Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 6
Temps de recherche: 0.0283s

rapports humains

Je me contentais, en effet, d'enfiler ces perles que sont les rumeurs, les propos captés dans la rue ou dans les bars, les commentaires de mes proches, notamment Man Édouarlise, Lisette et Bec-en-or, que je mélangeais avec mes propres intuitions, le tout passé à la poêle de mon imagination...

Auteur: Confiant Raphaël

Info: La Jarre d'or

[ mémoire ] [ gamberge ] [ communication ] [ construction ] [ vivre ]

 

Commentaires: 0

sciences

"Un homme peut à la mesure de son cerveau", a dit Spinoza. Il se trouve que nos grands penseurs en biologie, et plus particulièrement en neuro-biologie, se trouvent être des hommes qui ne croient qu'au corps physique; hors de lui pas de conscience, pas de pensée. Leur logique réductrice leur fait étudier des téléviseurs (les corps) et non les programmes ! Il est bien entendu qu'en l'absence de téléviseurs, il n'y a plus de télévision et que le téléviseur ne sécrète pas les programmes. Cependant, ces derniers sont les plus importants, car ils circulent partout, attendant d'être captés, et le téléviseur tout comme le corps n'est jamais qu'un support d'information.

Auteur: Bousquet Jacqueline

Info: Science dans la lumière

[ biophysique ] [ projectionniste ] [ chair-esprit ]

 

Commentaires: 0

perception des couleurs

Cette propriété très importante des bâtonnets, et d'ailleurs aussi de chaque type de cône, cette limitation de la production à une seule dimension de variation, peut être nommée principe d'univariance et être énoncée ainsi : "Le rendement d'un récepteur dépend de sa capture quantique, mais pas de quels quanta sont captés." ... La théorie de Young sur la vision des couleurs peut maintenant être formulée en termes de pigments coniques. "Il existe trois classes de cônes photorécepteurs contenant chacun un pigment visuel différent. Le rendement de chaque cône est univariant, et dépend simplement de la capture quantique de son pigment. Notre sensation de couleur dépend des rapports de ces trois sorties de cônes".  

Auteur: Rushton William Albert Hugh

Info: Principle of Univariance, concerning color vision, as stated in Lecture to a meeting of the Physiological Society at Chelsea College, London (17 Apr 1970), and reported in 'Pigments and Signals in Colour Vision', The Journal of Physiology (1972), 220 No. 3, 4P.

[ cognition ] [ synthèses additive et soustractive ] [ triade ] [ photonique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

techno-dépendance

Dans le wagon, les passagers ont ouvert leur ordinateur portable sur la tablette. Ils regardent un film, ils remplissent des tableaux, ils rédigent un mail. D’autres ont les yeux rivés sur leur téléphone. Ils sont tous captés. Il n’y a plus de corps sans son extension, parmi les individus qui peuvent se payer un billet de train. Il y a bien un homme, à quelques sièges de là, la cinquantaine, qui lit son journal, à l’ancienne. Il gêne légèrement son voisin, avec le coude, quand il tourne une page. Il est le seul qui ne ferme pas sa vision par un écran. Même l’enfant de cinq ans ne dérange personne en braillant dans les couloirs, car il semble hypnotisé par un dessin animé. A ses côtés, la mère regarde ce qu’il regarde, sans le casque, elle n’a pas une seconde à perdre pour le paysage, et encore moins pour ce qui l’entoure.

Auteur: Despentes Virginie

Info: Vernon Subutex, tome 3

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

citation s'appliquant à ce logiciel

Une vérité qui n'est pas de simple logique, comme "il est mort donc il n'est plus là" est toujours éphémère. Ce qu'on pourra aussi nommer "la moins mauvaise approximation de l'exactitude", est donc très très souvent un point de vue fugace sur une situation qui ne l'est pas moins.

Nous avons alors la littérature, qui permet de retranscrire telle ou telle appréciation/formulation d'une situation, de la figer, la ralentir, l'observer sous plusieurs angles, etc... Nous voilà avec un extrait.

Tel est un des objectifs principaux de FLP : capturer ces instants verbalisés du réel (ou pas), figés par le langage et le talent des écrivants. Et puis, une fois captés par l'esprit du lecteur, les insérer dans le corpus de la base de données de manière... comment dire ? ... intelligente. En s'appuyant sur le langage, le sens des mots et des phrases.

Que signifie ceci ? Eh bien que la personne qui insert un extrait sur FLP doit y mettre du sien, prenne de temps de la distanciation, le relise, y réfléchisse... tout ça afin de confronter sa réflexivité propre avec les règles d'étiquetage et d'insertion des auteurs... Ensuite une discussion pourra éventuellement s'installer avec d'autres, modérateurs parfois, sur la signification de l'extrait (au sens du signe de Pierce) ou sur son étiquetage, voire ses sources, la qualité d'une traduction... .

Rien n'est arrêté, rien ne le sera jamais. FLP est un espace où tout extrait/signe peut être stocké et "rangé". Ensemble. L'aventure, le jeu, continuent. .

