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police de caractères

Charlemagne savait que dans les "scriptoria" des grands monastères, on commençait à utiliser une nouvelle écriture, mise au point vers 780, peut-être à Corbie et qui par la suite reçut, en l'honneur du roi, le nom de "caroline". Cette minuscule de petit module, régulière, séparant les espaces entre les mots, a été adoptée peu à peu, pour s'imposer dans tout l'Occident et même parvenir jusqu'à nous. En effet les premiers imprimeurs de la Renaissance ont tant admiré la caroline qu'ils l'ont adoptée et qu'elle est devenue le bas-de-casse de la typographie actuelle.

Auteur: Riché Pierre

Info: Les Carolingiens: Une famille qui fit l'Europe

[ historique ]

 

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gêne

Elle dépose sur le comptoir une pile de livres avec le naturel de quelqu'un qui achèterait un pack de six litres de lait. [...] Charles Bukowski est le premier de la pile, 'Le capitaine est parti déjeuner et les marins se sont emparés du bateau'.
- Je ne suis pas le genre de fille qui achète du Bukowski juste pour acheter du Bukowski, entendons-nous bien.
- Je vous entends parfaitement. Mais vous pouvez vous détendre, je ne juge jamais personne sur ses lectures.
- Alors, tous mes efforts n'auront servi à rien, dit-elle.

Auteur: Kepnes Caroline

Info: Parfaite

[ regard des autres ]

 

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anachronique

Il s’est trompé d’époque en venant au monde, face à un type comme lui, on a le choix : être pris de pitié, ou lui voler son portefeuille. [...] Je lui dis tout le temps qu’il devrait bosser dans une maison de retraite, je suis parfaitement sincère. Il pourrait être DJ pour des gens en fauteuils roulants ou qui sont obligés de se déplacer avec des bonbonnes d’oxygène. Des gens avec des bites molles qui sentiraient la camomille et des pauvres vagins asséchés pour qui il ferait naître une étincelle tant il est totalement, complètement, tragiquement d’une époque révolue.

Auteur: Kepnes Caroline

Info: Parfaite

[ personnage ] [ déphasé temporel ]

 

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femmes-par-femmes

Elle posait toujours un livre sur le comptoir pour que tous sachent qu'elle lisait Edwige Danticat ou n'importe quelle autre auteure appartenant à une minorité et qui était la sensation du moment. Et elle lisait le New Yorker, ce qui impliquait que 98.9% de sa conversation alors qu'elle rangeait ou s'affairait commençait par 'Est-ce que tu as lu cet article du New Yorker... ?' Elle ne tirait jamais la chasse après avoir fait pipi, elle disait que ses parents lui avaient appris à économiser l'eau. Mais sa pisse schlinguait parce qu'elle était végétarienne et qu'elle ne bouffait que des asperges.

Auteur: Kepnes Caroline

Info: Parfaite, p. 135-136

[ intello ]

 

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homme-par-femme

Gueule consumée, peau mal rasée comme barbouillée de cendres, des joues qui pendent. Il sent l’alcool. Paumé dans un endroit pas pour lui, il a vraiment tout du pauvre type. Des fringues façon classique, mais classique cheap. Sans son haleine avinée qui couvre tout, il sentirait l’usure, le râpé, le fond de tiroir et la friperie. Il a l’âge des porcs en crise. Bambi trouve que c’est une pitié, ce vicieux précaire qui, dans un monde idéal, aurait des thunes pour raquer des restos stylés à de jolies loutes trop jeunes comme elle. D’avance, elle sait qu’il n’y aura pas de resto, tout au plus paiera-t-il sa coupe, et ce n’est même pas sûr.

Auteur: Mulder Caroline de

Info: Manger Bambi

[ minable ] [ miteux ]

 

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lecteur

Il passait ses mains dans sa tignasse d'ours brun, tournait lentement ses pages, on le voyait bien qu'il était loin de nous, qu'il voyageait dans la chair des mots, ça se sentait qu'il y prenait une saloperie de plaisir, il aurait fallu nous expliquer comment, à nous autres, comment on pouvait plonger comme ça dans des phrases écrites par d'autres et que ça vous injecte direct du sucre au coeur. J'aurais bien aimé savoir y faire, je sentais que j'aurais pu y trouver quelque chose moi aussi, ça me frustrait. J'ai essayé de lire une ou deux fois, j'ai essayé, quand Roq était pas là. Mais c'était comme de pas réussir à jouir alors j'ai laissé tomber.

Auteur: Hinault Caroline

Info: Solak

[ absorbé ] [ mystère ] [ immersion ]

 

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afrique

Concernant la production du fer, le pays dogon possède un exceptionnel patrimoine. Les vestiges les plus spectaculaires sont d'immenses amas de déchets métallurgiques qui se sont formés au cours de la réduction du minerai. Sur certains sites, des dizaines de milliers de tonnes de scories se sont amoncelées. Parfois, de vieux fourneaux dressent encore fièrement leur cheminée au milieu de ces débris. Ces vestiges sont les témoignages éclatants d'un savoir-faire technique autochtone et de l'immense labeur des hommes au cours des siècles. Ce fer, les forgerons dogon en ont fait des outils agricoles permettant aux paysans de cultiver le sol afin de nourrir leurs familles pendant des siècles. Le fer a façonné à la fois le paysage et la société.

Auteur: Robion-Brunner Caroline

Info: La sidérurgie en Pays dogon, problématiques, premiers résultats et perspectives, Etudes maliennes. 2006, vol. 65, p. 113-126, résumé. avec Sébastien Perret et Vincent Seernels

[ industrie ] [ historique ]

 

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hommes-par-femme

Peut-être y avait-il, dans la vie, des hommes de surface et des hommes de fond. Les hommes de surface, d'envol, de lumière, étaient comme le soleil. Ils vous transportaient, vous emmenaient haut, et loin - une immensité. Mais ils ne pouvaient que cela et vous brûler. Les hommes de fond, marathoniens en vérité, héroïques à leur manière, courageux aussi, étaient ceux du quotidien, ceux de chaque jour, de chaque matin, ceux de l'engagement véritable, là, bien présents, physiquement présents, ceux avec qui on partageait tout, un mal de tête, une inquiétude, une liste de choses à faire, des vacances, la vie de tous les jours. Elle trouvait cela terriblement injuste, mais c'était trop tôt pour penser, réfléchir encore, trop tôt.

Auteur: Bongrand Caroline

Info: Vous aimer, pp 162-163

[ dualité ]

 

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littérature

Nous avons déboulé à Hall's Creek - la première des crottes de mouche signalées comme lieu habité sur ma carte - au son d'un Sweet Caroline remixé de façon très personnelle par Angie. Hall's Creek est le genre de trou dont vous risquez de rater l'entrée si vous avez le malheur de cligner les yeux: une grand-rue et deux transversales, un bureau de poste, une supérette et un pub - au comptoir duquel nous avons ingéré un steak incinéré garni de frites molles. On a fait descendre ce désastre culinaire avec un pack d'Export. Pour impressionner la galerie - moi -, Angie a séché quatre boîtes coup sur coup et a claqué un billet de dix dollars sur le zinc en réclamant six autres bières bien fraîches.
"T'as une sacrée descente ! j'ai fait.
- À Wollanup, on sait lever le coude."

Auteur: Kennedy Douglas

Info: cul-de-sac

[ fast food ]

 

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femmes-entre-elles

– Mais avec Loïc, ça va ?
– Oui… Enfin c’est calme, mais ça va. Rien à signaler. Un peu trop "rien", d’ailleurs.
– Tu insinues quoi ? Vous ne parlez plus ? Tu t’emmerdes ? Ou bien… non ! ne me dis pas que notre petit couple de beaux gosses ne s’éclate plus ensemble ? Pas de feu d’artifice, ces derniers temps ?
– Pas vraiment, non. C’est plutôt pétard mouillé que spectacle pyrotechnique, pour tout te dire.
– Ah merde. Mais pourquoi ?
– Ben, c’est moi, je crois. En fait, je n’ai plus envie.
– Ah, c’est embêtant, en effet. Mais plus envie de lui ?
– Ah non ! Plus envie tout court. Franchement ? La perspective du sexe me fatigue d’avance. Tu me mettrais dans une chambre avec Brad Pitt et George Clooney, eh bien je crois que je demanderais à l’un de me masser les pieds pendant que l’autre me sert un déca avant de me border pour un gros somme.

Auteur: Boudet Caroline

Info: Juste un peu de temps

[ sexualité ] [ libido ]

 

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