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deep machine learning

Inquiets, des chercheurs bloquent la sortie de leur IA
La science ne pense pas, écrivait le philosophe Heidegger. En 2019, si. La situation est cocasse. Des chercheurs de l'association de recherche OpenAI estimeraient leur générateur de texte, opéré par un modèle linguistique d'intelligence artificielle, comme bien trop évolué pour ne pas être dangereux. Entre des mains malveillantes, l'algo virtuose des mots pourrait semer fake news, complots et avis malveillants convaincants, sans élever le moindre soupçon.

Deux cent ans après Victor Frankenstein, des chercheurs d’OpenAI, une association californienne de recherche à but non lucratif en intelligence artificielle, se trouvent face au même dilemme qui agitait le savant dans le roman de Mary Shelley : auraient-ils créé un monstre ? Un journaliste du Guardian l’a testé. La bête, baptisée GPT2, un modèle d’intelligence artificielle (dit linguistique) capable de générer du faux texte avec précision, serait tellement performante que ses créateurs rechignent à la rendre publique. Sur la base d’une page, un paragraphe ou même quelques mots, le générateur est en mesure d’écrire une suite, fidèle au style du journaliste ou de l’auteur et en accord avec le sujet. Ce système, alimenté au machine learning, se base sur l'étude de 8 millions de pages web, partagées sur Reddit et dont le contenu a été validé par au moins trois votes positifs, étaye un article de BigData.

Le journaliste du Guardian a soumis la machine à la question, en intégrant, facétieux, l’incipit de 1984 de George Orwell. "C’était une journée d’avril froide et claire. Les horloges sonnaient treize heures", écrivait l’auteur. Dans l’esprit tout futuriste d’Orwell, GPT2 aurait complété d’un : "J’étais en route pour Seattle pour commencer un nouveau travail. J’ai mis les gaz, les clés, et j’ai laissé rouler. J’ai pensé à quoi ressemblerait la journée. Il y a 100 ans. En 2045, j’étais professeur dans une école dans quelque coin obscur de la Chine rurale". (I was in my car on my way to a new job in Seattle. I put the gas in, put the key in, and then I let it run. I just imagined what the day would be like. A hundred years from now. In 2045, I was a teacher in some school in a poor part of rural China).

Le Guardian poursuit l’expérience et entre dans GPT2 quelques paragraphes issus d’un article à propos du Brexit. La suite proposée par le générateur est étonnante. Le style est celui d’un journaliste, l’article intègre des citations (fausses) du chef de l’opposition britannique Jeremy Corbyn et du porte-parole du gouvernement et évoque même le problème des frontières irlandaises. Selon le directeur de recherche d’OpenAI, Dario Amodei, le modèle GPT2 pousse la supercherie plus loin. Il traduirait et résumerait n’importe quel texte, réussirait des tests basiques de compréhension de texte.

A The Verge, David Yuan, vice-président à la tête de l’ingénierie d’OpenAI, déclare qu’une dissertation composée par GPT2 "aurait pu tout aussi bien être écrite pour les SAT (examens utilisés pour l’admission aux universités américaines, ndlr) et recevoir une bonne note". Et c’est précisément cette maestria à réussir dans ses tâches d’ordre intellectuel qui pousse les chercheurs d’OpenAI à freiner sa sortie, de peur que la technologie tombe entre de mauvaises mains. "Nous choisissons de sortir une version limitée de GPT2 (...) Nous ne publierons ni la base de données, ni le code d'apprentissage, ni le modèle sur lequel GPT2 repose", explique un billet du blog de l'équipe de recherche.

Pour l’heure, l’ONG souhaiterait éprouver davantage le modèle. "Si vous n’êtes pas en mesure d’anticiper les capacités d’un modèle informatique, vous devez le tester pour voir ce qu’il a dans le ventre", explique OpenAI à The Guardian. Le résultat ? Comme GPT2 s’exerce dans la cour de recré des Internets, il ne serait pas très compliqué de pousser l’algorithme à générer des textes que les complotistes ne renieraient pas.

