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existence

La vie, c'est peut-être ça, un rêve terrifiant.

Auteur: Conrad Joseph Teodor Korzeniowski

Info:

[ cauchemard ]

 

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symptôme sociétal

A un monde qu’ils ressentent comme uniquement clos, et cauchemardesque, les groupes terroristes opposent une autre société aussi close et aussi cauchemardesque. Ils sont en cela les fils de la technocratie, même si celle-ci est incapable de les reconnaître comme tels.

Auteur: Enriquez Eugène

Info: De la horde à l'État

[ miroir renversé ] [ séditieux ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

subversion

A un monde qu’ils ressentent comme uniquement clos, et cauchemardesque, les groupes terroristes opposent une autre société aussi close et aussi cauchemardesque. Ils sont en cela les fils de la technocratie, même si celle-ci est incapable de les reconnaître comme tels.

Auteur: Enriquez Eugène

Info: De la horde à l'État

[ terreur organisée ] [ miroir ] [ causes-effets ]

 

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routine

Les heures passent ne passent pas je suis perdu Je suis dans un état de demi-sommeil extatique de veille paradoxale presque comme lorsque l'on s'endort et que les pensées vagabondent au gré du travail de l'inconscient Mais je ne rêve pas
Je ne cauchemarde pas
Je ne m'endors pas
Je travaille

Auteur: Ponthus Joseph

Info: À la ligne : Feuillets d'usine. Page 49, La Table ronde, 2019.

[ labeur ] [ songe ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

bd création

Ne s’occuper "que" du dessin dans un album de bande dessinée, c’est un processus très long, consommant une énergie considérable. S’atteler tout seul à l’intégralité d’un album de bande dessinée, cela devient athlétique. Ajouter, en plus, des trames manuelles sur 90 pages, cela devient cauchemardesque. On devient une ombre dans un recoin de la maison, le petit bureau avec la table à dessin.

Auteur: Alary Pierre

Info:

[ travail solitaire ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

écrivain

Mais en écoutant Dostoïevski, comme du reste en lisant ses romans géniaux et cauchemardesques, les gens se départaient de leur personnalité et succombaient au pouvoir hypnotique de ce petit vieux émacié, qui ne payait pas de mine, mais dont le regard perçant se perdait dans le lointain et dont les yeux brillaient d’un feu mystique, probablement semblable à celui dont brûlait jadis le regard du protopope Avaakoum.

Auteur: Vengerov Semen Afanasievitch

Info: Journal Le discours, 25 avril 1915

[ charisme ] [ éloge ] [ impressions ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

vacherie

Si ... on glisse vers France 2 et qu'on a le malheur de tomber, le même soir, et pratiquement sans transition, sur Marguerite Duras en train de gargouiller au "Cercle de minuit", on se rend compte tout de suite que le même combat se poursuit, la même dissuasion, la même entreprise de liquidation sanitaire et crépusculaire (...) N'ayant plus rien lu d'elle depuis mille ans, j'avais l'esprit frais pour écouter cette Bouche d'Ombre de l'Ecrit Primal, et entendre comme il le mérite son discours sans bords, ce cataclysme verbal de cyclope haché de silences brumeux comme des pubs entrecoupées de neige électronique, ces infra-phrases se multipliant par elles-mêmes dans la bouillie de leur cauchemardesque génération spontanée, ces confettis de rien perpétuellement imposés comme un mystère profond, ces vagues lourdes et noires d'inepties ("On vit dans un bruit d'automobiles, à Paris, est-ce que vous savez ça ?") ...

Auteur: Muray Philippe

Info: Exorcismes spirituels, tome II : Les Mutins de Panurge. Durassic flaque, p. 459

[ littérature ] [ écrivain-sur-écrivaine ]

 

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effroi

J'ai basculé en une fraction de seconde. Je suis dans l'eau. Il fait nuit noire. Je suis seule. Je tourne la tête en tous sens, instinctivement. Je vois mon bateau qui s'éloigne. Je cherche un repère. Une lueur. Un objet. Un signe de vie. Rien. Je suis absolument seule. Isolée dans l'immense masse sombre et mouvante de la mer. Dans quelques instants, la mer, ma raison de vivre, va devenir mon tombeau. Effacer toute trace de mon existence. M'engloutir. Je pense à ma fille Marie. (...) Dans les ténèbres liquides, l'effroi prend peu à peu possession de moi. (...)

Au silence du grand large, au silence de la nuit, vient se joindre, effrayant, insupportable, cauchemardesque, ce silence de l'effroi, il se dresse devant moi telle une muraille infranchissable, un mur glacé qui signifie que je vais mourir. Je vais donc rejoindre le ciel. Ce ciel peuplé de milliard d'étoiles, de galaxies inconnues, d'amour, de bonheur et d'éternité.

Auteur: Arthaud Florence

Info: Cette nuit, la mer est noire

[ océan ] [ nocturne ] [ accident ]

 

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comprendre

Ce n'est qu'homme mûr que je suis devenu mortel. L'aperçu viscéral de ma fin a brusquement surgi il y a plus d'une douzaine d'années. J'avais gaspillé toute une soirée à jouer à un jeu vidéo addictif et violent appartenant à mon fils adolescent, passant mon temps à traverser des salles étrangement vides, des couloirs inondés, des tunnels tordus cauchemardesques ou des places désertes sous un soleil étranger, tout en vidant mes armes sur des hordes d’ennemis me poursuivant sans relâche. Je me suis couché tard et, comme d'habitude, me suis endormi facilement. Pour me réveiller brusquement quelques heures plus tard. La connaissance était devenue certitude. - Je vais mourir ! Pas ici et maintenant, mais un jour. ... Mon interprétation de cet événement très particulier est que tout les meurtres du jeu vidéo déclenchèrent des pensées inconscientes sur l'anéantissement de soi. Ces processus produisirent une anxiété suffisante pour que mon complexe cortico-thalamique se réveille de lui-même, sans déclencheur externe. À ce moment-là, la conscience de soi s'est illuminée et s'est trouvée confrontée à la mortalité.

Auteur: Koch Christof

Info: Consciousness: Confessions of a Romantic Reductionist

[ seconde vie ] [ réaliser ] [ initiatique ] [ révélation ]

 

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ambiance cauchemardesque

Le voyage du retour parut interminable à Marchenoir. On était en plein février et le train de nuit qu’il avait choisi dans le dessein d’arriver le matin à Paris, lui faisait l’effet de rouler dans une contrée polaire, en harmonie avec la désolation de son âme. Une lune, à son dernier quartier, pendait funèbrement sur de plats paysages, où sa méchante clarté trouvait le moyen de naturaliser des fantômes. Ce restant de face froide, grignotée par les belettes et les chats-huants, eût suffi pour sevrer d’illusions lunaires une imagination grisée du lait de brebis des vieilles élégies romantiques. De petits effluves glacials circulaient à l’entour de l’astre ébréché, dans les rainures capitonnées des nuages, et venaient s’enfoncer en aiguilles dans les oreilles et le long des reins des voyageurs, qui tâchaient en vain de calfeutrer leurs muqueuses. Ces chers tapis de délectation étaient abominablement pénétrés et devenaient des éponges, dans tous les compartiments de ce train omnibus, qui n’en finissait pas de ramper d’une station dénuée de génie à une gare sans originalité.

De quart d’heure en quart d’heure, des voix mugissantes ou lamentables proféraient indistinctement des noms de lieux qui faisaient pâlir tous les courages. Alors, dans le conflit des tampons et le hennissement prolongé des freins, éclatait une bourrasque de portières claquant brusquement, de cris de détresse, de hurlements de victoire, comme si ce convoi podagre eût été assailli par un parti de cannibales. De la grisaille nocturne émergeaient d’hybrides mammifères qui s’engouffraient dans les voitures, en vociférant des pronostics ou d’irréfutables constatations, et redescendaient, une heure après, sans que nulle conjecture, même bienveillante, eût pu être capable de justifier suffisamment leur apparition.

Auteur: Bloy Léon

Info: Dans "Le Désespéré", Livre de poche, 1962, pages 187-188

[ transformation monstrueuse ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson