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pensée d'homme

C'est à treize ans, et sans doute avec un certain retard sur mes congénères, que je découvris tout seul et grâce à Victor Hugo, le principe et le mécanisme de l'éjaculation. C'était un dimanche, et j'avais été consigné dans ma chambre pour lire plusieurs chapitres des Misérables afin d'en faire un résumé. Comme tous les garçons de mon âge, j'étais en permanence travaillé par un profond courant, une tension violente qui rôdait sans cesse dans mon bas-ventre. Pour calmer, ou tenter de maîtriser cette excitation chronique, j'avais pour habitude d'empoigner mon appendice qu'à la manière d'un voyageur impatient je triturais sans but. C'était à la fois agréable et terriblement frustrant. Et Hugo vint. Avec cette lecture sans fin. Ce dimanche divin. Cette fois-là, au bout de l'érection - mécanique simpliste dont je percevais parfaitement les lois -, se produisit ce phénomène brutal, archangélique et mystérieux : l'éjaculation. Avec sa fulgurante émission de liqueur et cette terrifiante et radieuse sensation de douce électrocution. Tel un pèlerin transfiguré, j'eus alors la révélation que je ne vivrais plus désormais que pour connaître encore et encore ce frisson, que c'est après lui que le monde courait, qu'il faisait tourner la Terre, qu'il engendrait des famines, suscitait des guerres, qu'il était le vrai moteur de la survie de l'espèce, que les séismes délicieux de ces glandes pendulaires pouvaient à eux seuls justifier notre existence et nous encourager à reculer sans cesse l'heure de notre mort. Donc à partir de Hugo, tel un vrai misérable au regard des lois catholiques, je me branlais comme un forcené, un évadé de cette petite France mortuaire. Je me branlais en regardant des speakerines de télévision, des catalogues de vente par correspondance, des magazines d'actualité, des publicités avec des filles assises sur des pneus, bref n'importe quelle image pourvu qu'elle me révélât une part de chair féminine.

Auteur: Dubois Jean-Paul

Info: Une vie française

[ masturbation ] [ puberté ]

 

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gourou

Il (Sogyal Rinpoché ) manque d'autre part d'humilité et de respect pour ses étudiants, les manipule et ne se met pas du tout à leur place. Il en abuse même (présence, argent, dignité, sans même prendre en compte les rumeurs le concernant...). C'est le rejeton d'une riche famille dont on ne savait que faire après le remariage de sa mère, et qui en conséquence a été reconnu par Jamyang Khyentsé Chökyi Lodrö, son oncle. Sur le plan de son savoir, il n'a pas vraiment suivi d'éducation monastique (collège catholique puis université de Delhi) et a appris ce qu'il sait aux côtés de Dudjom. Il est moins à l'aise (ne répond pas directement aux questions) et en sait beaucoup moins que les lamas venus cet été. Sa "folle sagesse" est un alibi mais un syllogisme : le génie côtoie la folie, mais ce n'est pas parce qu'on fait le fou que l'on est génial. Sa force : un livre vendu à deux millions d'exemplaires mais qu'apparemment il n'a pas écrit. Sa réussite : après plus de trente ans, moins de 500 retraitants dont une bonne partie de paumés.
6° Rigpa International est devenu une secte. Quand on examine les caractéristiques des sectes, la plupart d'entre elles s'appliquent à Rigpa. Ce sont des faits, pas de simples impressions. Quant au fruit de Rigpa, c'est trois fois rien : quelques monastères que l'on aiderait, Mylène et ses petites filles tibétaines, Dzogchen Beara et ses sept places... payantes.
7° Je peux continuer à fréquenter Rigpa, dans la mesure où cela peut donner accès à des maîtres authentiques, par exemple peut-être l'été prochain à Lerab Ling. Mais en restant sur mes gardes, notamment au niveau du fric : plus de bénévolat, plus de dons, plus de sponsoring, seulement du donnant-donnant : il y a des enseignements ou prestations qui m'intéressent, donc je viens et ne paie que pour ça, c'est tout.

