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médecine

Des cancers peuvent être induits par des modifications épigénétiques, sans mutations de l’ADN 

Des chercheurs français ont montré chez des drosophiles que des facteurs épigénétiques peuvent provoquer des cancers, sans mutation de l’ADN. Leurs travaux sont publiés dans la revue Nature.

L’épigénétique est l’étude des mécanismes qui permettent à une même séquence d’ADN d’avoir une expression génique différente et de transmettre ces états fonctionnels différentiels aux cellules filles.

" Dans notre laboratoire, nous étudions comment des facteurs épigénétiques interagissent dans le développement et comment ils contribuent à maintenir un organisme en bonne santé ", indique Giacomo Cavalli, directeur de recherche au CNRS, à l’institut de génétique humaine de Montpellier.

Son équipe s’est notamment penchée sur l’étude de cancers chez la drosophile, un modèle animal qui détient la plupart des gènes importants chez l’humain.

Depuis plus de 30 ans, la théorie communément admise suppose que les cancers sont dus à des mutations de l’ADN. Mais ces 15 dernières années, les chercheurs se sont rendus compte qu’il était parfois difficile voire impossible de trouver des mutations à qui la cause du cancer pouvait être attribuée, en particulier pour les métastases. Ils se sont donc intéressés à d’autres causes, notamment aux mutations épigénétiques.

Des facteurs de transcription s’activent, activent la transcription des gènes et cela crée une sorte de spirale qui ne s’arrête plus

Pas besoin de mutation de l’ADN pour induire un cancer

" Nous nous sommes demandés si, en l’absence de mutation de l’ADN, il n’y aurait jamais de tumeurs. Chez l’insecte, nous pouvons induire des mutations et réduire ou augmenter les niveaux d’expression d’un facteur souhaité. Nous l’avons fait avec des protéines connues pour jouer un rôle de suppresseur de tumeurs, comme les protéines appelées " Polycomb ", détaille le chercheur.

Son équipe a réduit pendant 24 heures les niveaux d’expression de ces facteurs à un stade donné de développement et dans un tissu donné, le tissu précurseur de l’œil. " Lorsqu’on retire ces facteurs, même pendant un temps court, on constate déjà que des gènes sont déréglés. Ce sont les mêmes qui sont déréglés dans les tumeurs. Nous avons alors regardé ce qui se passait si on établissait à nouveau les niveaux normaux de protéines Polycomb dans les cellules : beaucoup de gènes déréglés sont revenus à leur état normal, mais une partie est restée surexprimée de manière irréversible, même si les protéines répressives étaient revenues ", développe-t-il.

Cela ouvre des perspectives de traitements, si on peut inhiber les facteurs qu’on aura identifiés comme la cause de ces cancers

Perspectives de traitements

En étudiant de plus près les raisons de ce phénomène, les chercheurs ont observé que ces gènes mettaient en place un circuit d’activation qui s’auto-maintenait. " Des facteurs de transcription s’activent, activent la transcription des gènes et cela crée une sorte de spirale qui ne s’arrête plus ", commente Giacomo Cavalli.

"Nous avons ainsi montré qu’il n’y avait pas besoin de mutation de l’ADN pour induire un cancer ".

Les scientifiques vont désormais poursuivre leurs recherches en menant des expériences similaires avec des cellules de rongeurs ou humaines en culture et en continuant les études chez l’insecte pour observer la naissance de ces cancers épigénétiques.

* Nous pouvons mener des études très fines, en isolant de toutes petites quantités de cellules qui commencent à proliférer. On peut ensuite étudier les gènes qui se surexpriment pour mettre en lumière toute la chaîne des mécanismes moléculaires qui est déréglée. Cela ouvre des perspectives de traitements, si on peut inhiber les facteurs qu’on aura identifiés comme la cause de ces cancers ", espère-t-il.

Auteur: Internet

Info: https://francais.medscape.com/ - Anne-Gaëlle Moulun, 2 mai 2024

[ cause-effet ] [ amorçage ] [ début ] [ déclic ] [ épithéliome ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

nord-sud

Après l’entretien que vous avez accordé au " Figaro " il y a tout juste un an, intitulé " La Troisième Guerre mondiale a commencé ". Vous constatez désormais la défaite de l’Occident. Mais la guerre n’est pas terminée.

