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argot

En France, à côté de la langue littéraire qui s'écrit partout et que les gens cultivés ont la prétention de réaliser en parlant, il y a des dialectes...
D'autre part, à l'intérieur d'une seule ville comme Paris, il y a un certain nombre de langues diverses qui se superposent: la langue des salons n'est pas celle des casernes, ni la langue des bourgeois celle des ouvrières.

Auteur: Vendryès Joseph

Info:

[ langages ] [ couches sociales ]

 

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adolescent

- Il n'y a pas de place pour caser mon violoncelle dans ta voiture.
Il se pencha encore, mais cette fois ses lèvres effleurèrent ma joue, tout près de mon oreille. Un frisson parcourut ma peau, hérissant tous les petits poils dans mon dos, sur ma nuque.
- J'en ai une autre. Un grosse. Je suis certain qu'elle te satisfera.
Il se recula, un sourire narquois aux lèvres.

Auteur: Rozenfeld Carina

Info: Phænix, tome 1 : Les cendres de l'oubli

[ émoi ] [ femmes-hommes ]

 

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anecdote

Les îles britanniques deviennent une " vaste caserne ". Les plus nombreux sont de loin les Américains. Près de trois millions de soldats américains passent en Grande-Bretagne entre 1942 et 1945. La présence de tant de jeunes Américains célibataires devient un facteur incontournable de la vie des Britanniques. Ils sont perçus, selon un mot d'esprit anglais de l'époque, comme " suralimentés, surpayés, surexcités, surpayés et sur notre dos."

Auteur: Azéma Jean-Pierre

Info: 6 Juin 1944

[ historique ] [ guerre ]

 

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émulation

La société de la discipline de Foucault, composée d'hôpitaux, d'asiles, de prisons, de casernes et d'usines, n'est plus la société d'aujourd'hui. Elle a été remplacée par une toute autre société, une société des salles de fitness, des tours de bureaux, des banques, des aéroports, des centres commerciaux et des laboratoires de génétique. La société du 21ème siècle n'est plus une société de la discipline mais une société de la performance.

Auteur: Byung-Chul Han

Info: La société de la fatigue

[ sociologie ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

militaire

Il est difficile qu'un homme de vingt ans gagne au séjour des casernes ; quand il ne s'y corrompt pas, il s'y déteste. Jugez en général de la moralité du soldat par la haine qu'il porte à l'uniforme : malheureux ou mauvais sujet, c'est la condition du français sous les drapeaux. Cela ne devrait pas être, mais cela est. Interrogez cent mille hommes, et soyez sûr que pas un ne me démentira.

Auteur: Proudhon Pierre-Joseph

Info: Qu'est-ce que la propriété ? 1840, Paris, M. Rivière 1926 <p.264>

[ armée ]

 

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communisme

Quels sont les avantages du socialisme russe ? Les mêmes que ceux de la caserne : sécurité matérielle, assistance médicale, ordre et discipline.

Et ses inconvénients ? Ce sont à la fois ceux de la démocratie et ceux de la dictature : baisse de la production en quantité comme en qualité, incompétence généralisée, tricherie à tous les échelons, priorité accordée aux industries d’armements, à l’armée et à la police. De plus, interdiction de penser, peur de la vérité, règne du conformisme et de la délation...

Auteur: Gripari Pierre

Info: Dans "La vie, la mort et la résurrection de Socrate-Marie-Gripotard", éditions de la Table Ronde, 1968, page 181

[ critique ] [ totalitarisme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

propreté

Martine avait toujours été plus grande que les autres à l'école. Les traits lourds, elle était souriante et timide, le rouge aux joues dès qu'elle prenait la parole, toujours mal à l'aise dans cette transition difficile : le passage de la vie de ferme à celle de la ville. Leur pavillon était tenu comme une caserne, astiqué comme un bien qu'il faudrait un jour rendre à ses véritables propriétaires. Un canapé et des fauteuils qu'il ne fallait pas risquer d'user en s'asseyant dessus, un drap sur la télévision, des meubles industriels imitation rustique et du carrelage brillant. Rémi suffoquait dès qu'il y mettait les pieds.

Auteur: Varenne Antonin

Info: Battues, p. 58

[ ménage ]

 

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sarcasme médiatique

Face aux godillots, grâce aux godillots, la lutte la plus intense, au cours des années 1960, est celle du rire. Pour Le Canard enchaîné, de Gaulle est l'adversaire idéal. Militaire, il concentre les attaques de la tradition antimilitariste du journal, notamment celle de son rédacteur en chef, Robert Tréno. Ce dernier, au journal depuis 1924, d'abord comme correcteur, ensuite comme rédacteur à partir de 1932, prend les rênes de la publication en 1953, et l'oriente délibérément vers l'antigaullisme satirique. Tréno écrit en mai 1966 : "De Gaulle, c'est la république dominée, subjuguée par un militaire. La République de la caserne. La République du sabre."

La méfiance vis-à-vis du képi et des deux étoiles du Général reproduit la défiance que la gauche républicaine à toujours eue face aux aventures militaires en politique, depuis Boulanger et l'affaire Dreyfus jusqu'à Pétain.

Auteur: Baecque Antoine de

Info: Les godillots, p. 228

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

misère

La pauvreté, ce n'est pas la privation. La pauvreté, c'est de n'être jamais seul. Je m'en rends compte maintenant que je suis de l'autre côté. Le pauvre n'a pas droit à la solitude. Il naît à la maternité, avec les autres. Il crève avec les autres, à l'hôpital. Entre la crèche et l'hospice il y a les garderies et les asiles, les taudis et les casernes. Sa vie, de bout en bout, il lui faut la vivre en commun. On joue dans le sable public des squares et sur le trottoir de tout le monde. On couche à dix dans la même pièce. On se heurte dans les escaliers et les couloirs. Et c'est plein de murs, d'escaliers et de couloirs, la pauvreté. Les portes ferment mal. Les murs ne séparent pas. N'importe qui peut entrer chez les autres pour emprunter cent pitance.

Auteur: Hyvernaud Georges

Info: La-Peau-et-les-Os

[ cohue ] [ ennui ]

 

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couple

Les plus fins parmi ses camarades comprenaient qu’il fût las à l’idée de reprendre à zéro une relation, de tout recommencer, de se relancer dans une conquête ou du moins une rencontre. Faire connaissance, se raconter, donner une bonne image de soi, écouter l’autre et s’intéresser à sa vie, s’imaginer y trouver une place. Faire preuve de curiosité, taire ses inquiétudes, dépasser ses doutes, courtiser ou se laisser charmer. Avoir des idées de soirées attrayantes, faire assaut de politesse, d’élégance, d’esprit, de virilité même, donner le change quand on n’y croit pas vraiment. Ce qu’il faut livrer de soi en vue d’une relation amoureuse est énorme et incertain. Et il n’y a pas d’autre façon pour se caser. C’est toujours un peu la même chose, les mêmes regards, les mêmes rires, les mêmes rites du cinéma, du restaurant, du verre dans un bar, sans oublier de payer évidemment, et le concert qu’on aurait séché, l’exposition de peinture à laquelle on n’irait jamais seul.

Auteur: Ferney Alice

Info: L'Intimité

[ efforts ] [ conventions sociales ]

 

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Ajouté à la BD par miguel