Auteur: Dapsance Marion

Info: Les dévots du bouddhisme, p. 262

[ tromperie ] [ arnaque ] [ vacherie ]

 

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christianisme

Le scepticisme a pour effet d’affaiblir les opérations normales d’un être humain.

Dans un des plus brillant et amusant livre de Mr Sinclair Lewis (1885-1951 premier écrivain américain à recevoir le prix Nobel de littérature), il y a un passage que je citerai de mémoire, plus ou moins correctement. Il a dit que la foi catholique diffère du puritanisme actuel en ce qu’elle ne demande pas à quelqu’un d’abandonner son goût du beau, son humour ou ses petits vices agréables (par lesquels il entendait probablement le fait de fumer et de boire, qui ne sont pas du tout des vices), mais elle demande d’abandonner sa vie, son âme, son esprit et son corps, sa raison et tout le reste. Je demande au lecteur de considérer ce jugement aussi calmement et impartialement que possible, et de le comparer avec tous les autres faits concernant la fossilisation des opérations de l’esprit humain par les principaux doutes d’aujourd’hui.

Il serait bien plus vrai de dire que la foi rend aux hommes leurs corps et leurs âmes, leurs intelligences et leurs volontés, et en fin de compte toute leur vie. Il serait bien plus vrai de dire que l’homme qui l’a reçue reçoit toutes les vieilles capacités humaines, que toutes les autres philosophies sont en train de lui enlever. Il serait plus proche de la réalité de dire que le croyant sera le seul à posséder la liberté, la volonté, parce qu’il sera le seul à professer le libre-arbitre ; qu’il sera le seul à avoir une intelligence puisque le doute systématique renie l’intelligence tout comme il renie l’autorité ; qu’il sera le seul à agir véritablement puisqu’une action est toujours accomplie en vue d’une fin. Il serait donc moins improbable de dire que tout ce durcissement et ce désespoir intellectuel feront du croyant le seul citoyen capable de marcher et de parler dans une cité de paralytiques.

Auteur: Chesterton Gilbert Keith

Info: Pourquoi je suis Catholique, Versailles, Via Romana, 2017. Page 42.

[ agir moral ] [ force ]

 
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religieux-civil

Pendant que les uns, demeurés fidèles aux croyances de leur jeunesse, persistaient, en dépit de la banqueroute de leurs espérances, à maintenir la compatibilité de la foi et des libertés publiques, les autres érigeaient hardiment leur incompatibilité en dogme, faisant du libéralisme une révolte contre l’Eglise et l’enseignement du Christ. L’orthodoxie des Montalembert, des Lacordaire, des Dupanloup même, était habilement et sournoisement mise en suspicion, si bien que, dans le clergé, beaucoup se demandent encore si c’étaient là de vrais catholiques. Les contempteurs de la société moderne, qui se plaisaient à confondre l’ordre spirituel et l’ordre temporel, prêtaient à leurs adversaires la même confusion, s’imaginant ou feignant de croire que le libéralisme des catholiques libéraux débordait sur le domaine religieux. C’était là une erreur ou un artifice de polémique. Ce que ses adversaires s’obstinaient à dénommer "le catholicisme libéral", comme si c’eût été un catholicisme de nouvelle sorte, est toujours, nous l’avons déjà remarqué, resté purement politique, étranger à la sphère religieuse ou théologique, à la discipline aussi bien qu’au dogme. Les plus hardis de ses adeptes ont pris eux-mêmes soin de le constater : s’ils invoquaient la liberté, ce n’était pas à la façon de Luther, contre le pouvoir spirituel ; c’était la liberté dans le sens politique, vis-à-vis du pouvoir civil et de la force brutale. C’était, comme disait Lacordaire, "la liberté, qui n’est que le respect des convictions d’autrui, qui ne touche en rien au dogme, à la morale, au culte, à l’autorité du christianisme, qui lui retire seulement le secours du bras séculier, se confiant à la force intime et divine de la foi, qui ne saurait faillir faute d’un glaive matériel levé contre l’erreur" [Discours sur la loi de l'histoire, 1854]. Il est vrai que cela même en était trop pour les panégyristes convaincus des plus sombres pages de l’histoire du moyen âge. Il n’en reste pas moins certain que, dans cette école "catholique libérale", il n’y eut jamais, sous ce rapport, rien de comparable à ce qu’on a plus récemment appelé le protestantisme libéral.

Auteur: Leroy-Beaulieu Anatole

Info: Les catholiques libéraux, l'Église et le libéralisme de 1830 à nos jours, Librairie Plon, 1885, pages 180-181

[ opposition interne ]

 

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révélation

On sait que [saint] Augustin est platonicien, on sait qu’il affirme même que les platoniciens ont connu toute la doctrine qu’expose le Prologue de S. Jean, hormis l’Incarnation du Verbe en Jésus-Christ. Mais on sait moins que S. Augustin a fréquenté des cercles platoniciens, dont nous pensons qu’ils étaient une émanation directe du centre spirituel de l’Académie, et donc qu’il fut initié à la tradition vivante de l’enseignement du Maître. Il faisait partie, en effet, à Milan, d’un cercle néo-platonicien qui ne comportait pas seulement des chrétiens. D’autre part, par l’intermédiaire de S. Ambroise, qui fut disciple d’Origène, lui-même disciple de S. Clément, S. Augustin a reçu l’influence d’une tradition théologique existant au sein de l’Église catholique et qui représentait une gnose de type alexandrin [Contra Academicos, III, 17]. Augustin a d’ailleurs conscience du caractère ésotérique du platonisme : "ces enseignements et d’autres de même sorte, me paraissent avoir été, autant que possible, conservés au sein des successeurs de Platon et gardés comme des mystères" [Lettre à Dioscore, Epist. CXVIII]. Or, le christianisme vient précisément mettre fin à l’ésotérisme platonicien en enseignant au grand jour ce qui se transmettait en secret : "Lorsque, provoquant émerveillement et perturbation, le Nom du Christ se répandit parmi les royaumes terrestres, les Platoniciens commencèrent à sortir de l’ombre pour publier et révéler les conceptions de Platon" [Cité de Dieu, VII, 9]. 

Toutefois, la philosophie de Platon n’est, pour Augustin, qu’une formulation historiquement et culturellement la mieux adaptée, de la Vérité universelle [...]. Et c’est pourquoi S. Augustin peut déclarer, au terme de sa vie : "En elle-même, la chose que nous appelons aujourd’hui religion chrétienne, existait aussi chez les Anciens, et n’a pas manqué au genre humain depuis son origine, jusqu’à ce que le Christ vienne en la chair, et c’est pourquoi la religion, qui existait déjà, commença de s’appeler chrétienne". Soulignons-le, cette déclaration se trouve dans un ouvrage où S. Augustin passe en revue ses écrits afin de les corriger et de revenir sur les points qu’il estime devoir rétracter. Elle n’en a que plus de force.

Auteur: Borella Jean

Info: "Situation du catholicisme aujourd'hui", éditions L'Harmattan, Paris, 2023, pages 67-68

[ performativité rétroactive ] [ atemporalité ]

 

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christianisme

On reproche à la morale catholique et à la morale chrétienne, chose grave à une époque comme la nôtre, d’être en opposition avec la nature et avec les instincts naturels, d’être une morale mystique, ou encore une morale ascétique, quelques-uns disent une morale monastique. Nous voilà bien loin de la morale relâchée de tout à l’heure. Accusation plus grave encore et d’autant plus redoutable qu’elle est plus spécieuse, on va répétant, autour de nous, que la morale religieuse est une morale égoïste, une morale antisociale, qui donne pour but, à la vie de l’homme, son salut personnel.

