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péché originel

Adam est privé de la grâce sanctifiante de la justice originelle qui devait le conduire surnaturellement à la déification. [...] Adam perd également les dons préternaturels : il est désormais soumis à la souffrance et à la mort. Mais les dons naturels demeurent, l’homme ne pouvant perdre ce qui fait sa nature sans cesser d’être homme. [...] L’intelligence et la volonté de l’Adam post-lapsaire – après la chute – sont les mêmes que celles de l’Adam pré-lapsaire, et cela vaut pour tous les hommes. Elles sont toutefois affaiblies dans leur exercice, n’étant plus perfectionnées par les dons préternaturels. La bonté de la nature est blessée, elle n’est pas détruite. C’est ce dernier point qui est le plus fondamental, puisqu’il décidera de la rupture entre luthériens et catholiques.

Auteur: Borella Jean

Info: "Situation du catholicisme aujourd'hui", éditions L'Harmattan, Paris, 2023, page 165

[ conséquences ]

 

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pape

Jean-Paul II ne délirait pas – à la différence de Paul VI – mais c’était un esprit philosophiquement confus, et dangereusement confus parce que plein de force et d’illusion de profondeur. Jean-Paul II a fait de la philosophie, mais allemande. Et si encore il avait été formé à l’école de Kant ! Mais il a été intellectuellement perverti par des sous-produits typiquement cléricaux de la phénoménologie post-husserlienne. Par cléricaux j’entends ce mélange d’incompétence et d’irresponsabilité propre à certains clercs épris de pastorale, intelligents et dynamiques, pour qui l’intérêt d’une philosophie réside uniquement dans les services qu’elle peut rendre à leurs projets missionnaires et non dans son rapport à la vérité. [...] On a le droit de ne pas utiliser la philosophie scolastique, mais on a le devoir de penser logiquement.

Auteur: Borella Jean

Info: "Situation du catholicisme aujourd'hui", éditions L'Harmattan, Paris, 2023, page 91

[ critique ] [ christianisme ]

 

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surnaturel

Les sacrements sont des signes sensibles qui produisent effectivement ce qu’ils signifient, c’est-à-dire qui communiquent à ceux qui les reçoivent la grâce de pouvoir entrer dans le monde divin. Sans la réception de cet "habitus entitatif" qu’est la grâce, c’est-à-dire cette capacité qui est donnée à l’être de l’homme – et non à ses puissances ou facultés – la créature ne peut "obéir" à l’ordre qu’elle a reçu de devenir Dieu. [...]

N’étant plus saisi comme un ordre propre, comme une réalité objective, le sacrement devient un signe nominal. C’est la réalité psychologiquement ou humaine qui donne alors à ce signe sa plénitude substantielle. Pour l’homme moderne : ou bien le sacrement est un symbole vide, "en l’air", ou bien c’est la substance humaine qui l’investit de sa réalité et s’exprime en lui.

Auteur: Borella Jean

Info: "Situation du catholicisme aujourd'hui", éditions L'Harmattan, Paris, 2023, page 17

[ sacré-profane ] [ définition ] [ religion ]

 

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religions

Pour peu qu’on examine les réformes et les innovations introduites par Tsong-Kaba [Tsongkapa est le fondateur de la secte des Bonnets Jaunes] dans le culte lamanesque, on ne peut s’empêcher d’être frappé de leur rapport avec le Catholicisme. La crosse, la mitre, la dalmatique, la chape ou pluvial, que les grands Lamas portent en voyage, ou lorsqu’ils font quelque cérémonie hors du temple ; l’office à deux chœurs, la psalmodie, les exorcismes, l’encensoir soutenu par cinq chaînes, et pouvant s’ouvrir et se fermer à volonté ; les bénédictions données par les Lamas en étendant la main droite sur la tête des fidèles ; le chapelet, le célibat ecclésiastique, les retraites spirituelles, le culte des saints, les jeûnes, les processions, les litanies, l’eau bénite : voilà autant de rapport que les bouddhistes ont avec nous.