En 2015, Elon Musk s’associait à Sam Altman, président de l’incubateur prisé, Y Combinator pour fonder OpenAI, une organisation à but non lucratif pour encourager la recherche et la réflexion autour d’une IA bienveillante, qui reste au service du bien commun. Ses deux parrains la dotent d’une confortable enveloppe d’un milliard de dollars, soutenus par d’autres angels de la Silicon Valley, tels que Peter Thiel, serial entrepreneur et investisseur réputé pour ses idées controversées – l’homme est libertarien, soutient Trump et est un transhumaniste convaincu – ou Reid Hoffmann, le fondateur de LinkedIn.

A lire ce qui s’écrit ça et là à propos de GPT2, les chercheurs d’OpenAI tomberaient de leur chaise en réalisant le potentiel néfaste de l’algo. A croire que les chercheurs auraient oublié la mission première de l’ONG, à savoir, sensibiliser aux méfaits de l’intelligence artificielle et imaginer cette technologie au service du bien commun. Alors vraie peur des chercheurs, recherche candide ou plutôt, volonté d’interpeller le grand public et d'ouvrir le débat ?

Auteur: Meghraoua Lila

Info: https://usbeketrica.com

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Ajouté à la BD par miguel

ordre

J'ai toujours été frappé par l'équilibre qui se dégage du monde. Voyez comme les riches - on l'observe plus facilement en observant le mimétisme de leurs enfants - sont si souvent suffisants et antipathiques. Observez avec le temps comme la beauté chez les individus est éphémère voire destructrice, découvrez comme les couples qui marchent en réalité se complètent. Réalisez qu'un jeune musicien passionné commence invariablement son histoire d'amour avec les notes grâce à un instrument de mauvaise qualité, trouvé ou donné, alors que son contraire, pénible quidam lambda, aura été s'acheter le biniou clinquant, vite relégué au galetas ou revendu dans les semaines ou les mois suivants. Constatez, en tous domaines, que les plus talentueux se désintéressent rapidement de la question parce qu'ils ne se sentent aucun besoin de prouver quoi que ce soit, alors que les pénibles tâcherons répondront avec abnégation au défi ainsi posé par une nouvelle discipline. Equilibre, dans la danse du monde tu nous proposes cette balance impitoyable et juste qui nous indique, sans preuves scientifiques mais c'est indubitable, que la vie la plus vraie est proche de la misère et de la mort, que les pauvres veulent devenir riches que les riches deviennent feignants et donc, retournent en peu de temps à la pauvreté. Cher équilibre, c'est curieux, j'aurais envie de dire chère - mystère de la langue et des sons - me vient encore à la plume ce jour où, lors d'une rencontre, j'ai saisi qu'untel, si célèbre et adulé, émargeait à la catégorie des êtres de peu d'intérêt, ordinaire et décevant, peu heureux, inquiet, pressé donc désagréable, dépassé par une gloire factice qui lui en faisait mesurer la dérision, insatisfait.

Tu es, ma chère, allons-y puisque je te ressens ainsi, tu es, ma chère équilibre, la matérialisation de notre esprit et du monde dans leurs luttes avec les extrêmes, tu es la condition sine qua non de la continuité dans l'harmonie, tu es le chemin étroit - mais suffisamment large parce que la tolérance sera toujours indispensable entre les êtres.

Pourquoi ce flash back de première jeunesse ? : et moi... qui suis-je ?... qu'est-ce que moi ?... petit enfant dans son lit vespéral interrogeant les étoiles, questionnant l'immense vacuité du monde et de son âme... qui suis-je ?... Je n'avais, bien sûr, pas vraiment conscience d'être campé sur ce champ de bataille des contrastes. Yeux grand ouverts dans le noir, candide curiosité en total éveil, comme l'indien qui aurait collé ses oreilles au sol cosmique, écoutant, ressentant, devinant, imaginant, je ne sais pas, le souffle neutre et vide de mon moi résonnant dans le silence, l'atone bourdonnement du fond des âges... qui suis-je ?... comment se fait-il qu'il y ait un moi, ici et maintenant ?...

