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psychanalyse

Le rôle de l'anima* (...) constitue, dans l'inconscient masculin, l'archétype de la féminité; (...)
L'anima, c'est le socle psychique de la Fiancée du Cantique des Cantiques et de la Jérusalem Céleste; de la Sophia, fille de Dieu de la Gnose valentinienne; de Fatima, la fille du Prophète dans l'islam mystique; de la Dame de l'Amour courtois... mais aussi, dans ses émergences individuelles, l'Aurélia de Nerval, ou la Salomé avec qui Jung s'entretient pendant sa propre traversée nocturne.

Auteur: Tardan-Masquelier Ysé

Info: Jung et la question du sacré, *élément féminin en chaque homme

[ littérature ]

 

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déclarations d'amour

Je suis à mon bien-aimé, et son désir se porte vers moi. Viens, mon bien-aimé, sortons aux champs, passons la nuit dans les villages. Nous nous lèverons dès le matin, pour aller aux vignes ; nous verrons si la vigne bourgeonne, si la fleur s'ouvre, si les grenadiers s'épanouissent : là je te donnerai mes amours. Les mandragores donnent leur parfum ; et à nos portes il y a tous les fruits exquis, nouveaux et anciens : mon bien-aimé, je les ai gardés pour toi !

Auteur: Cantique des Cantiques

Info: Extraits du Chapitre 7, 10 à 13

 

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déclarations d'amour

Voici, tu es belle, mon amie ; voici, tu es belle ! Tes yeux sont des colombes derrière ton voile ; tes cheveux sont comme un troupeau de chèvres sur les pentes de la montagne de Galaad. Tes dents sont comme un troupeau de brebis tondues, qui montent du lavoir, qui toutes ont des jumeaux, pas une d'elles n'est stérile. Tes lèvres sont comme un fil écarlate, et ta bouche est agréable ; ta joue est comme un quartier de grenade derrière ton voile. Ton cou est comme la tour de David, bâtie pour y suspendre des armures ; mille boucliers y sont suspendus, tous les pavois des vaillants hommes. Tes deux seins sont comme deux faons jumeaux d'une gazelle, qui paissent parmi les lis.

Auteur: Cantique des Cantiques

Info: Extraits du chapitre 4, 1 à 5

 

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monisme

L’amour se suffit à lui-même, il plaît par lui-même et pour lui-même. Il est à lui-même son mérite, à lui-même sa récompense. L’amour ne cherche hors de lui-même ni sa raison d’être ni son fruit. Son fruit, c’est l’amour même. J’aime parce que j’aime, j’aime pour aimer ! Quelle grande chose que l’amour, si du moins il remonte à Dieu, son principe, s’il retourne à son origine, s’il reflue vers sa source, pour y puiser toujours son jaillissement. De tous les mouvements de l’âme, de ses sentiments, de ses affections, seul l’amour permet à la créature de répondre à son Créateur, non pas certes d’égal à égal, mais tout de même dans une réciprocité de ressemblance. [...] Car dans son amour, Dieu ne veut rien d’autre que d’être aimé. Il n’aime que pour qu’on l’aime. Car il le sait : ceux qui l’aiment trouvent précisément dans cet amour la plénitude de la joie. Oui, quelle grande chose que l’amour !

Auteur: Clairvaux Bernard de

Info: Sermon sur le Cantique des Cantiques

[ infini ] [ divin ] [ dévotion ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

amour

Ton corps muet au bord des nuits, c’est candeur –

tes cheveux quand ils infusent dans les bassines de

lait pleine lune, alors la nacre – tes clavicules trop

fines – tes jambes à peine cuites – J’y veille et

j’affleure... Car quand tu te montres le jour, alors

les fleurs : béates.



Les alvéoles de ta peau, c’est dentelle, personne ne

le sait – tes cils emmêlés, c’est l’empire de tes

larmes, je l’ai vu.



J’ai cherché la beauté des autres, rien du tout.



Puisse ton odeur être celle du foin frais, car tes

lèvres, elles, me criaient déjà d’autres vendanges.

Sur ta nuque j’avais trouvé les effluves d’un autre

possible.



Ta voix brune quand tu dis bonsoir, c’est cantique

des cantiques et tes yeux clair de lune tous me l’ont

dit c’est l’éclipse mi-mars... Car quand tu te montres

la nuit, alors les étoiles : béates.

Auteur: Rouyau Mathilde

Info:

[ poème ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

colonialisme

Il avait cent ans d’avance quand il dénonçait la déculturation à l’œuvre aux Marquises : " Les missionnaires ont considéré que de sculpter, décorer, c’était le fétichisme, c’était offenser le Dieu des chrétiens. Tout est là, et les malheureux se sont soumis. La nouvelle génération, depuis le berceau, chante dans un français incompréhensible les cantiques, récite le catéchisme. Si une jeune fille ayant cueilli des fleurs fait artistiquement une jolie couronne et la met sur la tête, Monseigneur se fâche ! Bientôt le Marquisien sera incapable de monter à un cocotier, incapable d’aller dans la montagne chercher les bananes sauvages qui peuvent le nourrir. L’enfant, retenu à l’école, privé d’exercices corporels, le corps (histoire de décence) toujours vêtu, devient délicat, incapable de supporter la nuit dans la montagne. Ils commencent à porter tous des souliers, et leurs pieds, désormais fragiles, ne pourront courir dans les rudes sentiers, traverser les torrents sur les cailloux. Ainsi nous assistons à ce triste spectacle qui est l’extinction de la race en grande partie poitrinaire, les reins inféconds et les ovaires détruits par le mercure. "

Auteur: Gauguin Paul

Info: Relevé par Laure Dominique Agniel dans " PG : Une vie "

