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automne

Les feuilles étaient parées de leurs teintes les plus éclatantes, recourbées et cassantes sur les branches noires des arbres. Pourquoi sur cette terre les couleurs étaient-elles si chatoyantes, par quel prodige revêtaient-elles, juste avant de tomber sur le sol, l'intensité et la profondeur des flammes ?

Auteur: Brown Taylor

Info: La poudre et la cendre

[ question ]

 

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recyclage

…en se cassant, les objets fabriqués par les hommes commençaient une nouvelle vie…  Il avait son idée sur la question. Les choses étaient fabriquées pour un usage donné – en particulier, ce que les hommes concevaient comme des outils. Quand un objet se cassait, il échappait enfin à son asservissement aux humains et connaissait pour la première fois la liberté.

Auteur: Yoshida Atsuhiro

Info: Bonne nuit Tokyo

[ réadaptation ] [ bricolage ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

enfance

Je suis passé devant notre maison, j'ai jeté un coup d'oeil sur la liste des noms des locataires actuels. Ils sont toujours là, les M., les W., les R. Treize ans ont passé. Ceux qui étaient jeunes, qui jouaient avec moi dans la rue, doivent être mariés, avoir des enfants, et je me vois débarquant dans leur salle à manger, ramifié par le souvenir, et eux cassant toutes mes branches une à une.

Auteur: Perros Georges

Info: Papiers collés, tome 1, Gallimard, p. 59

[ souvenir ] [ éloignement ]

 

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houille

Un marchand de Wool m’a livré une tonne de charbon. A l’aide d’une simple petite flamme, j’ai libéré les rayons de soleil emmagasinés depuis un million d’années. J’ai réchauffé mes genoux devant ce qui était du bois dans des temps immémoriaux. En cassant un boulet de charbon en deux morceaux, j’ai eu des relations tangibles avec une matière précieuse qui a relié ma petite chambre du premier étage aux torrides et marécageuses forêts d’un incroyable passé.

Auteur: Powys Llewelyn

Info: "Ardente argile" dans "Scènes de chasse en famille", page 267

[ imaginaire ] [ atemporel ] [ combustible fossile ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

pause

Je me tenais à l’ombre de l’arbre dans l’air frais de la rivière et je laissais le son, la brise légère me traverser de leur souffle. J’étais une coquille. Vide. Portez-moi à votre oreille et vous entendrez le ressac lointain d’un océan fantôme. Le néant, c’est tout. La plus infime pression du courant ou de la marée pourrait me renverser, me chavirer. Je m’échouerais. Ici sur le rivage, je m’assècherais et blanchirais et le vent me décaperait et me durcirait, arracherait les fines couches de l’épiderme jusqu’à ce que je sois cassant, de l’épaisseur du papier. Jusqu’à ce que je m’effrite dans le sable. Voilà comment je me sentais. Je dirais que c’était un soulagement enfin de n’avoir rien, rien, mais j’étais trop creux pour assimiler ce soulagement, trop vide pour le porter.

Auteur: Heller Peter

Info: La constellation du chien

[ répit ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

question

L'âme est-elle solide, comme le fer ? Ou est-elle tendre et cassante comme les ailes d'un papillon de nuit dans le bec d'un hibou ? Qui l'a et qui ne l'a pas ? Je n'arrête pas de regarder autour de moi. Le visage de l'orignal est aussi triste que celui de Jésus. Le cygne ouvre lentement ses ailes blanches. À l'automne, l'ours noir transporte les feuilles dans l'obscurité. Une question mène à une autre. A-t'elle une forme ? Comme un iceberg ? Comme l'œil d'un colibri ? A-t-elle un poumon, comme le serpent et le pétoncle ? Pourquoi devrais-je en avoir une, et pas le fourmilier qui aime ses enfants ? Pourquoi devrais-je, et pas le chameau ? Maintenant que j'y pense, qu'en est-il des érables ? Et l'iris bleu ? Et toutes ces petites pierres, assises seules au clair de lune ? Qu'en est-il des roses, des citrons et de leurs feuilles brillantes ? Et l'herbe ?

Auteur: Mary Oliver

Info: Some Questions You Might Ask

[ anthropomorphique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-par-femmes

Il y avait bien des choses que je n'aimais pas chez ma soeur. Quelques années auparavant, j'avais même griffonné des listes entières à ce sujet. Je la détestais pour ses cheveux - longs, raides et épais alors que les miens devenaient cassants dès qu'ils m'arrivaient aux épaules. Je la détestais parce qu'on ne pouvait rien lui dire qu'elle ne sache déjà, et parce que pendant toute ma scolarité les professeurs n'avaient cessé de m'expliquer sur le ton de la confidence à quel point elle était brillante - comme si, par voie de conséquence, son brio ne m'avait pas condamnée à vivre en permanence dans son ombre. Je la détestais parce qu'à l'âge de vingt-six ans, j'étais obligée de vivre dans une chambre minuscule pour qu'elle puisse prendre son fils illégitime avec elle dans la grande chambre. Mais, de temps en temps, j'étais infiniment heureuse qu'elle soit ma soeur.

Auteur: Moyes Jojo

Info: Avant toi, p. 166-167

[ famille ] [ jalousie ]

 

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Australie

En quelques heures, le train était passé d'une chaîne de montagnes à une autre, ne s'arrêtant que quelques minutes dans des petites gares reculées et poussiéreuses, pour prendre quelques passagers.
La jeune femme ne se lassait pas de contempler les moutons broutant l'herbe jaune et cassante. Les montagnes l'avaient éblouie, mais cette terre rouge, ornée d'arbres rabougris, touchait en elle quelque chose de profond. Ses voisins saluèrent avec des cris de plaisir un troupeau de kangourous qui traversait la prairie en bondissant.
La nuit survint rapidement. Grâce à l'obscurité, ajoutée au bercement du train, Jenny réussit à s'endormir.
Dans un flamboiement magique, le jour se leva. Des lambeaux rouge orangé se déployaient au-dessus de la terre et projetaient sur elle leurs nuances chaudes. Jenny but son café en contemplant le ciel incandescent, magnifiant les étendues désolées, où les arbres dressaient bravement sous le soleil leur tronc couleur de cendre, aux feuilles desséchées. Une fois de plus, elle succombait à l'envoûtement qu'exerçait sur elle son pays.

Auteur: McKinley Tamara

Info: La dernière valse de Mathilda

[ voyage ]

 

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culpabilisation

William Atkins, 14 ans, originaire de Sutton Coldfield au Royaume-Uni, voulait savoir s’il était possible qu'un œuf de supermarché soit fécondé ou non. L’adolescent s’est procuré un incubateur sur eBay, ainsi qu’une demi-douzaine d’œufs de canard. Soixante-douze heures après, un cœur battant transparaissait à travers la coquille, et vingt-huit jours plus tard, un caneton apparut.

Le cas de William et son canard peut nous alarmer. Qui ne s’est jamais demandé en cassant en œuf si un poussin allait en sortir? Mais en même temps, nous mangeons souvent des œufs sans vraiment réfléchir à ce qu’ils sont ou pourraient être. "Les gens ont une double relation avec les œufs", explique au Guardian Mark Diacono, auteur du manuel Chicken & Eggs: River Cottage Handbook.

[...]

Votre œuf au plat aurait donc pu avoir un autre destin, même si "tout cela concerne le potentiel plutôt que la réalité, précise Mark Diacono. Ça nous rappelle que les œufs ont la capacité de vivre. Cela ne signifie pas que nous devrions tous devenir des végétaliens, mais ça nous encourage à réévaluer notre relation avec la nourriture."

Auteur: Slate.fr

Info: "Chaque boîte d'oeufs contient-elle un poussin en devenir?", https://www.slate.fr/story/173733/boite-oeufs-poussin-en-devenir?utm_source=Ownpage&_ope=eyJndWlkIjoiZDQ1M2YyYWIyN2FhZWVjYWYzMzU1YzQzOWUyZmI5OGIifQ%3D%3D

[ suspicion généralisée ] [ alimentation ] [ anecdote ]

 
Mis dans la chaine

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Ajouté à la BD par Coli Masson

baise

Je me glissais sur le lit avec mes yeux flasques, avec un understatement qui ne pouvait pas être dit plus clairement. J’enlevais la couverture, et elle était là, et déployait ses jambes, autour de mon corps, et je glissais le plus silencieusement possible en elle, de manière à sentir le fluide de ma queue érigée contre la chatte qui était là comme une fleur couverte de rosée, rouge et ouverte devant moi. Orgasmes glissants et jus et sueur, jusqu’à ce que tout sombre. Je me réveillais lentement au son de The Eternal Herbie Hancock, Jibali, Jibali, et la fumée de la Camel. Je me rappelle la Camel et la voix cassante d’Herbie, You will know when you get there, et une vodka glacée, et corps contre corps, et la bouche et les seins de Nana, et ma langue enroulée autour d’un clitoris qui était, je crois, plus vivant que toute autre chose. Un clitoris qui remuait et mouillait tout seul, sauvage, et ce jus… jus… jus sur mon cou. Et ma queue brillante, dévorée et dévorée. Je présume que nous faisions l’amour et fumions jusqu’à frôler l’anéantissement. En tout cas, la nuit était là. Une nuit de dimanche, mais le nom des jours était sans importance.

Auteur: Eriksen Jens-Martin

Info: Nani

[ fusion ]

 

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Ajouté à la BD par miguel