Plus curieux encore ; comment se fait-il que je me pose la question ?... ce souvenir si vif de mon esprit d'enfant défiant l'incommensurable, la grande question : MOI... moi c'est quoi, quoi est moi ?.. Gamberges si stables parce qu'enfant choyé dans un cadre protégé. N'étaient-ce que d'agréables vertiges de garçonnet curieux, douillet dans sa vie alors qu'aujourd'hui je penserai peut-être plus facilement aux petits humains qui crèvent de guerres, de famines, sont-ils concernés de la même façon, plus proches de ce feeling ?... plus lointains de ce souffle d'absolu ?... Savoir. Mon intime conviction est que nous avons tous vécu ces sentiments, de manière identique parce que nous sommes fils des atomes et des ondes, et, de manières différentes parce que le monde en a besoin et que nous sommes novices à chaque étape de la vie. Questions enfantines, interrogations solitaires et nocturnes d'ado, rêveries de jeune papa, gamberges d'époux aimé, etc... Pauvre énumération de mes petites expériences perso pour essayer d'expliquer cette immensité fine, cette balance présente à toutes les échelles de nos existences.

Cette sensation d'équilibre global m'a fréquemment rasséréné, tout en me plongeant dans ces abîmes insondables et indicibles de la réflexion méditative où tous les contre-exemples sont inutilisables puisque ils ne sont là que pour meubler les cases de l'absurde et de l'insensé, contrées nécessaires dans l'univers de nos questionnements, humus de notre humour, signalisations de nos limites, indicatrices du Mystère. Equilibre, je m'incline devant ta fantastique et interminable litanie. Et merci de me faire prendre conscience jour après jour de ma dimension d'avorton cosmique devant une simple symétrie, merci de me montrer, sans m'expliquer, mais pourquoi expliquer, que la vie est autonome, qu'elle a certainement un sens, que la misère se partage plus facilement que l'abondance... D'ailleurs, quand le doute s'insinue, quand les certitudes s'effondrent, tu resurgis à tous les coups, vieille amie, parce que les difficultés renforcent la survie, redorent le goût des choses, parce que le confort est trop facilement père de la vacuité, parce que mon pote handicapé compense si bien par ce rayonnement supérieur de son esprit. On t'oublie et te revoilà à nouveau ma chère équilibre, fidèle au poste, intégrée à ce nouveau décor ou défilent des gens respectables - donc casse-couilles. Tu diffuses tant de messages. Moi j'aime celui-ci. "Toute manifestation a sa compensation". Dommage que tu sois cataloguée dans les noms féminins.

Auteur: MG

Info: 2000

[ introspection ] [ mystère ] [ ego ] [ paix ] [ enfance ] [ harmonie ]

 

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discussion entre quêteurs métaphysiques

Eric Durieux : - Je prends le clavier ce soir pour rédiger un post un peu dérangeant. S'il n'est pas publié par les modérateurs je comprendrai. J'ai cependant besoin de  vous faire part de ma frustration. J’ai presque honte de ce que je vais écrire mais je crois qu’il est possible que ça soit utile.

Voici le problème : depuis ces quelques mois passés dans ce groupe, je me retrouve dans une situation où je suis d’avantage sceptique quant à l’existence et la réalité des shc qu’avant d’entrer dans le groupe. Je trouve la plupart des témoignages très oniriques et irrationnels, reflétant souvent la même incohérence que dans les rêves. Ils suscitent en moi une multitude de questionnements qui me fait de plus en plus douter de ces voyages (je veux dire du caractère simplement non onirique de ceux-ci). Quelques exemples :

1) La corde d’argent. Pourquoi doit elle être épaisse près du corps biologique et ultra fine à une certaine distance, alors qu’elle semble pouvoir s’étirer à l’infini. Ne peut elle pas être d’office fine dès le départ ? Puisque infinie… Ou épaisse tout le temps ? Et pourquoi ne diminue-t-elle pas proportionnellement à la distance de façon régulière si c’est la distance qui l’étire et la fait changer de taille ?