[ abrutissement ] [ religion importée ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

déclarations d'amour

Que tes pieds sont beaux dans ta chaussure, fille de prince ! Les contours de tes hanches sont comme des joyaux, ouvrage des mains d'un artiste. Ton nombril est une coupe arrondie, où le vin aromatique ne manque pas ; ton ventre, un tas de froment, entouré de lis. Tes deux seins sont comme deux faons jumeaux d'une gazelle. Ton cou est comme une tour d'ivoire ; tes yeux sont comme les étangs [qui sont] à Hesbon, vers la porte de Bath-Rabbim ; ton nez est comme la tour du Liban, qui regarde vers Damas ; ta tête, sur toi, comme le Carmel, et les cheveux de ta tête comme la pourpre. Un roi est enchaîné par [tes] boucles. Que tu es belle, et que tu es agréable, mon amour, dans tes délices ! Ta taille ressemble à un palmier, et tes seins à des grappes. J'ai dit : Je monterai sur le palmier, je saisirai ses rameaux ; et que tes seins soient comme les grappes de la vigne, et le parfum de ton nez comme des pommes.

Auteur: La Bible

Info: Cantique des Cantiques, Extraits du Chapitre 7, 1 à 8

[ . ]

 

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déclarations d'amour

Je vous adjure, filles de Jérusalem, si vous trouvez mon bien-aimé, que lui direz-vous ? Que je suis malade d'amour. Ton bien-aimé qu'est-il de plus qu'un autre bien-aimé, ô la plus belle parmi les femmes ? Ton bien-aimé qu'est-il de plus qu'un autre bien-aimé, que tu nous adjures ainsi ?... Mon bien-aimé est blanc et vermeil, un porte-bannière entre dix mille. Sa tête est un or très fin ; ses boucles sont flottantes, noires comme un corbeau ; ses yeux,
comme des colombes près des ruisseaux d'eau, baignés dans le lait, bien enchâssés; ses joues, comme des parterres d'aromates, des corbeilles de fleurs parfumées ; ses lèvres, des lis distillant une myrrhe limpide ; ses mains, des rondelles d'or, où sont enchâssés des chrysolithes ; son ventre, un ivoire poli, couvert de saphirs ; ses jambes, des colonnes de marbre blanc, reposant sur des socles d'or fin ; son port, comme le Liban, distingué comme les cèdres ; son palais est plein de douceur, et toute sa personne est désirable. Tel est mon bien-aimé, tel est mon ami, filles de Jérusalem !

Auteur: La Bible

Info: Cantique des Cantiques, Extraits du chapitre 5, 8 à 16

[ . ]

 

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déclarations d'amour

Tu es toute belle, mon amie, et en toi il n'y a point de défaut. Viens avec moi du Liban, ma fiancée, viens du Liban avec moi ; regarde du sommet de l'Amana, du sommet du Senir et de l'Hermon, des tanières des lions, des montagnes des léopards. Tu m'as ravi le coeur, ma soeur, ma fiancée ; tu m'as ravi le coeur par l'un de tes yeux, par l'un des colliers de ton cou.
Que de charme ont tes amours, ma soeur, ma fiancée ! Que tes amours sont meilleures que le vin, et l'odeur de tes parfums plus que tous les aromates !. Tes lèvres, ma fiancée, distillent le miel ; sous ta langue il y a du miel et du lait, et l'odeur de tes vêtements est comme l'odeur du Liban. Tu es un jardin clos, ma soeur, ma fiancée, une source fermée, une fontaine scellée. Tes plants sont un paradis de grenadiers et de fruits exquis, de henné et de nard, de nard et de safran, de roseau odorant et de cinnamome, avec tous les arbres à encens ; de myrrhe et d'aloès, avec tous les principaux aromates.

Auteur: Cantique des Cantiques

Info: Extraits du chapitre 4, 7 à 14

 

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théologien protestant

[...] rien ne permet d’affirmer que Luther fut un moderniste avant la lettre, car il ne fut nullement mondain et ne cherchait à plaire à personne, ses innovations furent certes des plus audacieuses, [...] mais elles furent chrétiennes et rien d’autre ; elles ne devaient rien à aucune philosophie ni à aucun scientisme. Il refusait Rome, non parce qu’elle était trop spirituelle, mais au contraire parce qu’elle lui paraissait trop mondaine ; trop "selon la chair" et non "selon l’esprit", selon son optique particulière.

Le mystique de Wittenberg fut un Germain sémitisé par le Christianisme ; et il fut représentatif sous les deux rapports : foncièrement germain, il aimait ce qui est sincère et intérieur, non habile ni formalise ; sémite d’esprit, il n’admettait que la Révélation et la foi et ne voulait entendre parler ni d’Aristote ni des scolastiques. D’une part, il y avait dans sa nature quelque chose de robuste et de puissant (gewaltig), avec un complément de poésie et de douceur (Innigkeit) ; d’autre part, il fut un volontariste et un individualiste qui n’attendait rien ni de l’intellectualité ni de la métaphysique. [...]

Le message de Luther s’exprime substantiellement dans deux legs, qui témoignent de la personnalité de l’auteur et auxquels il est impossible de dénier la grandeur et l’efficacité : la Bible allemande et les cantiques. Sa traduction de l’Écriture, bien que conditionnée en quelques endroits par sa perspective doctrinale, est un joyau à la fois de langage et de piété ; pour ce qui est des cantiques, [...] [ils] sont devenus un élément fondamental du culte, et ils ont été pour l’Évangélisme un facteur puissant d’expansion.

Auteur: Schuon Frithjof

Info: Dans "Christianisme/Islam", éditions Archè Milano, 1981, pages 46-47

[ portrait psychologique ] [ réforme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson