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femmes-par-hommes

Coté plastique, pourtant, faut avouer que Lucette était un peu armée : nénés ogive indéformables, cuisses fuseau grand sport, avec la noix rondouillarde façon bébé Raynal, et une cambrure de hanches, dégradé moelleux tout ce qui fait de confortable. Plus d'un aurait lâché facilement quelques sacs pour assurer mon intérim dans son nocturne.

Auteur: Besnier Lionel

Info: L'argot du polar: Cadavre exquis de la Série Noire

[ attractive ] [ attirante ]

 

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homme-par-femme

Dopalet aime les femmes, éperdument. Il aime regarder leurs jambes dans la rue, il aime la cambrure de leurs pieds quand elles portent des talons hauts, il aime leurs voix douces et leur art d'être des salopes en prenant des airs de duchesses. Il aime qu'elles placent la séduction au-dessus de tout. Il respecte le mystère de leur jouissance, et un mystère plus troublant, celui du don de la vie.

Auteur: Despentes Virginie

Info: Vernon Subutex, tome 3

[ personnage ] [ pensée-de-femme ]

 

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émerveillement

Elle rayonnait d'impatience. ... Les grains de beauté à la base de son cou ; ... et la cambrure de sa clavicule. Ma main le long des sentiers de son corps, l'anneau que j'ai retiré de son petit doigt avec les dents. ...
Elle croyait que la vie naissait au centre de la Terre, que le courant circulait dans les deux sens, mais surtout elle puisait ses sources dans son enfance. Elle parlait souvent de cela avec son accent rêche de la campagne, du temps passé avec son grand-père, des routes qu'ils avaient parcourues ensemble, et des silences. Lorsqu'elle évoquait sa mémoire, elle baissait son fichu sur l'arête de son nez pour qu'il lui couvre le visage. Elle trouvait sa peau trop sombre, trop noire, trop tzigane pour s'estimer belle d'une façon ou d'une autre. ... et moi je passais ces journées comme si la Lune s'était posée sur la Terre.

Auteur: McCann Colum

Info: Zoli

[ amour ] [ attirance ] [ couple ]

 

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boîte échangiste

Quelque chose, depuis l’année dernière, semble s’être durci. Un couple de jeunes fait l’amour sur la piste ; l’homme a de longs cheveux bouclés et blonds, son ventre est plat et musclé. La femme est brune, sa peau est mate. Il la prend par-derrière, ses fesses parfaitement rondes sont soulevées très haut, la cambrure de ses reins est magnifique. Un quinquagénaire s’approche, essaie de la toucher ; elle le repousse d’un geste brusque. Les autres couples, maintenant, restent à distance ; ils font cercle, à trois mètres des jeunes gens. L’homme se retire un instant, son sexe est brièvement baigné par un éclat de lumière violette ; puis il recommence à pénétrer la femme, sur un rythme plus rapide ; la lumière stroboscopique joue sur ses abdominaux en plein effort. Je vais m’asseoir sur une banquette. Près de nous, un couple de sexagénaires allemands ; l’homme est débraguetté et mou. La femme porte une guêpière en latex, mais sa viande dépasse d’un peu partout ; son regard est désemparé : ils sont vraisemblablement proches de la retraite. Elle pose une main sur le sexe de son mari, sans parvenir à le ranimer ; puis ils terminent leur bière. Nous repartons assez vite.

Auteur: Houellebecq Michel

Info: "Lanzarote", Librio, 2021, page 81

[ violence symbolique ] [ professionnalisation ] [ débandade ] [ exclusion ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

mimétisme

À mes moments perdus, j'apprends à marcher à une statue. Étant donné son immobilité exagérément prolongée, ce n'est pas facile. Ni pour elle. Ni pour moi. Grande distance nous sépare, je m'en rends compte. Je ne suis pas assez sot pour ne pas m'en rendre compte.

Mais on ne peut avoir toutes les bonnes cartes dans son jeu. Or donc, en avant.

Ce qui importe, c'est que son premier pas soit bon. Tout pour elle est dans ce premier pas. Je le sais. Je ne le sais que trop. De là, mon angoisse. Je m'exerce en conséquence. Je m'exerce comme jamais je ne fis.

Me plaçant près d'elle de façon strictement parallèle, le pied comme elle levé et raide comme un piquet enfoncé en terre.

Hélas, ce n'est jamais exactement pareil. Ou le pied, ou la cambrure ou le port, ou le style, il y a toujours quelque chose de manqué et le départ tant attendu ne peut avoir lieu.

C'est pourquoi j'en suis venu presque à ne plus pouvoir marcher moi-même, envahi d'une rigidité, pourtant toute d'élan, et mon corps fasciné me fait peur et ne me conduit plus nulle part. 


Auteur: Michaux Henri

Info: La Vie dans les plis, La statue et moi, pp.60-61

 

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Ajouté à la BD par miguel

anecdote

Une autre fois, dans les Dolomites, ces cathédrales de la terre, nous gravissions un couloir au spigolo del Velo. J'arrivais sur un léger replat, quand une pierre tomba à mes côtés. Je levais la tête : vingt mètres au-dessus de moi, il y avait deux chamois, la mère et son petit. Nos chemins se croisaient. Un instant, nous restâmes figés de part et d'autre, puis, décision vite prise, dans une harmonie de sauts, les deux bêtes plongèrent dans le couloir et me frôlèrent. Bien sûr, la mère allait devant, et le petit suivait. En dessous du replat se creusait brutalement le ressaut, mais la mère devait savoir que pour l'éviter, cinq mètres sur la droite, il y avait une vire ; elle se détendit et dans une envolée se retrouva sur l'autre bord. Le petit, qui la suivait de trop près orienta mal son élan et se lança d'abord droit vers le vide, mais immédiatement après le début de son bond, par une merveilleuse cambrure en plein vol, il rectifia sa direction. La mère l'attendait, il atterrit à ses côtés et, avant qu'ils ne poursuivissent, il y eut entre eux deux un regard échangé.
Les ballets imaginés par les hommes sont beaux ; ils ne sont pas plus beaux. Le spigolo del Velo - l'arête du Voile - est une très belle escalade, mais ce jour-là, vous vous en doutez, après ce que nous avions vu, l'escalade était secondaire.

Auteur: Rébuffat Gaston

Info: La montagne est mon domaine

[ animal ] [ alpinisme ] [ nature ] [ émotion ] [ émerveillement ]

 

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