Auteur: Huc Évariste Régis

Info: Souvenirs d'un voyage dans la Tartarie et le Thibet, p. 237

[ Asie ] [ Occident ] [ analogies ]

 

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catholicisme-protestantisme

Malheureux ! Vous croyez m’insulter en me traitant de papiste ! Vous m’honorez au contraire. Je suis papiste et m’en fais gloire. Parce que "papiste" veut dire que ma foi, par l’intermédiaire de la succession ininterrompue des Papes, remonte à Jésus-Christ, tandis que la vôtre ne remonte qu’à Luther, Calvin, Henri VIII ! Parce que "papiste" veut dire que je suis de l’Église fondée sur la pierre papale, contre laquelle ne prévaudront pas les portes de l’enfer. Si vous aviez une miette de bon sens, vous comprendriez que c’est quelque chose de bien meilleur, en matière de foi, de dépendre du pape que d’un roi ou d’une reine, d’une croix que d’une couronne, parce que c’est seulement au Pape que le Christ a dit : "Pais mes agneaux !" Je me glorifie d’être guidé dans la foi par ce Pasteur !

Auteur: O'Connell Daniel

Info: Réponse à un adversaire au Parlement anglais

[ défense ] [ temporel-éternel ] [ infaillibilité pontificale ]

 

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christianisme

Le premier théologien à être entré dans la plénitude du "Je suis l’Immaculée Conception" est saint Maximilien Kolbe. Ce fils de saint François d’Assise est un prêtre polonais, mort martyr à Auschwitz le 14 août 1941. Fait unique dans les annales de l’horreur concentrationnaire, il offrit spontanément de prendre la place de l’un des dix otages – un père de famille – que les autorités du camp avaient condamnés à mourir de faim dans un bunker, en représailles de l’évasion d’un détenu. Quatorze jours plus tard, après avoir soutenu le courage de ses neuf compagnons et apaisé leur haine dans la prière et les chants religieux, le Père Kolbe fut retrouvé, seul survivant, veillant et priant, et achevé d’une piqûre de phénol. "A la question brutale de Fritsch, le chef du camp, absolument ahuri par l’audace de ce bagnard qui voulait prendre la placé d’un condamné : "Qui donc es-tu ?", Maximilien Kolbe donna cette simple réponse : "Je suis un prêtre catholique"." [Karol Wojtyla, 1971].

Auteur: Borella Jean

Info: "Situation du catholicisme aujourd'hui", éditions L'Harmattan, Paris, 2023, pages 120-121

[ élément biographique ]

 

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confessions chrétiennes

Le catholicisme n’est pas une maladie de croissance du christianisme éternel et naturel.
C’est le "christianisme" tel qu’on l’invoque contre le catholicisme qui est la tentation permanente de dissolution du catholicisme dont il propose la réhabilitation sociale par la Nature et la guérison par les plantes.
Le monde n’est pas rempli d’idées chrétiennes devenues folles.
Le protestantisme est l’affolement de la raison devant la folie catholique.
Le monde est donc plein d’idées protestantes raisonnables.
L’universel, c’est-à-dire le catholique, n’a rien à voir avec l’univers mais il le voit.
Le mot catholique a été choisi comme une provocation humoristique en prévision d’un univers où chacun allait se prendre pour l’universel incarné.
La prétention catholique à se présenter comme l’universel est l’équivalent par l’absurde de la déclaration d’élection de la religion juive. Toutes deux forcent l’adversaire à avouer sa volonté d’être le seul élu universel.
Ces mots, "Eglise catholique", n’ont jamais signifié qu’une seule chose : inconcurrençable et inimitable.
D’où le malaise dans notre civilisation de concurrence et d’imitation.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Le 19e siècle à travers les âges", page 284

[ différences ] [ étymologie ] [ signification ] [ papistes ]

 

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sécularisation

Notre époque se croit réaliste. Jamais époque n’a été plus idéaliste, jamais elle n’a moins eu le sens du charnel. Elle oublie que l’homme est un esprit dans un corps et que pour lui le corporel est la médiation obligatoire du spirituel. On veut qu’il rejoigne immédiatement la foi pure, l’esprit pur, l’amour pur, et par un étrange retour des choses, on finit par immerger tout le spirituel dans le politique. On affirme alors que la religion, et spécialement la liturgie, parce qu’elle parle d’un autre monde, et qu’elle le rend quasiment perceptible, est la plus dangereuse des aliénations : elle nous détourne de combattre pour celui-ci, elle est l’opium du peuple. Ce qu’on veut détruire, ce que l’on a déjà détruit, ce sont les formes sacrées. Il ne demeure qu’une foi nue, tellement transcendante et subtile qu’elle ne se distingue plus guère de l’athéisme, mais qui continue d’exiger tout autant plus d’être incarnée dans des formes concrètes : l’ordre sacral étant détruit, il ne reste que l’ordre politico-social.

Auteur: Borella Jean

Info: "Situation du catholicisme aujourd'hui", éditions L'Harmattan, Paris, 2023, pages 19-20

[ règne de l'imaginaire ] [ actions profanes ] [ désincarnation ]

 

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théologien

[...] la doctrine de [saint] Thomas [d'Aquin] est, en profondeur, beaucoup plus platonicienne que ne le laisse apparaître sa présentation aristotélicienne. Et ce ne sont pas seulement les notions de création et d’immortalité de l’âme qui inclinent en ce sens. C’est aussi la doctrine des Idées-Archétypes que S. Thomas fait sienne, qu’il a reprise de S. Augustin et que, à son exemple, il réfère au Verbe divin, lieu de tous les possibles, c’est-à-dire de tous les modèles divins des créatures. Et c’est en outre la doctrine de la participation des créatures à leurs modèles incréés, doctrine reçue d’Augustin mais aussi de Denys l’Aréopagite, l’auteur le plus cité dans l’œuvre de Thomas. Or, la notion de participation est expressément rejetée par Aristote qui n’y voit qu’une métaphore poétique. Il s’ensuit donc que si Thomas est pleinement aristotélicien pour tout ce qui concerne la description et l’analyse de l’ordre naturel, il est non moins substantiellement platonicien pour tout ce qui relève du fondement métaphysique de cet ordre naturel et de son fonctionnement.

Auteur: Borella Jean

Info: "Situation du catholicisme aujourd'hui", éditions L'Harmattan, Paris, 2023, page 194

[ références ] [ christianisme ]

 

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sacrement catholique

Il faut le reconnaître, on ne donne pas toujours sa place, même dans l’enseignement de l’Eglise, dans les catéchismes, au Sacrifice de la Croix se perpétuant sur nos autels ; on a tendance à donner toute la place à l’Eucharistie et à ne faire qu’une allusion accidentelle au Sacrifice. Cela représente un grand danger pour la foi des fidèles, surtout devant les attaques virulentes des protestants contre le Sacrifice. Le démon ne se trompe pas, lorsqu’il s’acharne à faire disparaître le Sacrifice. Il sait qu’il attaque l’œuvre de Notre-Seigneur au centre vital, et que toute mésestime de ce Sacrifice entraîne la ruine de tout le catholicisme, dans tous les domaines. [...]

La Croix de Jésus est la solution parfaite, totale, définitive, éternelle, par laquelle tout sera résolu. C’est dans cette relation de chaque âme avec Jésus crucifié que le jugement de Dieu sera porté. Si l’âme est dans une relation vivante avec Jésus crucifié, alors elle se prépare à la vie éternelle et participe déjà à la gloire de Jésus par la présence de l’Esprit Saint en elle.

Auteur: Lefebvre Marcel

Info: Dans "Itinéraire spirituel", éditions Iris, 2010, pages 76-77

[ messe ] [ divine victime ]

 

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