En effet, le catholicisme, les Eglises chrétiennes en général, pour ne pas dire toutes les religions, avec l’islam et le bouddhisme, donnent comme but, à l’activité et à la piété du croyant, son salut personnel. Il se peut que, par là même, cette morale religieuse se trouve, à vos yeux, entachée d’une sorte d’égoïsme ; mais, faut-il le rappeler ? l’esprit humain n’est pas d’une logique telle que, dans ses actes, le chrétien en soit toujours à considérer la récompense qu’il espère obtenir. Cette morale religieuse qui s’inspire de la charité, non moins que de l’espérance, sommes-nous, vraiment, en droit de la déclarer inférieure ? Sommes-nous certains qu’elle soit moins efficace que la morale sans sanction de tels de nos philosophes ?

[…] Pouvons-nous soutenir que les âmes pieuses sont, moralement, inférieures aux autres ? Il se trouve, sans doute, parmi vous, plus d’une personne qui, ayant reçu une éducation religieuse, et ayant eu pleine foi dans sa religion, a été prise, plus tard, de l’esprit de doute. Je fais appel à leur conscience, et je leur demande si, le jour où elles ont cessé d’espérer en la vie éternelle, leur moralité inférieure en est devenue plus forte ou plus délicate.

Je poserai la même question, sous une autre forme : sommes-nous certains que, dans les écoles ou dans les familles où l’on a renoncé à transmettre à l’enfant la notion d’un Dieu invisible, partout présent, qui sait tout et qui voit tout, on ait élevé le niveau de la moralité de l’enfant ?

Auteur: Leroy-Beaulieu Anatole

Info: " Les doctrines de haine ", éditions Payot et Rivages, Paris, 2022, pages 203-204

[ critiques ] [ réfutation ] [ comparaison ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

politique

Entendez-vous, par démocratie, la Révolution en révolte perpétuelle contre toute autorité, contre toute religion et toute croyance, l’Eglise catholique est incompatible avec la démocratie. De même, entendez-vous, par démocratie, une puissance illimitée, qui prétend à une omnipotence absolue, qui ne reconnaît d’autre droit et d’autre règle que la volonté du grand nombre, l’Eglise, le christianisme, toute religion, pour ne pas dire toute philosophie, sont inconciliables avec cette manière de comprendre la démocratie. Entendez-vous encore, par démocratie, le socialisme, le collectivisme, le communisme athée d’aujourd’hui, qui prétendent borner la destinée de l’homme à cette terre et lui interdire tout rêve de l’au-delà, l’Eglise, le christianisme, la religion sont incompatibles avec une pareille démocratie. Mais est-ce la seule manière dont on puisse entendre la démocratie ? Ne peut-on la concevoir d’une façon tout autre, et certaines nations, comme les Etats-Unis, ne nous en offrent-elles pas la preuve vivante ? Ne voyons-nous pas, par les exemples de la grande République américaine, que la démocratie n’est inconciliable ni avec la religion, ni avec le christianisme, ni même avec le catholicisme ? Et comment y aurait-il, entre eux, incompatibilité, alors que les grandes idées d’égalité et de fraternité ont leurs plus anciennes et leurs plus profondes racines dans le christianisme, dans la Bible juive et dans l’Evangile chrétien ? 

Il y a bien eu, entre l’Eglise d’un côté, et la démocratie de l’autre, une longue lutte, comme un grand duel, qui a rempli toute l’histoire du XIXe siècle. A cela, il y avait des raisons multiples, des raisons historiques surtout. L’Eglise personnifiait, en face de la Révolution, la tradition et l’autorité. L’Eglise, attaquée par les uns comme une barrière, a été défendue par les autres comme un rempart. Un fait, en soi-même d’importance secondaire, le pouvoir temporel des papes, contribuait à envenimer et à prolonger cette lutte. Le pape, souverain temporel, voyait sa petite monarchie menacée par la Révolution et par la démocratie issue de la Révolution ; il se trouvait, naturellement, enclin à regarder la démocratie comme l’adversaire de la papauté. Aussi est-ce, en grande partie, le long combat pour la défense du pouvoir temporel qui, entre l’Eglise et la démocratie, a creusé un fossé si large et si profond.

Auteur: Leroy-Beaulieu Anatole

Info: " Les doctrines de haine ", éditions Payot et Rivages, Paris, 2022, pages 244-246

[ temporel-éternel ] [ conciliation ] [ idées modernes ] [ historique ]

 

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fanatisme

USA: WASHINGTON - Les agnostiques et les athées aux Etats-Unis sont plus au fait des doctrines religieuses que les fidèles de toute autre religion, protestants et catholiques compris, selon une étude de l'institut de recherche Pew Forum publiée mardi.
En moyenne, les Américains répondent correctement à 16 des 32 questions posées dans cette enquête réalisée au printemps auprès de 3.412 adultes. Les plus instruits sur le sujet sont en fait ceux qui n'y croient pas: agnostiques et athées ayant une moyenne de 20,9 réponses correctes.
Ils sont suivis par les juifs et les mormons, qui respectivement obtiennent des scores de 20,5 et 20,3. Les connaissances des protestants parviennent juste à la moyenne avec 16 bonnes réponses tandis que les catholiques sont à la traîne avec 14,7 bonnes réponses.
Ainsi, plus de la moitié des protestants (53%) ne savent pas reconnaître le père du protestantisme dans le nom de Martin Luther.
Plus de quatre catholiques sur 10 (45%) ne savent pas que le pain et le vin représentent le corps et le sang du Christ lors de l'Eucharistie.
Moins d'un Américain sur deux (47%) sait que le Dalaï Lama est bouddhiste et moins de quatre sur dix (38%) associent Vishnu et Shiva au panthéon hindou. Seulement un quart des Américains (27%) savent que la majorité des habitants d'Indonésie sont musulmans.
Globalement, sur les questions liées à la chrétienté, notamment celles portant sur la Bible, ce sont les mormons et les protestants évangéliques blancs qui montrent le plus grand savoir.
Mais les juifs, les athées et les agnostiques sont ceux qui ont la culture religieuse la plus diversifiée, ayant connaissance des religions du monde, notamment du bouddhisme, de l'hindouisme et du judaïsme. Ils sont également plus au fait des questions mêlant religion et laïcité ainsi que ce qu'en dit la Constitution américaine.
Les connaissances bibliques restent toutefois l'apanage de la majorité d'Américains dans ce pays connu pour être le plus religieux du monde parmi les nations industrialisées.
Une majorité d'Américains sont capables de répondre correctement à la moitié des questions de connaissance de la Bible, posées dans l'enquête: 71% savent que Jésus est né à Bethléem et 63% citent La Genèse comme étant le premier livre de la Bible.

Auteur: Internet

Info: AFP, 28 septembre 2010

[ éducation ] [ culture ]

 

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femmes-hommes

Abraham, juif religieux, se demande un jour si les relations sexuelles sont vraiment compatibles avec le shabbat. Comme il n'est pas absolument sûr que ce soit un jeu et non un travail, il a peur que ce ne soit un pêché.

Son voisin de palier est un prêtre catholique, et il va lui demander ce qu'il en pense. Le prêtre réfléchit quelques instants, consulte plusieurs ouvrages aussi poussiéreux que volumineux et finit par lui répondre : "Mon fils, tout ce que j'ai trouvé concorde à laisser penser que l’œuvre de chair étant un devoir, c'est assimilé à un travail. J'ai bien peur que vous ne puissiez donc la pratiquer durant le sabbat."

Un peu refroidit, Abraham se dit in petto : "Pfff... Je suis bête d'être allé poser cette question à un prêtre catholique. Qu'est-ce qu'il sait sur le sexe, après tout ?"

