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cataclysmes

C'est dans sa violence que la nature est la plus belle.

Auteur: Raux François

Info:

[ spectaculaires ]

 

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Gaïa

Oui, le but de la Terre n'est pas la vie, ce ne sont pas les hommes. Elle a vécu sans eux, elle vivra sans eux. Ils ne sont que d'éphémères étincelles dans sa vertigineuse révolution.

Unissons-nous, embrassons-nous, mêlons nos cœurs. Tant que la température de la Terre le permet, avant que séismes, cataclysmes, glaces et comètes ne viennent nous anéantir, créons un seul cerveau et un seul cœur pour la Terre, donnons un sens humain au combat surhumain!

Auteur: Kazantzakis Nikos

Info: Ascèse

[ humanité épiphénomène ]

 
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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

morale personnelle

Le souvenir de mon père m'a fait penser à la nature des cataclysmes historiques - révolutions, guerres et autres choses du même genre. Ils sont particulièrement effrayants, non à cause des massacres. Ni même la faim. Mais parce que ce sont les passions humaines les plus viles qui se libèrent. Ce qui, en l'homme, était auparavant endigué par les lois, ressort à la surface. Parce que, pour beaucoup d'individus, seules existent les lois du Code pénal. Ils n'ont pas de règles internes.

Auteur: Vodolazkine Evguéni

Info: L'aviateur

[ éthique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

catastrophisme

Les prévisions les plus pessimistes des modèles climatiques du début de siècle n’arrivaient pas à la cheville de la réalité. Les cataclysmes se succédaient à un rythme effréné. Les scientifiques nommaient ces vagues les "marqueurs de l’effondrement". Au nombre de cinq, ils portaient les doux noms de réchauffement climatique, désagrégation des écosystèmes, montée des eaux, incendies géants et, enfin, dernier en date : rupture du cycle de la matière organique… Le fondateur de la très apocalyptique secte des Témoins des Derniers Jours popularisa, plus tard, un autre terme : les Plaies. Un vocable passé depuis dans le langage courant.

Auteur: Cunge Etienne

Info: Symphonie atomique

[ fin du monde ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

homme-végétal

A force de dialoguer avec cet arbre majestueux [ginkgo biloba ], elle a appris qu'il existait bien avant les dinosaures, qu'il était le "seigneur du temps", et qu'il pouvait vivre plus de quatre mille ans. (...) Elle a aussi appris de lui que, pour survivre à tous les cataclysmes qui ont dévasté la Terre, il n'a jamais arrêté de se transformer. (...) Sélénoï a toujours eu la passion des arbres, qui lui enseignent la notion du temps, sa valeur. Pour elle, ils sont de merveilleux alchimistes qui captent la lumière pour la transformer en matière végétale, mais aussi pour nous faire grandir, nous rappelant que nous sommes comme eux des ponts entre la Terre et le Ciel.

Auteur: Péron Xavier

Info: Tu ne peux pas presser la déesse en lui donnant un coup de coude ! p. 31

[ archange ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

écrivaine-sur-écrivaine

Peu disposée à réserver ses récits aux nobles infortunes des dames à crinolines, elle ne croit pas une seconde devoir se soumettre au diktat de choisir des héros hors du commun. Et si elle plaide la cause des gens ordinaires, c'est qu'à ses yeux l'ordinaire n'est jamais simple. Aux communs, aux laids, à ceux qui n'ont pas été désirés, l'existence réserve aussi des joies et des tristesses. La variété des situations humaines est suffisante à assurer leur complexité. Se souvient-elle de la George française ? Celle-ci jugeait également superflu — ainsi, dans Lucrezia Floriani — d'aller chercher au loin l'extraordinaire. Car "la vie est assez fantasque : il y a assez de désordres, de cataclysmes, d'orages, de désastres et d'imprévus".

Auteur: Ozouf Mona

Info: L'autre George : À la rencontre de George Eliot

[ pragmatique ] [ simenonienne ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

tremblement de terre

Comment d’aussi mélodramatiques phénomènes peuvent-ils encore se produire au milieu de nos civilisations constitutionnelles et régulières ? Cela ne répugne-t-il pas au Sens-commun ! Ces cataclysmes, aujourd’hui sans raison d’être, et qui ont fait leur temps, riment-ils à quelque chose ? Non pas ! Ils choquent, simplement, toutes les idées reçues et ne sauraient qu’exiger une prompte répression. Quoi ! dans notre siècle de lumière, six mille personnes, pour la plupart honorables, ne peuvent innocemment prendre le frais sans être exposées à ce qu’une inopinée trépidation du sol les écrase à l’improviste ?... Je trouve à ceci comme une vague odeur d’obscurantisme. 

Comment soumettre ces secousses aux freins d’une sage réglementation ? les museler, pour ainsi dire, en les classant sous un régime ingénieusement administratif ? ... Il n’y a pas à tergiverser : il faut arriver à ça.

Sinon la Science, qui est tout, absolument tout, finirait par ne plus sembler qu’un leurre – nous assimilant, autant dire, à des jouets de la Mécanique-céleste : - ce qui est inadmissible.

Auteur: Villiers de l'Isle-Adam Auguste de

Info: Dans "Tribulat Bonhomet", Tresse et stock, Paris, 1887, pages 17-18

[ absurde ] [ discours scientifique ] [ contrôle ] [ toute-puissance bureaucratique ] [ séisme ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

évolution

Réponse à la question d'un fils à son père : Quel monde avez-vous transmis, vous : les gens de ta génération ?