2) Autre point, les constructions et les bâtiments dans les autres mondes, qui semblent parfois défier les lois de la physique. Ok, mais si les lois de la physique sont différentes, pourquoi faire des bâtiments qui ont tout de même l’air de reposer sur une partie de ces lois ? Et pourquoi s’abriter dans des bâtiments si les habitants de ces mondes sont immatériels donc n’ont pas besoin de la protection matérielle des bâtiments.

3) Le côté candide et naïf de certaines situations qui ressemblent presque à des dessins animés. Des rencontres d’archétypes, d’êtres étrangement limités à des rôles prédéfinis comme dans les livres d’enfants.

4) Les projections, qui ont bon dos et permettent d’expliquer un peu n’importe quoi et n’importe quelles incohérences.

5) L’infinité des mondes (ça c’est  "normal") mais l’impossibilité de retourner facilement dans le même monde ou d’y retrouver un autre voyageur comme dans un rendez-vous fixé au préalable.

6) La manipulation des médiums par des êtres énergétiques. Rien ne dit, du coup, que le même phénomène ne se produit pas à un échelon supérieur et que les voyages ne sont pas une manipulation par une catégorie d'êtres encore supérieurs qui sont capables de nous faire croire à la lucidité et aux shc...

Si au final ces voyages ne sont rien de plus que des rêves, avec l’incohérence des rêves, mais de la lucidité en plus, ce ne sont que des rêves ultra lucides et pas de la sortie de corps. D’autant que les sorties dans le monde proche montrent régulièrement des incohérences par rapport au monde tangible biologique (meubles différents, objets à d’autres places). N’est-il pas possible d’au moins pouvoir voyager dans le même plan tel qu’il est exactement dans le corps afin de vérifier les choses rationnellement ?

Ou alors, est-ce que ce qui caractérise notre monde physique est précisément la rationalité et que celle-ci n’existe pas ailleurs ? Auquel cas on aurait LA raison pour laquelle les mondes physiques existent.

J'ai d'autres questionnements du même type mais je m'arrête là, plus le temps passe plus je suis perdu. Il y a pire qu'être quelqu'un qui ne croit pas aux shc parce qu'il ne veut pas y croire (le sceptique de base zététicien), Il y a celui qui comme moi commence à ne plus y croire parce qu'il a tellement envie d'y croire qu'il remarque tout ce qui nourrit sa peur que ce soit du vent.

Marc Auburn : - C'est quelque chose de très commun, et de très logique. Tant qu'on n'experimente pas soi-même, on ne peut être que sur des opinions, des avis, des croyances, des analyses. On ne peut strictement rien comprendre, et on pose des questions à l'infini.

Quelques soient les réponses qui sont fournies par les Voyageurs, elles ne seront pas comprises par beaucoup, et ils le savent. C'est pourquoi l'essentiel des Voyageurs demeurent silencieux. C'est une question récurrente pour moi: à quoi sert une telle page?

Ceux qui savent, qui sont de véritables Voyageurs peuvent échanger entre eux, et sélectionner UNIQUEMENT dans le groupe ces personnes là fut ma première idée, qui par ailleurs me revient régulièrement en tête.

Il y a aussi ceux qui s'interrogent non stop, qui sont parfois des "EXPERTS" du sujet, mais qui n'ont pas la moindre expérience et qui s'enferment dans des idées réductrices, ils ne peuvent pas concevoir que la structure de leur mental est la CAUSE unique de leur absence d'expérience.

Je vais ici dévoiler quelque chose : j'ai observé et compris qu'il existe une catégorie qui a de très faibles chances de Voyager durant la vie biologique, et qui devraient laisser tomber ce sujet: ceux dont le mental réduit à l'impuissance par une sur-activité "rationnelle" qui est en réalité une profonde méconnaissance souvent doublée de nœuds psychologiques bien serrés issus de traumas complexes.

Cette catégorie là constitue moins de 1%, mais elle devrait s'intéresser à autre chose, au moins tant que leur mental est verrouillé aussi fermement.

Quand leur "mort" viendra, ce qu'ils auront lu, entendu leur servira, mais probablement pas avant.

Du point de vue des Voyageurs, ces profils là sont ceux qui posent le plus de questions, qui analysent et déduisent non stop, et dont les réponses qui leurs sont apportées ne leur servent aucunement, par contre elles vont servir AUX AUTRES PROFILS.

Dans ces groupes sociaux, il y a ceux qui sont là pour se distraire, pour rêver. Les sujets leurs paraissent sympa, mais ils ne mettent rien en œuvre pour expérimenter eux-mêmes.

Et puis il y a les autres, ceux qui vont pouvoir vivre le Voyage, par un procédé ou un autre, au terme d'un mois ou de 5 ans, peu importe.

C'est pour ceux-ci que je garde cette page ouverte aux non Voyageurs.

Sinon ce serait une page de vierges qui parleraient sans cesse de sexualité et d'amour sans jamais pratiquer. Une sorte de réunion de loosers...

Néanmoins, pour TOUS les followers sans exception, je SAIS que ce qui est décrit ici servira immanquablement, au moment de la destruction de leur corps biologique, l'auteur de ce post y compris.

Mais bien amicalement, je lui conseille de s'intéresser à autre chose et d'oublier le Voyage pour le restant de son incarnation.

Aucune des réponses à ses incessantes questions ne lui permettra de vivre lui-même la chose, à un moment il faut laisser tomber, comme moi pour le dessin, le piano, le bricolage et un million d'autres trucs.

Borvo Conscience : - Eric Durieux Ton post n'est pas dérangeant, on voit que tu es une personne réfléchie. Seulement, on pressent bien qu'à travers les questionnements, tu cherches à te convaincre, où tu souhaites être rassuré. À un niveau individuel, il n'y a pas d'enjeu majeur, ce n'est pas grave, let go. Si tu ne crois plus, tant mieux, tu vas pouvoir commencer le vrai taff et expérimenter sans te prendre la tête quand tu as envie et comme tu as envie ou pas du tout.

Je te réponds sur les points, mais ça ne sera pas exhaustif. Marc a raison sur le fait que certains traits favorisent la production de sortie hors du corps comme l'absorption, l'imagination, susceptibilité hypnotique et quelques autres qui vont travailler ensemble et permettre à un sujet de :

- Se relaxer vite et bien,

- Calmer ses pensées vite et bien,

-  Avoir une imagination plus puissante (à considérer comme un organe de la conscience)

Si on n'a pas les traits adéquats, cela sera plus difficile, mais pas impossible.

Concernant le rêve et la sortie hors du corps, des études ont quand même été menés quand les neuroscientifiques/psychiatre/psychologue en avait quelque chose à faire.

On a les expériences avec des sujets voyageurs des Dr Twemlow, Tart ou Krippner. Je donne les noms au cas où tu souhaiterais regarder).

En se fondant sur leurs expériences sur des sujets doués, ils ont pu remarquer que l'activité corticale n'était pas la même entre la sortie hors du corps et le rêve.

SHC :

- Activité corticale diversifiée par rapport aux rêves (theta, Delta Alphaloide pour la SHC et principalement Beta et Theta pour le rêve)

- Peut se dérouler à n'importe quel stade du sommeil, même depuis l'éveil.

- Pas de MOR (mouvement oculaire rapide) pendant la SHC

- Processus secondaire (cohérence dans la sensation de réalité) contrairement au rêve (processus primaire)

- Si stimulus extérieur, la shc s'arrête aussitôt, tandis que durant le rêve et le rêve lucide, il y a une intégration du stimulus dans le scénario du rêve/rêve lucide

On a quand même des indices objectifs que la shc et le rêve/rêve lucide sont deux choses différentes. Bon, ça, c'est si on veut rester à raz la pâquerette, l'expérimentation nous donne des données en plus qu'on n'aurait pas autrement.

Enfin, et cela ne concerne que moi. La nature de l'environnement onirique et l'environnement du voyageur est la même. C'est une substance psychique qui réagit à nos pensées et nos émotions. Elle prend la forme d'instance personnelle lors des rêves et se nourrit de nos expériences. Le rêveur lucide restera sous l'empire de cette instance, le voyageur hors du corps accède lui aux réseaux psychiques dans sa globalité. Un réseau qui dans sa nature est une sorte de conscience globale qu'on peut appeler Cosmos ou Akasha. C'est pour cette raison que le rêve et la sortie hors du corps sont par ailleurs proches et très distinctes simultanément.

Je fais avec la numérotation de tes questions pour essayer t'apporter un point de vue. Toutefois, je n'aurai pas les réponses estampillées 100 % pure vérité. On est bien incapable de le faire, mais on ne peut pas non plus nous le reprocher, tu me diras. Mais j'espère que ça t'aidera :

1) Tu sembles penser que la corde d'argent doit obéir à une logique, on peut l'observer et la toucher. On est donc sûr des observations subjectives, on n'a aucune idée de l'anatomie de ce truc s'il y en a une.

Déjà d'autres expérienceurs ne voit pas de corde d'argent, qui nous dit que ce n'est pas une forme pensée, une croyance matérialisée ? Enfin, quand tu prends du caramel chaud et que tu le travailles en l'étirant, tu observes bien que la pâte épaisse s'affine. Analogiquement, cela correspond et on peut que spéculer.

2) Je n'ai jamais eu d'habitation dans la contrepartie éthérique qui défiait les lois de la physique classique personnellement. Concernant les extraphysiques qui ont besoin de bâtiments, je dirai simplement qu'il serait assez naïf de penser que la réalité que nous expérimentons avec ce corps physique soit le seul à être tangible.

3) Idem, si ça sort des expériences du groupe, je ne pourrai pas y répondre. Personnellement, les êtres que j'ai pu rencontrer sont loin d'être limités xD

4) Les projections sont une dynamique importante, pas une explication qu'on invente. C'est un vécu. Comme je le répète souvent, la sortie hors du corps permet d'accéder à un espace psychique qui relit tout le vivant dans un genre d'arrière monde, un espace PSYCHIQUE. Les projections sont juste la conséquence de l'activité d'un organe imaginatif de la conscience qui tend à s'exprimer (peur et désir).

Avec l'expérience, on projette moins. Seulement ce sujet mérite beaucoup de développement pour en expliquer tous les détails, mais de façon concise, oui la projection a un bon dos bien musclé.

5) Les rendez-vous ne sont pas impossibles. Mais, écoutes, il faut des amis déjà ;-).

On ne contrôle pas tous la translocalisation. Généralement, tu vas poser une intention pour un lieu et cela sera l'intention sous-jacente ou inconsciente qui aura la priorité. Il faut rendre visite aux amis à vol d'oiseau si je puis me permettre.

6) Bah non, on peut atteindre des pointes de lucidité qu'on peut à peine concevoir et qui ferait passer ton expérience de la réalité pour une blague onirique. Combien de guides ou de pseudos gars haut dans la hiérarchie céleste, j'ai laissé derrière moi ? Ce que tu nous dis là est plutôt à mettre en rapport avec la personnalité de base du voyageur.