Il décide donc d'aller demander à un pasteur de ses amis ce qu'il en pense. Après tout, le pasteur est marié, et en sait certainement plus qu'un prêtre voué au célibat. Il va donc le voir et lui demande son avis. Après mûre réflexion et force de recherches dans de vénérables in-folios, le pasteur lui répond : "Malgré quelques références contradictoires, je crains que les relations sexuelles ne relèvent du travail, les rendant par-là même incompatibles avec shabbat."

De plus en plus agité, Abraham entreprend ce qu'il aurait dû faire depuis le début : interroger le rabbin. Après tout, c'est lui le spécialiste du shabbat. Il prend donc son courage à deux mains, traverse la moitié de la ville et va poser la question au rabbin.

Ce dernier n'a nul besoin de consulter quelque ouvrage que ce soit. Il lui répond immédiatement : "Ne t'inquiète pas, il n'y a aucun doute : les relations sexuelles sont un jeu, pas un travail." Soulagé Abraham est tout de même curieux de la raison qui donne une telle certitude au rabbin.

- Mais, rabbin, pourquoi êtes-vous sûr que c'est un jeu et non un travail, alors que beaucoup d'autres soutiennent le contraire ?

Le rabbin répond doucement :

- Si c'était un travail, ma femme demanderait à la bonne de s'en occuper...

Auteur: Ouaknin Marc-Alain

Info: Tout l'humour juif

[ libido ] [ monopole ]

 

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obsédés

Le créateur de Maigret était un "sex addict" qui devait faire l'amour plusieurs fois par jour, obsession qui le mènera de prostituées en maîtresses pour "connaître la vérité" (Simenon comme beaucoup mélangeait jouissance physique et illumination mystique), mais aussi celle qui fait la matière de son oeuvre et qui s'est aussi matérialisée par l'expression "l'homme aux dix mille femmes", fanfaronnade enregistrée lors d'un entretien croisé avec Federico Fellini. Même si Simenon a ensuite parlé de "boutade", cette étiquette lui resta, marque d'une sexualité exposée dans ses Mémoires intimes et ses Dictées. Bref il expérimentera beaucoup en ce domaine : maîtresses multiples, partouzes, échangisme... Il lui fallait trois rapports sexuels par jour, disait-il. Les anecdotes pleuvent sur son goût pour le sexe brut, cru, animal. Les femmes l'attirèrent tôt. A 7 ans, il se régalait l'oeil et la narine aux nudités dévoilées et aux odeurs fortes charriées par les jeunes pensionnaires de sa mère. Son premier amour l'éblouit à 11 ans, à l'église où il est enfant de choeur, et son dépucelage par une fille plus âgée que lui, un an plus tard, lui laisse un souvenir à la fois douloureux et fasciné. A moins de 17 ans, il est embauché à la très catholique Gazette de Liège. Il y rencontre un marlou qui lui fait découvrir le monde de la prostitution. C'est une révélation. Sa vie durant il aimera plus que tout celles qu'il appelle les "professionnelles", refusant les mots de "pute" ou "putain", dédaignant les mauvais gags qui entourent leur métier. "Jamais je ne les ai considérées comme ça, dira-t-il un jour... Je les ai toujours étreintes avec la même tendresse humaine... Ce sont des femmes avides d'un contact humain. Quand elles le trouvent, je vous assure que vous vous trouvez devant de vraies femmes, et presque de petites filles. Elles retrouvent toutes leur joie innocente".

L'auteur de ces lignes compilées logea quelques mois dans un petit immeuble de Lausanne, propriété d'un gendarme vaudois pour l'anecdote. Y étant l'unique locataire à gagner sa vie hors du "pain de fesse" il verra ainsi défiler tout un inventaire de mâles en quête de décompression. Parmi eux, une unique fois, "calure d'écrivain la pipe au groin", un peu gêné : Simenon.

Auteur: Mg

Info: 16 mai 2020

[ éléments biographiques ] [ littérature ] [ femmes-par-homme ]

 

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