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source

Dans la discussion - généralement entre adultes - les enfants, toujours enthousiastes, amènent ces interruptions dérangeantes pour la continuité des phrases. Coupures qui sont au débat humain ce que la forêt endure lors de la douce agression des pousses jeunes qui viennent s'insinuer hardiment au pied des grands troncs, pour s'accrocher ensuite aux premières frondaisons, avant de vaillamment titiller les niveaux supérieurs, la canopée. Pagaille nécessaire. Plages temporelles différentes.

Auteur: MG

Info: 1998

[ parents ] [ enfants ] [ décalage ]

 

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extraterrestres

La vie, même cellulaire, existe peut-être là-bas dans l'obscurité.
Mais quelle que soit la hauteur où elle se situe dans la nature, elle n'aura pas forme humaine. Cette forme est le produit de l'évolution, une étrange et longue errance dans les méandres de la canopée, où les possibilités d'erreurs et de défaillances sont si grandes, que rien d'aussi identiquement précis qu'un être humain n'est susceptible de se produire une fois encore.

Auteur: Loren Eiseley

Info: The Immense Journey Little Men and Flying Saucers (pp. 160–161) Vintage Books. New York, New York, USA. 1957

[ unique humanité ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

nature

Les arbres sont tout ce qu'il y a de bienveillants. Je viens juste de finir de m'instruire sur les arbres en travaillant dans la forêt de Burnley ; j'ai appris que les arbres s'entraident : lorsqu'il y en a un qui pousse un peu vers l'est, son voisin va pencher un peu vers l'ouest pour lui faire de la place. Les arbres respirent le même air et ont mutuellement conscience de leur présence. Ils complètent la croissance de leurs semblables, et deux frênes sont capables de partager la même canopée.

Auteur: Kay Jackie

Info: Poussière rouge

[ végétal ] [ grégaire ] [ archétype ] [ source ] [ analogie ] [ relatif ]

 

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songe

Cette nuit là elle eut ce rêve : Il y avait, lors d'une grande réunion de diverses familles, une scène de discussion animée entre adultes. Les enfants présents - les siens y étaient, tout comme Jean-Sébastien - enthousiastes comme toujours amenaient continuellement des interruptions qui dérangent la continuité des phrases, si sérieuses, des adultes. Coupures qui, à la longue, entrainèrent quelques haussements de voix puis, finalement, l'enfermement de Jean-Sébastien dans une voiture. Il y eut alors un zoom arrière et les humains se transformèrent en arbres. C'étaient les mêmes individus mais qui en sapin, en hêtre, etc.. Et, dans un film accéléré, elle put alors contempler la nouvelle forêt ainsi formée endurer la douce agression des jeunes pousses qui, après s'être hardiment insinuées au pied des grands troncs, s'accrochaient ensuite aux premières frondaisons, avant de vaillamment titiller les niveaux supérieurs et d'émerger au sommet pour faire partie de la canopée. Et voir le soleil. Elle se retrouva assise sur son lit, en nage. Et l'enfant dans la voiture ?... Pourquoi ces plages temporelles mélangées ?... Pourquoi Jean-Sébastien n'avait-il plus cette volonté de monter, de toucher les crêtes... cette curiosité de la vie ?

Auteur: MG

Info: Jean-Sébastien, 1998

[ analogie ] [ adultes-enfants ]

 

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obscurité

Quelques fines lueurs de clair de lune s'infiltraient dans les bois. Les comptonies voyageuses décrivaient un arc au-dessus de l'ancien sentier d'élagage, recouvrant les tiges de mûriers sauvages comme les lames d'une scie dans leur fourreau. Effluves de vinaigriers. Les branches de bouleaux et de peupliers luisaient légèrement. Une étroite trouée dans la canopée leur permettait d'avancer mieux que n'importe quel éclairage terrestre. Edgar se protégeait le visage des mains tandis que les ronces déchiraient ses vêtements. De temps à autre, il s'arrêtait pour appeler les chiens en frappant dans ses mains. Ils déboulaient, frottaient leurs museaux et leurs babines contre sa paume et disparaissaient à nouveau, sûrs d'eux dans la nuit. Il les suivait du regard, ombres parmi les ombres avant de se remettre en route. Il était environné de lucioles. Les voix qui les appelaient s'étaient perdues dans l'écorce de troncs d'arbres qui se balançaient dans la brise nocturne comme des coques de navire. Sans savoir pourquoi, il était certain qu'ils n'avaient pas tourné en rond. Le sens du vent, probablement, ou les rayons de lune qui se projetaient à l'ouest. Lorsqu'un bosquet de bouleaux surgit devant lui, là où il s'attendait à une brèche, il comprit qu'il était arrivé au bout du chemin ou qu'il s'en était éloigné.

Auteur: Wroblewski David

Info: L'Histoire d'Edgar Sawtelle

[ forêt ]

 

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