Autant le médium à pas forcément le choix, il capte l'info et c'est tout. Autant un voyageur peut prendre par le col un extraphysique. Cela dépendra vraiment de qui tu es à la base, une personne qui va facilement s'intégrer dans des systèmes (maitre/apprentis dominé/dominant). Ainsi, sans vouloir généraliser, parce qu'on est tous différents, on va vers plus d'indépendance, même si on n'est jamais à l'abri.

Enfin, si on est quand même manipulé comme tu le dis, et alors ?

Dans ce scénario-là, on s'en rendrait pas compte, on fait quoi alors ? On arrête de voyager et de se poser des questions ? On se convertit aux gnosticismes en espérant un jour cassé la gueule au démiurge ?

Pour conclure, si les témoignages t'ont mis dans une détresse intellectuelle par rapport à la SHC, c'est positif. Si tu étais venu gober tout et n'importe quoi, cela aurait été déprimant. Ce qu'il faut retenir c'est qu'un témoignage n'est qu'un témoignage. Le mien n'a pas plus de valeur parce que je serai un voyageur. On vit des choses, on est assez intelligent pour voir qu'il y a une ù^$*ù^ dans le potager et que c'est plus qu'un rêve lucide (principe de comparaison).

Mais, ce sont uniquement des témoignages pouvant servir de base à une réflexion sur la conscience, la réalité et notre rapport à la vie et rien d'autre. Par ailleurs, il est indéniable que certains vont prendre un rêve particulièrement lucide pour une sortie hors du corps sur le groupe, mais ce n'est pas grave.

Je pense que tu serais intéressé par la lecture de Thomas Campbell, c'est un physicien et un voyageur hors du corps. Le fait qu'il soit physicien est une plus-value intéressante également Ervin Laszlo, un philosophe des sciences qui a développé une réflexion sur le champ Akashique comme toile de fond d'un web cosmique. Une toile accessible via diverses expériences comme le rêve, rêve lucide, sortie hors du corps et autres.

J'avais une tasse de café et un peu de temps pour répondre, en espérant que cela ait été utile.

Callirhoé Déicoon : - Merci Eric pour ce post. Je pense que chaque niveau de réalité est un leurre à dépasser car la compréhension progresse et s’affine. Et qu’il faut admettre que quand on est à un niveau A, le niveau B est en dehors de notre compréhension.

“j’ai eu l'illusion de regarder un coucher du soleil, ce qui m'a laissé à penser que l'horizon pourrait être le bout. Mais tout cela n'est qu'illusion, parce que, si l'on progresse dans les niveaux, de nouveaux niveaux apparaissent.”

La zone d’après-vie contiendrait des environnements terrestres créés pour un certain but, du moins c’est comme ça que c’est décrit dans les bouquins de Monroe. Ce n’est en aucun cas la “réalité ultime”. Juste un leurre de plus, fait pour accueillir les décédés. Donc, c’est conforme à leurs habitudes. “to ease their mind”…

Les yogi le disent aussi, qu’il y a une zone très attractive mais que le but n’est pas d’y rester. Qu’il faut aller de l’avant.

Le problème c’est que c’est une zone immense donc on a l’impression qu’il n’y a que ça au-delà de notre plan, or ce n’est pas vrai, des gens ont ramené des témoignages d’une zone d’énergie pure qui se “situe” après une seconde mort mais, c’est si “loin” et difficile d’en ramener des informations qu’il n’y a presque rien à ce sujet.

Je ne parle pas ici d’autres mondes/dimensions que Marc semble parcourir et qu’il est impossible de situer sur la cartographie Monroe. Le problème est bien là d’ailleurs, les voyageurs n’ont pas vraiment les moyens de savoir où ils sont exactement. Je comprends bien le principe des bulles de réalité locales décrit par Marc mais, ça ne m’aide pas à concevoir la big picture. Cependant je pense que c'est très difficile de donner rdv dans un monde X ou Y à quelqu'un qui lui même n'y a pas été d'abord tout seul ! Or il semble qu'on aille à tel ou tel endroit pour des raisons qui nous échappent et qui sont peut-être liées à notre itinéraire personnel... Donc on comprend la difficulté du truc. Des sorties collectives ont été effectuées par des TMI graduates mais, dans des zones connues par eux au préalable et "proches" du plan physique.

En tout cas. Pour ceux qui arrivent à voyager sans charge epsilon… c’est génial et probablement la meilleure expérience de ce qu’on peut avoir en étant incarné. Mais eux aussi ils auront leur propre progression à faire une fois morts. De ce qu’on peut avoir comme réponses d’entités d’autres dimensions, ça semble infini. Moi je m’interroge sur la subjectivité de tout ça. Je ne remets pas en question la réalité de ça mais justement, je me demande si l’univers n’est pas en fait perceptible uniquement de façon subjective. Même si les consciences désincarnées communiquent peut-être sur leurs perceptions individuelles, je me demande si la compréhension progressive de la réalité n’est pas en fait quelque chose de subjectif et intime dans son essence. Et si les différents consensus n’ont une solidité qui n’est en fait que le fruit d’une subjectivité qui s’accorde entre les consciences à tel instant et tel endroit. Et qui dépend aussi du niveau de “densification” (cf consensus relatifs sur la zone d’après-vie, par exemple sur la Library et son emplacement, mais vue avec différentes architectures par les gens : donc on pourrait dire, consensus archétypal avec variantes subjectives sur l’apparence)

Par contre je ne remets pas en question l'existence des projections puisque pour moi c'est tout-à-fait logique notre propre conscience créatrice (et mal entraînée, surtout au début des OBE) mette un peu le dawa mais il y a des techniques pour différencier les projections d'une rencontre avec une autre entité aussi réelle que soi.

Pour ce qui est du plan physique qui semble présenter des différences d’un point de vue out of body, en effet c’est troublant mais ça peut s’expliquer je pense par des caractéristiques de la conscience qui sont encore mal cernées. Ça n’exclut pas la présence d’éléments vérifiables qui permettent donc de faire des reality checks une fois le retour dans le corps effectué. Plein de gens l’ont fait  ;-).

Il y a aussi la vision de son propre corps éthérique par ses yeux physiques qui peut arriver, comme Thomas Moine l’a dit dans son super com et comme Robert Bruce l’a vécu aussi et le raconte dans Astral Dynamics.

Mais, c’est sûr que si tu es venu sur ce groupe en pensant trouver des preuves par A plus B, et des témoignages tous concordants sur les mêmes zones de l’univers mental, etc etc… Tu es forcément déçu et perdu, mais c’est parce que la conscience et les créations qui en sont issus (les univers) ne fonctionnent pas comme notre cerveau physique appréhende les choses.

Je suis d’accord avec Marie-Jeanne, je ne pense pas qu’essayer de comprendre comment fonctionne tout ça aide à faire des expériences, au contraire. Donc dans l’idéal, il faudrait se concentrer sur la pratique. Mais je te comprends car je suis comme toi, j’ai pas pu m’empêcher d’essayer de comprendre de façon intellectuelle, et donc je me suis plongée dans Robert Monroe, et Robert Bruce, entre autres. Hyper intéressant. Mais, la partie qui m’a aidée à sortir n’a pas été le descriptif de comment c’est foutu là-bas, je suppose même que c’était contre-productif puisque j’ai gambergé à mort là-dessus (j’ai même fait un énorme mapping de l’astral sur un schéma). La partie qui m’a aidée a été l’information et les techniques pratico-pratiques que ces 2 auteurs fournissent également en parallèle. Et je pense que quand on se lance dans ce training, il vaut mieux laisser tomber les circonvolutions théoriques. Car on ne pourra pas tout comprendre anyway, la cogitation sera sans fin. Alors que ce qu’on cherche à activer est l’“autre cerveau”.

Auteur: Internet

Info: Fil FB de Marc Auburn, 21 août 2023

[ métempsychose ] [ décorporation ] [ voyage hors du corps ] [ dubitation ]

 

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