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carnivore

On n'a pas toujours été végane. On observe celui qu'on était quelques années plus tôt, mangeant une côte de boeuf, des sardines, du crabe, portant un blouson en cuir, achetant un portefeuille en peau de veau, des chaussures en peau d'agneau. On est incrédule. Il est important de garder en mémoire notre propre expérience de la profondeur de l'aliénation. Ca permet de comprendre que, sur d'autres sujets, nous sommes encore aveugles. Ca invite à l'humilité.

Auteur: Page Martin

Info: Les animaux ne sont pas comestibles, p. 76

[ être humain ] [ évolution ] [ végétarien ]

 

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carnivore naturel

Si tu veux t'obstiner à soutenir que la nature t'a fait pour manger telle viande, tue-la donc toi-même le premier, je dis toi-même, sans user de couperet ni de couteau ni de cognée, mais comme font les loups, les ours et les lions qui, à mesure qu'ils mangent, tuent la bête ; aussi toi, tue-moi un bœuf à force de le mordre à belles dents, ou de la bouche un sanglier, déchire-moi un agneau ou un lièvre à belles griffes, et mange-le encore tout vif, ainsi que font ces bêtes-là. 

Auteur: Plutarque

Info:

 

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chasseur

Ce qu'on peut faire c'est arrêter d'encenser la prédation comme philosophie et comme morale, arrêter de croire à une supériorité des carnivores sur les herbivores. Il y a quelque temps, je racontais à un ami que j'avais donné de l'argent à un refuge pour les lapins (qui accueille les lapins blessés, handicapés, les soigne et les nourrit). Il a rigolé. Je suis sûr que si j'avais dit que je donnais de l'argent pour un refuge accueillant les loups, il n'aurait pas ri. Il aurait posé des questions, il s'y serait intéressé.

Auteur: Page Martin

Info: Les animaux ne sont pas comestibles, p. 222

[ modèle ] [ destructeur ] [ exemple ]

 

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détribalisation

Les villes commencent le jour où on élève les mûrs des Abattoirs, pour dissimuler le sang et les effusions de sang, les cris des animaux, les odeurs et les souillures, au Citadins déjà fragiles devant les Réalités de la campagne. Les mieux lotis habitent le plus loin possible de ce Carnage concentré. Bientôt les Mélancoliques de la campagne convergent vers la ville, tels des corbeaux obscurcissant le Soleil. Les viandes apprêtées font leur apparition au marché, - les saucisses pendent sur fond de Ciel, formant des Lignes de Texte, un Commentaire intestinal cryptique.

Auteur: Pynchon Thomas

Info: Mason et Dixon

[ carnivores inconscients ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

carnivores

Il découvrait la loi de la viande, et la loi de la viande devenait sa loi. Les créatures mouvantes se divisaient pour lui en trois catégories. La première ne comptait que sa mère et lui-même. La deuxième rassemblait les animaux inoffensifs, ceux qu'il pouvait manger sans risques, à condition toutefois de les attraper. La troisième était celle des animaux dangereux, comme le lynx, qui pouvaient, selon les circonstances, être chasseurs ou proies, mangeurs ou mangés. De toute manière, même les petites créatures, de la plus minuscule à la plus gigantesque, obéissaient à la loi unique, immuable, absolue du Wild : mangez ou soyez mangés.

Auteur: London Jack

Info: Croc-Blanc

[ survie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

végétarien

En aucune façon, l'homme n'a la constitution d'un carnivore. Chasse et voracité ne lui sont pas naturelles. L'homme n'a ni les dents acérées ni les griffes pour tuer et déchiqueter sa proie. Au contraire, ses mains sont faites pour cueillir des fruits, des baies et des légumes, et ses dents sont appropriées pour les mâcher. (...) Tout ce dont nous avons besoin pour nous nourrir, nous restaurer et nous régaler est abondamment pourvu dans le magasin inépuisable de la Nature. Quelle vision agréable, plaisante et innocente qu' une table frugalement servie, et quelle différence avec un repas composé de chair animale fumante et massacrée. En résumé, nos vergers offrent tous les délices imaginables, tandis que les abattoirs et les boucheries sont pleins de sang coagulé, et d'une abominable puanteur.

Auteur: Ray John

Info:

 

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végétarien

Il est évident que la nourriture normale de l'homme est végétale... (...) L'amour pour toutes les créatures vivantes est le plus noble attribut de l'homme. (...) La classification des formes, des fonctions organiques et des régimes a montré d'une façon évidente que la nourriture normale de l'humain est végétale comme celle des anthropoïdes et des singes, que nos canines sont moins développées que les leurs, et que nous ne sommes pas destinés à entrer en compétition avec les bêtes sauvages ou les animaux carnivores. (...) Nous avons vu que les sens et les intuitions, les différentes émotions et facultés, comme l'amour et la mémoire, l'attention et la curiosité, l'imitation, la raison, etc, dont l'humain se vante, peuvent être trouvées à l'état naissant ou même pleinement développées, chez les animaux inférieurs. Les animaux, dont nous avons fait nos esclaves et que nous ne voulons pas considérer comme nos égaux.

Auteur: Darwin Charles

Info:

[ évolution ] [ historique ]

 

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nourriture

Quand la guerre s’achève, le fascisme enfin à terre, la viande est rationnée en France à 200 grammes par semaine. Encore ne s’agit-il souvent que de tendons et de mauvaise graisse autours d’os durs comme de la pierre. Le traumatisme - symbolisé par ces tickets de rationnement qui dureront jusqu’en 1949 - permet de mieux comprendre ce qui va suivre. Il n’est pas exagéré de penser qu’une revanche sociale, politique et alimentaire était en gestation dans la terrible décennie qui court entre 1940 et 1949.

[…] la viande, symbole universel de la bonne santé, la viande sort du conflit tout auréolée d’un prestige inouï. Elle a été, pendant l’Occupation, la marque de l’infamie, des mercantis, du marché noir. Mais aussi celle de la survie, sans doute même du bonheur. Et après 1944, quand les Français découvrent le beef, cette incroyable abondance de bœuf made in America que transportent avec eux les soldats alliés, elle devient aussi le symbole de la liberté.

Auteur: Nicolino Fabrice

Info: Bidoche

[ compensation ] [ sociologie ] [ carnivores ]

 

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végétarien

Il n'y a plus de fermiers, mais des managers, des usines d'élevage, d'abattage, de découpe et de conditionnement dont les responsables n'ont plus aucune notion de ce qu'est un animal. Ils n'ont qu'une pensée : comment gagner plus en dépensant moins, et s'ils pensent que des animaux malades leur feront gagner plus que des animaux sains, ils le font. S'ils pensent que cela revient moins cher d'élever des animaux hors nature, à l'intérieur, sans voir le jour, ils le font. S'ils pensent qu'on peut les nourrir avec autre chose que de l'herbe et du fourrage, ce que jamais un fermier n'aurait pu penser il y a cinquante ans, ils le font et les nourrissent de maïs ou de tourteaux de soja, ou même de résidus animaux, faisant d'espèces herbivores des carnivores malgré elles. Savez-vous qu'un poulet dans la nature vit dix ans et celui que vous mangez au McDonald's, quarante-cinq jours ? S'il vivait plus longtemps, ses pattes se casseraient sous son poids.

Auteur: Foer Jonathan Safran

Info: Faut-il manger des animaux

[ décadence ]

 

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végétarien

L'anatomie comparée nous enseigne qu'en toute chose, l'homme ressemble aux animaux frugivores et en rien aux carnivores. (...) Ce n'est qu'en déguisant la chair morte rendue plus tendre par des préparatifs culinaires qu'elle est susceptible d'être mastiquée et digérée par l'humain chez qui, de la sorte, la vue des viandes crues et saignantes, n'excite pas l'horreur et le dégoût. (...) La nourriture naturelle de l'humain, au regard de sa structure, devrait consister en fruits, racines et légumes. (...) L'humain apparaît organisé pour se nourrir de fruits, racines, et des parties succulentes des légumes. Ses mâchoires courtes, de force moyenne, ses canines de même longueur que ses autres dents, et ses molaires tubéreuses ne lui permettent pas de mâcher de l'herbe ou de dévorer de la viande sans préparer ces nourritures en les cuisant. Ses organes sont formés en accord avec la disposition de ses dents. Son estomac est simple et son conduit intestinal est de longueur moyenne et très bien ancré à son gros intestin.

Auteur: Cuvier Georges

Info:

 

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