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adaptation

Un artiste est quelqu'un qui a réussi à transformer des défauts caractériels en qualités professionnelles.

Auteur: Bouvard Philippe

Info: Maximes au minimum, p.15, Robert Laffont, 1984

[ tirer profit ]

 

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préjugé moral

Car qui pourra dire que saisir une occasion est inévitablement la façon de vivre adaptée, désirable et appropriée ? Pour le type caractériel masochique, négliger l’occasion ou même renoncer peut représenter sa destinée. 

Auteur: Glover Edward

Info: Dans "Freud ou Jung ?", trad. Lucy Jones, P.U.F., Paris, 1954, page 109

[ exceptions ] [ refuser ] [ attentisme ]

 

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humour

Au bout du chemin, un panneau en bois : "Chien lunatique."
– C’est quoi, un chien lunatique ? je demande à Gauthier.
– Un jour, il vous renifle l’entrejambe en remuant la queue, et le lendemain il vous mort dans les roubignoles.
– C’est une blague ?
– Non, une image. Il n’est pas méchant, mais il garde la ferme.
Allons bon ! Une fermière caractérielle, un chien lunatique ! Et ses vaches, elles sont schizophrènes ?!

Auteur: Ledig Agnès

Info: Marie d'en haut

[ homme-animal ]

 

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administration

Les Vogons. Une des races les plus antipathiques de la galaxie. Pas méchants mais caractériels, bureaucrates, psychorigides au coeur de marbre. Un Vogon ne lèverait pas le petit doigt pour sauver sa propre grand mère au prise avec une blatte à griffes, la féroce bête de Thral, sans une autorisation en trois exemplaires, signée, transmise, approuvée, rediscutée, perdue, retrouvée, soumise au vote populaire, reperdue et finalement enterrée sous un amas de compost pendant trois mois et recyclée en allume feu.

Auteur: Adams Douglas

Info: le guide du routard galactique

[ science-fiction ]

 

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types psychologiques

En dépit des permutations et des combinaisons en apparence illimitées que permettent ses catégories double, quadruple et octuple, le caractère humain est vu par le jungien sous l’aspect de cercles, de quadrants, de points cardinaux, et de polarités. Et bien qu’il soit fait grand état des concepts d’énergie et d’adaptation, ses types caractériels sont essentiellement statiques. Le caractère est comme un gâteau à diviser en deux, quatre, huit, seize ou n tranches selon la frugalité ou la persévérance du dispensateur jungien. 

Auteur: Glover Edward

Info: Dans "Freud ou Jung ?", trad. Lucy Jones, P.U.F., Paris, 1954, page 82

[ archétypiques ] [ critique ]

 

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trisomie 21

Les enfants mongoliens sont beaucoup plus sensibles à leurs parents, et mettent beaucoup plus longtemps que les autres à se faire des amis. Leurs parents, fratries, grands-parents, restent les pôles dominants de leur sensibilité. Et il est dommage que les parents, passé le choc et l’épreuve que la naissance d’un enfant mongolien représente, que les parents ne sachent pas toujours découvrir le trésor de cœur de ces enfants, leur grande sensibilité et aussi cette grande capacité de tolérance, d’indulgence même, qu’ils ont à l’égard des écarts caractériels de leurs parents […]. Il faut, avec un enfant mongolien, réparer très vite par la tendresse une blessure qu’on peut lui avoir faite, parce qu’il est blessé vivement.

Auteur: Dolto Françoise

Info: Dans "Lorsque l'enfant paraît", tome 3, éditions du Seuil, 1979, pages 111-112

[ conseils ] [ spécificités du caractère ]

 

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handicap

Un enfant qui n’a qu’un bras peut, avec ce bras, arriver à la manipulation des objets qui lui sont nécessaire. Ce qui rend l’enfant mal socialisé, voire caractériel, avec une image du corps malsaine, non castrable au moment du sevrage oral, puis de la castration anale (agir autonome) par rapport à sa mère et qui le laisse en dépendance par rapport à elle, en fixation philique ou phobique, c’est que sa mère n’ait jamais voulu lui parler de son infirmité, alors qu’il observe la différence entre son corps et celui des autres enfants.

L’évolution saine de ce sujet, symbolisée par une image du corps non infirme, dépend donc de la relation émotionnelle de ses parents à sa personne : de ce que des informations véridiques, en paroles, lui sont délivrées très précocement, concernant son état physique d’infirme. Ces échanges humanisants – ou au contraire, leur absence, déshumanisante – proviennent de ce que les parents ont – ou non – accepté l’infirmité du corps de leur enfant. Sont-ils culpabilisés dans leur génitalité ? Sont-ils angoissés ? Cet enfant se trouve-t-il narcissisé d’être aimé tel qu’il est, ou, au contraire, dénarcissisé dans sa valeur d’interlocuteur qui, en tant qu’infirme, n’est pas aimé, dont l’infirmité n’est pas reconnue ni parlée ? [...] S’il est reconnu comme sujet de ses désirs, symbole de la parole conjointement accordée de deux humains tutélaires, qui sont responsables de sa naissance et qui l’aiment dans cette réalité sienne, qu’ils ne cherchent pas à lui faire oublier, ses parents (puis ses éducateurs) pourront donner à ses questions, par des médiations de langage et de façon pour eux inconsciente, la structure d’une image du corps saine. "Si tu étais un oiseau, tu pourrais voler..." "Si tu avais des pieds, des mains, tu pourrais faire comme ce petit garçon... tu es aussi malin que lui."

Et l’on voit ces enfants, sans bras ni jambes, arriver à peindre avec la bouche aussi bien que ceux qui ont des mains : et ceux qui n’ont que des pieds arriver à être aussi adroits avec leurs pieds que d’autres le sont avec des mains. Mais cela ne peut se faire que s’ils sont aimés et soutenus dans les moyens qui leur restent pour devenir créateurs, et qui sont représentants de leurs pulsions dans les échanges avec autrui.

Auteur: Dolto Françoise

Info: "L'image inconsciente du corps", éditions du Seuil, 1983, page 20

[ psychanalyse ] [ parents-enfant ] [ éducation ]

 
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architecture sonore

Les intervalles essentiels de la musique sont enracinés dans le discours humain
L'utilisation de 12 intervalles dans la musique de beaucoup de cultures humaines est enracinée dans la façon physique utilisée par notre anatomie vocale pour produire de la parole, selon des chercheurs de Duke University en neurologie cognitive.
Les notes particulières utilisées dans le son musical sonnent juste à nos oreilles en raison du travail spécifique de notre appareil vocal dans toutes les langues humaines, a déclaré Dale Purves, du George Barth Geller Professor for Research in Neurobiology.
Ce n'est pas quelque chose qu'on peut entendre directement, mais quand les bruits de la parole sont examinés avec un analyseur de spectre, les rapports entre les diverses fréquences qu'un individu emploie pour faire le son des voyelles correspond d'une manière quasi parfaite et ordonnée aux rapports entre les 12 notes de la gamme chromatique musicale, dit Purves. Ce travail a été mis en ligne le 24 mai. (téléchargement à http://www.pnas.org/cgi/reprint/0703140104v1)
Purves et les co-auteurs Deborah Ross et Jonathan Choi ont testé leur idée en enregistrant les langues indigènes chinoises et anglaise en faisant dire des bruits de voyelle avec des mots simples ainsi que dans des monologues courts. Ils ont alors comparé les ratios vocaux de fréquence aux ratios numériques qui définissent des notes dans la musique.
La vocalisation humaine vient basiquement des cordes vocales dans le larynx (la pomme d'Adam, dans le cou), qui créent une série de crêtes résonnant puissamment grâce au jet d'air montant des poumons. Ces crêtes de puissance sont alors modifiées par une multitude de moyens spectaculaires comme la déformation du palais mou, de la langue, des lèvres et d'autres parties encore. Notre anatomie vocale est plutôt comme un orgue dont on pourrait étirer, pincer ou élargir les tuyaux. Les anglophones produisent environ 50 bruits différents dans leur langue de cette façon.
Cependant, en dépit de la grande variation en anatomie humaine individuelle, les bruits de la parole produit par différents individus dans différentes langues produisent la même variété de ratios de résonance dit Purves.
Les deux plus basses de ces résonances, appelées formants, sont là pour les voyelles dans la parole. Enlevez ces deux premiers formants et vous ne pourrez rien comprendre de ce qu'une personne dit. La fréquence du premier formant est entre 200 et 1.000 cycles par seconde (hertz) et le deuxième entre 800 et 3.000 hertz.
Quand les chercheurs de Duke ont examiné les rapports de ces deux premiers formants avec les spectres du langage, ils ont constaté que les ratios montraient des relations avec la musique. Par exemple, le rapport des deux premiers formants dans la voyelle anglaise /a/, comme en "physique," pourrait correspondre à l'intervalle musical entre C et A sur un clavier de piano.
"Dans environ 70 pour cent des sons de ces discours, ces ratios tombaient pile sur des intervalles musicaux" dit Purves. "Cette prédominance des intervalles musicaux cachés dans la parole suggère que les notes de la gamme chromatique musicale sonnent juste à nos oreilles parce qu'elles correspondent aux rapports auxquels nous sommes exposés sans arrêt dans nos idiomes, bien que nous soyons tout à fait ignorants de la chose."
Peu de musique, excepté certains morceaux expérimentaux modernes, emploie chacun des 12 tons. La plupart des musiques emploient une gamme diatonique de 7 tons - ou gamme diatonique - pour diviser les octaves, et beaucoup de musique folklorique n'emploient que cinq tons, la gamme pentatonique.
Ces caractériellement correspondent aux ratios des formants les plus répandus dans la parole. Purves et ses collaborateurs travaillent maintenant afin de savoir si dans une culture donnée ou il y a une particularité de ces tons ou formants, ceci est lié aux rapports de formants particulièrement répandus dans la langue maternelle d'un groupe donné.
Purves et ses collaborateurs pensent également que ces résultats peuvent aider à éclairer un débat séculaire ; à savoir quel type d'accordages fonctionne le mieux pour les instruments. Dix des 12 intervalles harmoniques identifiés dans les discours anglais et mandarin ont "la bonne intonation" qui sonne plus juste pour la plupart des musiciens qualifiés. Ils ont trouvé beaucoup moins de correspondances avec d'autres systèmes d'accordages, y compris l'accordage à tempérament égal généralement utilisé aujourd'hui.
L'accordage a tempérament égal, dans lequel chacun des 12 intervalles de la gamme chromatique est exactement le même et un schéma qui permet à un groupe tel qu'un orchestre de jouer ensemble dans différentes clefs et au travers de beaucoup d'octaves. Bien qu'un accordage à tempérament égal sonne bien, c'est juste un compromis par rapport a quelque chose d'origine plus naturelle, vocalement dérivé d'intonation juste, dit Purves.
La prochaine étude de son groupe concernera notre compréhension intuitive comme quoi un morceau musical tend à paraître joyeux s'il est dans une tonalité majeure ou relativement triste dans une tonalité mineure. Ce qui pourrait aussi provenir de la voix humaine, suggère Purves.

Auteur: Fortean Times

Info: From Duke University

[ langage ] [ sciences ]

 

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