Auteur: Mg

Info: 12 déc 2019

[ . ]

 
Commentaires: 1
Ajouté à la BD par miguel

homme-machine

Quand l'ordinateur façonne sa propre compréhension du monde
Des ordinateurs capables de regrouper, à partir d'une seule photo de vous, toutes les informations que contient votre empreinte numérique... Des machines aptes à auto générer des résumés à partir de textes complexes, ou encore en mesure de détecter un problème de santé à partir de l'imagerie médicale sans l'aide d'un médecin...
Le mariage des deux sciences que sont l'intelligence artificielle et le traitement des métadonnées est consommé. Et, si leur progéniture technologique est déjà parmi nous sous différentes formes, on prévoit que leurs futurs rejetons révolutionneront encore bien davantage notre quotidien.
C'est ce que prédit notamment Yoshua Bengio, professeur au Département d'informatique et de recherche opérationnelle (DIRO) de l'Université de Montréal et directeur de l'Institut des algorithmes d'apprentissage de Montréal. Cet organisme compte près de 70 chercheurs, ce qui en fait le plus grand groupe de recherche en apprentissage profond (deep learning) du monde dont les activités sont concentrées en un seul endroit.
Les conséquences des avancées scientifiques actuelles et à venir sont encore difficiles à imaginer, mais l'explosion du volume de données numériques à traiter pose tout un défi : selon une estimation d'IBM, les échanges de données sur Internet devraient dépasser le zettaoctet, soit un milliard de fois la capacité annuelle d'un disque domestique...
Comment l'intelligence artificielle - IA pour les intimes - permettra-t-elle de traiter ces informations et de les utiliser à bon escient ?
Avant de répondre à la question, clarifions d'abord ce qu'on entend par "intelligence". Le célèbre psychologue suisse Jean Piaget en avait résumé une définition très imagée : "L'intelligence n'est pas ce qu'on sait, mais ce qu'on fait quand on ne sait pas." Plusieurs décennies plus tard, Yoshua Bengio applique cette définition à l'intelligence artificielle.
Apprentissage profond
Inspiré par les théories connexionnistes, Yoshua Bengio ainsi que les chercheurs Geoffrey Hinton et Yann LeCun ont donné naissance, il y a 10 ans, aux algorithmes d'apprentissage profond. Il s'agit de réseaux de neurones artificiels dont le nombre de couches plus élevé permet de représenter des concepts plus abstraits et donc d'apprendre mieux. Chaque couche se construit sur la précédente et combine les concepts plus simples captés à la couche précédente.
Par exemple, au cours des dernières années, différents chercheurs ont tenté d'améliorer la capacité de l'ordinateur à traiter le langage naturel, selon le concept de représentation distribuée : on associe chaque mot à une représentation, puis on utilise les neurones pour obtenir la probabilité du prochain mot.
"On crée de la sorte des relations sémantiques, explique M. Bengio. Si l'on dit "chien" dans une phrase, il est fort possible que cette phrase demeure correcte même si l'on remplace "chien" par "chat", puisque ces mots partagent de nombreux attributs sémantiques : l'ordinateur découvre des attributs communs et, par une forme de déduction, il devient capable d'opérer des transformations successives qui permettent par exemple à l'ordinateur de traduire d'une langue vers une autre."
De sorte que, là où il fallait auparavant plusieurs êtres humains pour montrer à l'ordinateur comment acquérir des connaissances, celui-ci est de plus en plus apte à façonner lui-même sa propre compréhension du monde. C'est là le propre de l'apprentissage profond.
Quelques applications actuelles
Combinée avec les avancées en recherche opérationnelle et les métadonnées, l'intelligence artificielle est déjà présente dans notre vie sous diverses formes. Il n'y a qu'à penser à la façon dont on peut désormais interagir verbalement avec son téléphone portable pour lui faire accomplir une tâche, comme lui demander d'avertir notre conjoint qu'on sera en retard, lui faire ajouter un rendez-vous à notre agenda ou, encore, lui demander de nous suggérer un restaurant italien à proximité de l'endroit où l'on se trouve... Il peut même vous indiquer qu'il est temps de partir pour l'aéroport en raison de la circulation automobile difficile du moment pour peu que vous lui ayez indiqué l'heure de votre vol !
"Ce n'est pas encore une conversation soutenue avec l'ordinateur, mais c'est un début et les recherches se poursuivent", indique de son côté Guy Lapalme, professeur et chercheur au laboratoire de Recherche appliquée en linguistique informatique de l'UdeM, spécialisé entre autres en génération interactive du langage et en outils d'aide à la traduction.
Et maintenant la recherche porte sur la combinaison langage et image. "Après un entraînement au cours duquel l'ordinateur a appris en visionnant plus de 80 000 photos associées chacune à cinq phrases descriptives, il est à présent en mesure de mettre lui-même par écrit ce que l'image évoque; il y a deux ans à peine, je n'aurais pas cru qu'il était possible d'en arriver là", mentionne M. Bengio, qui collabore régulièrement avec le Massachusetts Institute of Technology, Facebook ou Google.
"Nous avons fait de grands progrès récemment, mais nous sommes loin, très loin, de reproduire l'intelligence humaine, rassure l'éminent chercheur. Je dirais que nous avons peut-être atteint le degré d'intelligence d'une grenouille ou d'un insecte, et encore, avec plusieurs imperfections..."

Auteur: Internet

Info: 9 oct. 2015

[ Internet ] [ évolution ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0