- La biologie s’est jouée de nous. Elle pratique la "dépendance de chemin" à grande échelle : ce qui est arrivé est irréversible et ne va aucunement en arrière. D’où le risque de nombreux excès, cataclysmes, épidémies, extinctions, etc.
Ce qui fonctionne dans le vivant réel, 99% du temps, ce sont des "compromis" qui stabilisent le système "malgré" ses risques de grands emportements. Exemple de base : seuls les virus les "moins" virulents font des épidémies, les plus virulents ont le bon goût de tuer les malades trop tôt et sont au finish (modulo les déplacements des humains) moins contagieux.
L’idée d’un "monde qu’on transmet" à nos enfants ne donne donc pas plus de choix que ceux de notre libre arbitre quotidien, toutes les actions ont des portées peu évidentes et des intrications qui modifient sans cesse la portée que nous leur attribuerions si nous pensions en terme de conséquence unique.

Auteur: Timiota

Info: Bog de Paul Jorion, 18 NOVEMBRE 2018 À 21 H 09 MIN

[ complexité ] [ hystérésis ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

prophétie

Tant que la population Chinoise ne s'accroîtra pas à l'excès, elle préfèrera toujours ce sol à d'autres : aucune ambition militaire, aucune croisade politique ne la font fermenter. Il faudrait, pour que le réservoir débordât et que les eaux jaunes descendissent une fois de plus du toit du globe, imaginer une Chine sans guerres, sans épidémies, sans cataclysmes. Alors ces quatre cent millions d'hommes deviendraient un miliard et le monde serait un monde jaune. L'exemple du Japon et son fantastique accroissement, près d'un million de naissances par an, depuis qu'il s'est converti à l'hygiène et à la science moderne, ne permet pas d'en douter.

Aujourd'hui il ne s'agit pas de savoir si le Japon aime ou non l'Amérique, l'Australie.

La question est : Qui le Japon, surcomprimé, tuera-t-il en éclatant ?

C'est grâce aux tremblements de terre, aux typhons, aux crues du Yang-Tsé que nos enfants pourront continuer à cultiver les primeurs d'Avignon et de Roscoff (qui d'ailleurs sont loin de rendre ce qu'elles rendraient entre des mains chinoises). Aucun travailleur, aucun commercant blanc ne peut tenir à côté des jaunes dînant d'une graine de pastèque grillé. Nos syndiqués le savent-ils ? Si le pacifique, ce fossé qu'il faut douze jours pour traverser, semble à l'Amérique une protection insuffisante, que dira l'Europe que rien ne sépare de l'Asie et qui n'est que la vallée fertile en bas de la montagne ?

Auteur: Morand Paul

Info: Rien que la terre (1928, 212p., Grasset, les cahiers rouges) p. 49, 51

[ affrontement racial ] [ catastrophes bénéfiques ] [ géopolitique ] [ démographie ] [ races ] [ empire du milieu ]

 

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vieillesse

Clotilde a aujourd’hui quarante-huit ans, et ne paraît pas avoir moins d’un siècle. Mais elle est plus belle qu’autrefois, et ressemble à une colonne de prières, la dernière colonne d’un temple ruiné par les cataclysmes.

Ses cheveux sont devenus entièrement blancs. Ses yeux, brûlés par les larmes qui ont raviné son visage, sont presque éteints. Cependant elle n’a rien perdu de sa force.

On ne la voit presque jamais assise. Toujours en chemin d’une église à l’autre, ou d’un cimetière à un cimetière, elle ne s’arrête que pour se mettre à genoux et on dirait qu’elle ne connaît pas d’autre posture.

Coiffée seulement de la capuce d’un grand manteau noir qui va jusqu’à terre, et ses invisibles pieds nus dans des sandales, soutenue depuis dix ans par une énergie beaucoup plus qu’humaine, il n’y a ni froid ni tempête qui soit capable de lui faire peur. Son domicile est celui de la pluie qui tombe.

Elle ne demande pas l’aumône. Elle se borne à prendre avec un sourire très doux ce qu’on lui offre et le donne en secret à des malheureux.

Quand elle rencontre un enfant, elle s’agenouille devant lui, comme faisait le grand Cardinal de Bérulle, et trace avec la petite main pure un signe de croix sur son front.

Les chrétiens confortables et bien vêtus qu’incommode le Surnaturel et qui ont dit à la Sagesse : "Tu es ma sœur", la jugent dérangée d’esprit, mais on est respectueux pour elle dans le menu peuple et quelques pauvresses d’église la croient une sainte.

Silencieuse comme les espaces du ciel, elle a l’air, quand elle parle, de revenir d’un monde bienheureux situé dans un univers inconnu. Cela se sent à sa voix lointaine que l’âge a rendue plus grave sans en altérer la suavité, et cela se sent mieux encore à ses paroles mêmes.

— Tout ce qui arrive est adorable, dit-elle ordinairement, de l’air extatique d’une créature mille fois comblée qui ne trouverait que cette formule pour tous les mouvements de son cœur ou de sa pensée, fût-ce à l’occasion d’une peste universelle, fût-ce au moment d’être dévorée par des animaux féroces.

Auteur: Bloy Léon

Info: Dans "La femme Pauvre", Mercure de France, 1972, pages 390-391

[ dignité ] [ quintessence de l'âme ] [ personnage ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson