qui n’a jamais été son fils même s’il le traitait comme son fils et que le nègre le traitait comme son père, le cousin de ma mère l’a ramené de la guerre en Angola, il avait cinq ou six ans, moi je n’étais pas encore née, je suis arrivée plus tard et je me rappelle que mon beau-père m’a répondu, quand je lui ai demandé pour quelle raison le cousin était revenu avec un enfant peut-être plus heureux là-bas dans la cambrousse où il l’avait trouvé, que pour ainsi dire tous les soldats rapportaient des souvenirs, un masque, une statuette en bois, une oreille dans un bocal de formol, un gamin, un moignon, des silences au milieu des conversations pendant lesquels ils partaient très loin tout en restant là et au loin j’avais comme dans l’idée qu’on entendait presque des tirs et des cris...


Auteur: Lobo Antunes António

Info: Jusqu'à ce que les pierres deviennent plus douces que l'eau, incipit

[ famille ] [ ascendants ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

humour

En 1944, les USA s'apprêtent à débarquer en Normandie et enrôlent à tour de bras pour garnir les troupes d'assaut. Des sergents recruteurs sillonnent le vaste pays et enrôlent le fils du chef indien, qui ne parle que le Comanche et ne comprend pas très bien ce qui lui arrive... 2 semaines d'instruction, un parachute sur le dos et hop, largué au-dessus de Ste Mère-Église au petit matin d'un jour de juin... Naturellement, notre jeune Comanche, peu habitué aux délicates manoeuvres d'un parachute de l'époque, dérive gravement et finit par se poser en pleine cambrousse, Complètement perdu, à des kilomètres ( 1 km = 0,6242197253433 mile) de son escadron. Surgit alors un brave paysan. Ébahi mais ravi de voir un G.I. celui-ci plante sa fourche dans le sol et essaie d'entamer la conversation. (La, il faut mimer, vous essayez de me suivre)
- Oh, un américain à c't'heure! Salut mon gars! t'es parachutiste ?
Évidemment, l'autre ne comprends rien et reste bouche bée. le paysan met alors ses bras au dessus de sa tête, comme ça, vous voyez, en forme de parachute, et repose la question, sans succès.
Avec son index et son majeur, il représente un personnage entrain de marcher et demande : -t'es fantassin mon gars ? l'autre, un peu inquiet recule d'un pas sans mot dire.
Empoignant une mitrailleuse imaginaire, mais tressautant, il demande
- T'es mitrailleur peut-être ? L'autre, se plus en plus circonspect recule de 2 pas.
Dans une dernière tentative, le paysan place ses mains en cornet devant ses yeux, comme ceci, à la manière d'une paire de Jumelles et demande : - C'est-y qu't'es un éclaireur venu pour observer, des fois ? A ce moment, le G.I. affolé s'enfuit en courant. Déçu, notre brave paysan reprend sa fourche et s'en va de son côté en grommelant.
Heureusement, l'histoire se termine bien pour notre héros, qui, après une campagne victorieuse est démobilisé et réexpédié dans sa réserve natale. Arrivé dans son tipi, son grand sachem de père le questionne sur ses exploits guerriers et lui demande entre autre s'il fut un vaillant guerrier digne de ses ancêtres, n'ayant pas connu la peur.
L'ex-G.I. répond: - Jamais je n'ai connu la peur, sauf une fois: Le premier homme blanc de là-bas que j'ai rencontré, eh bien figure toi qu'il parlait comme nous! Et là, j'ai eu vraiment peur. Il m'a dit ( Attention, les gestes dans l'ordre)
- Quand frère soleil très haut dans ciel,
- Quand autres guerriers partis très loin,
- Je vais te défoncer le cul
- T'auras les yeux qui te sortiront de la tête.

Auteur: Internet

Info:

[ absurde ]

 

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