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quête

Le cinéma, c'est de l'exploration. Pourquoi voudrais-je faire un film sur quelque chose que je comprends déjà ?

Auteur: Cassavetes John

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[ beaux-arts ] [ création ] [ septième art ]

 

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vieillir

L'âge que tu atteins importe peu si tu parvient à garder ton désir d'être créatif, tu maintiens ainsi l'homme-enfant vivant en toi.

Auteur: Cassavetes John

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[ positiver ] [ fraicheur ]

 

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cinéma

Pendant le tournage, je n'écoute pas vraiment le dialogue. Je regarde pour voir si les acteurs communiquent et expriment quelque chose. J'observe juste une conversation. On n'est pas vraiment conscient de ce que les gens disent mais plutôt de ce qu'ils ont l'INTENTION de faire et de ce qu'ils ressentent dans cette scène.

Auteur: Cassavetes John

Info:

[ comédie ] [ langage corporel ]

 
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féminisme

Je m'inquiète beaucoup de la représentation des femmes à l'écran. La situation s'est aggravée plus que jamais et ça concerne les concubines, de tous les milieux, parce que l'unique question est : quand et où iront elles au lit, avec qui et combien de personnes. Ce qui n'a rien à voir avec les rêves des femmes, ou à la femme en tant que rêve, rien à voir avec sa partie excentrique à elle, sa merveille à elle.

Auteur: Cassavetes John

Info:

[ cinéma ] [ femmes-par-hommes ]

 

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cinéma

Je crois vraiment pouvoir prendre n'importe qui et lui faire réaliser une bonne prestation parce que je pense qu'il n'y a rien d'autre à faire que bouger et d'être capable de converser. Donc, si je peux convaincre quelqu'un de ne pas se vêtir particulièrement et de ne pas être une personne qu'il n'est pas, pour être simplement naturel dans des circonstances données, c'est tout ce que jouer signifie pour moi, et je ne pense pas que ce soit très difficile.

Auteur: Cassavetes John

Info:

[ faire l'acteur ] [ comédien ] [ facilité ]

 

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risquer

La plupart des gens ne savent pas ce qu'ils veulent ou ressentent. Et pour tout le monde, moi compris, il est très difficile d'exprimer ce qu'on veut alors que ce qu'on a à dire est douloureux. La chose la plus difficile au monde est de se révéler, de témoigner ce que l'on a à dire.... En tant qu'artiste, j'ai le sentiment que nous devons tenter beaucoup de choses - mais surtout, nous devons oser échouer. Il faut avoir le courage d'être mauvais - être prêt à tout risquer pour vraiment tout exprimer.

Auteur: Cassavetes John

Info:

[ création ]

 
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décalage

Le vieux refrain du père qui tente de partager avec ses mômes les films et les livres qui l’ont marqué quand il avait leur âge. Un truc qui ne marche qu’à moitié. Un soir, je leur ai proposé de voir Le Cercle des poètes disparus. Le film qui a bouleversé mes quinze ans. C’était en 1989. Le mur de Berlin tombait, les Simpson naissaient, Dali et Cassavetes s’éteignaient. Et moi, je devais encore attendre quelques longs mois avant de perdre ma virginité. Dieu que c’était long l’adolescence. Et qu’il fut bon de découvrir Le Cercle des poètes disparus. Je fantasmai longtemps sur ces gamins qui se retrouvaient le soir pour réciter de la poésie, qui tentaient de comprendre l’amour et se promettaient de vivre fort.

Mes enfants avaient les yeux rivés sur l’écran. Personne ne bougeait. Avec eux, j’avais quinze ans. "Cueille dès maintenant les fleurs de la vie.". Je retrouvai intact l’émotion que cette phrase m’avait procurée près de vingt-cinq ans plus tôt. Et quand les élèves se levèrent un à un sur leur banc, déclamant chacun le fameux "Ô Capitaine, mon capitaine", je versai une larme.

- Regarde, y a papa qui pleure, dit ma fille à ses deux frères, qui me regardèrent avec compassion.

- Mais papa, pourquoi tu regardes des films s’ils te font pleurer ? demanda le petit.

- Tu as aimé ce truc quand tu étais ado ? enchaîna l’ainé, incrédule.

- Oui, répondis-je avec aplomb.

- Franchement, je comprends pas qu’on puisse aimer un film sur des mecs qui vont à l’école, lisent des bouquins et montent sur des bancs. Y a pas de bagnole, y a pas de bagarre, y a pas de gros mots. Y a même pas Vin Diesel.

- Ni Dany Boon, conclut le cadet.

Accablé, je décidai de me taire. Après le générique de fin, on a regardé cette pétasse d’Hannah Montana avec ses chansons à la con. Il n’y avait pas de sexe, pas de violence, pas de poésie. Rien. Personne n’a pleuré. Tout le monde était content.

Auteur: Colin Jérôme

Info: Éviter les péages

[ générations ]

 

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