La guerre n’est pas terminée mais l’Occident est sorti de l’illusion d’une victoire ukrainienne possible. Ce n’était pas encore clair pour tous quand j’écrivais, mais aujourd’hui, après l’échec de la contre-offensive cet été et le constat de l’incapacité des États-Unis et des autres pays de l’OTAN à fournir suffisamment d’armes à l’Ukraine, le Pentagone serait d’accord avec moi.

Mon constat de la défaite de l’Occident repose sur trois facteurs. D’abord, la déficience industrielle des États-Unis avec la révélation du caractère fictif du PIB américain. Dans mon livre, je dégonfle ce PIB et montre les causes profondes du déclin industriel: l’insuffisance des formations d’ingénieur et plus généralement le déclin du niveau éducatif, dès 1965 aux Usa.

Plus en profondeur, la disparition du protestantisme américain est le deuxième facteur de la chute de l’Occident. Mon livre est au fond une suite à " L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme ", de Max Weber. Celui-ci pensait, à la veille de la guerre de 1914, avec justesse, que l’ascension de l’Occident était en son cœur celle du monde protestant – Angleterre, États-Unis, Allemagne unifiée par la Prusse, Scandinavie. La chance de la France fut d’être géographiquement collée au peloton de tête. Le protestantisme avait produit un niveau éducatif élevé, inédit dans l’histoire humaine, l’alphabétisation universelle, parce qu’il exigeait que tout fidèle puisse lire lui-même les Écritures saintes. De plus, la peur de la damnation, le besoin de se sentir élu de Dieu induisaient une éthique du travail, une forte moralité individuelle et collective. Avec, au négatif, certains des pires racismes qui aient existé – anti-Noir aux États-Unis ou anti-juif en Allemagne – puisque, avec ses élus et ses damnés, le protestantisme renonçait à l’égalité catholique des hommes. L’avance éducative et l’éthique du travail ont produit une avance économique et industrielle considérable.

Aujourd’hui, symétriquement, l’effondrement récent du protestantisme a enclenché un déclin intellectuel, une disparition de l’éthique du travail et une cupidité de masse (nom officiel: néolibéralisme): l’ascension se retourne en chute de l’Occident.  

Cette analyse de l’élément religieux ne dénote chez moi aucune nostalgie ou déploration moralisante : c’est un constat historique. D’ailleurs le racisme associé au protestantisme disparaît aussi et les États-Unis ont eu leur premier président noir, Obama. On ne peut que s’en féliciter.

- Et quel est le troisième facteur ?

Le troisième facteur de la défaite occidentale est la préférence du reste du monde pour la Russie. Celle-ci s’est découvert partout des alliés économiques discrets. Un nouveau soft power russe conservateur (anti-lgbt) a fonctionné à plein régime lorsqu’il est devenu clair que la Russie tenait le choc économique. Notre modernité culturelle paraît en effet assez largement folle au monde extérieur, constatation d’anthropologue, pas de moraliste rétro. Et de plus, comme nous vivons du travail sous-payé des hommes, des femmes et des enfants de l’ancien tiers-monde, notre morale n’est pas crédible.

Dans ce livre je veux échapper à l’émotion et au jugement moral permanent qui nous enveloppent et proposer une analyse dépassionnée de la situation géopolitique. Attention, coming out intellectuel en approche : je m’intéresse dans mon livre aux causes profondes et de longue durée de la guerre d’Ukraine, je pleure la disparition de mon père spirituel en histoire, Emmanuel Le Roy Ladurie, et j’avoue tout : je ne suis pas un agent du Kremlin, je suis le dernier représentant de l’école historique française des Annales!



 

Auteur: Todd Emmanuel

Info: propos recueillis par Alexandre De­vec­chio, Le Figaro du 13 janvier 2024

[ historique ] [ christianisme ] [ géopolitique ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

humeurs

Le discours dominant exalte le culte des émotions.

En témoigne l’aura du signifiant "émotion" dans les médias où la viabilité d’une émission (et même d’une information) se juge au degré d'émotion qu’elle est susceptible de susciter.

Cette dérive s’est propagée jusque dans l'enseignement où "l'émotion" des élèves est valorisée au détriment de leurs connaissances: "ce n'est pas ce que je ressens" est une objection qui autorise désormais l'élève à contredire son prof de philo...

C’est ainsi que par une curieuse rétroversion qui prend le contrepied d’un aboutissement logique de trente siècles de civilisation, on dit désormais se croire vivant "parce qu’on ressent", alors qu’il est connu depuis la haute antiquité que "le ressenti ment" et que les sensations manifestent, par leur fixation dans une signification, un etat de mort psychique, dû au fait que l’é-motion est "status", un mouvement immobilisé, qui s’oppose à la pensée logique, dialectique qui, elle, reste du côté du mouvement, du jeu incessant des métamorphoses et de la vie.

Si l’émotion est devenue à ce point un signifiant-phare du capitalisme de la bien-pensance, c’est que la communion par "les émotions" est ce qui vient se substituer à l’absence de lien social, et si des matchs de football ou des obsèques de vedettes de variétés suscitent tant de ferveur, c’est par l’illusion que ces "événements" montés en épingle nourrissent chez le spectateur l’illusion d’appartenir de plein droit à une communauté organique, le rassurant sur son "identité" toujours en souffrance...

[...]

Le recours aux émotions laisse croire à une vérité d’ordre supérieur qui serait contenue dans la spontanéité, associée à l’authenticité, qui prendrait le pas sur la réflexion et sur la pensée, or ce qui dans nos sociétés infantilisées, se couvre sous le nom trompeur de "spontanéité" n'est en vérité rien d'autre que la propension infantile à se laisser aller à ses impulsions immédiates...

Pour Kant, "se laisser aller à ses impulsions immédiates" est l'indice que nous ne sommes pas libres mais enchaînés au lien causal qui nous relie à la chaîne des causes et des effets.

La spontanéité authentique, telle qu'elle fut redéfinie par l'idéalisme allemand, ne peut pas avoir lieu sans un moment de réflexivité: ce qui semble me venir de l'extérieur ne me détermine que dans la mesure où je l'aurai toujours déjà fait mien, autrement dit les raisons externes (les prétextes à mes actes) ne comptent que si je les "accepte déjà comme miennes", ainsi la détermination de mon sujet par autre chose (cause), que je présente comme extérieure ("ce n’est pas de ma faute...") est toujours déjà une autodétermination de mon sujet lui-même.

C'est ainsi que toute référence à ma nature immédiate ("je suis comme ça, qu'y puis-je...") est fausse, mon rapport à mes propres impulsions ne me détermine que dans la mesure où je les ai déjà reconnues comme miennes, où je les assume comme miennes, voilà pourquoi je suis entièrement responsable de mes actes (et de mes paroles) même si je ne peux jamais en connaître, à l'avance, les conséquences...

Les émotions, comme les sensations, les sentiments, les affects, les perceptions... restent donc à interpréter, de la même manière qu’on interprète un rêve, grâce aux procédés mis à jour par Freud du déplacement, de la condensation, de l’inversion, car si les "émotions" nous trompent, c’est en nous masquant la réalité en tant que Wirklichkeit, en constituant une échappatoire commode, rationnalisante et cependant imaginaire, de ce qui est réellement en jeu à ce moment-là dans le Symbolique, la logique des pensées qui s’enchaînent dans l’inconscient...

Auteur: Dubuis Santini Christian

Info: Publication facebook du 04.10.2021

[ démystification ] [ alibi du système marchand ] [ fausse innocence ] [ émoi ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

lassitude

Dans l’ennui, je dirais, ce qui nous arrive, c’est que nous accédons à une perception douloureuse de la répétition, la répétition se donne à nous sous le biais du monotone et par cette dimension du monotone, ce qui se produit, si vous y pensez bien, vous verrez que ça coïncide avec quelque chose... je m’excuse d’aller un peu vite, mais je crois qu’on peut le dire quand même ...ça correspond avec quelque chose de l’ordre de l’usure de la métaphore paternelle.

Les métaphores s’usent : regardez un mot d’esprit, il fait de l’effet un temps, un mot d’esprit s’use, une fois usé, effectivement il est monotone. Je dirais que l’usure de la métaphore, l’effet de cette usure... et cette usure se produit justement sous l’effet de l’impact de ces signifiants qui persistent dans le Réel et qui sont corrodants sur la métaphore ...cette usure, je dirais qu’elle est liée à l’apparition du déchet dans notre univers. [...]

L’usure de la métaphore, vous pouvez repérer qu’elle est lié à l’apparition dans notre univers du déchet,

– que ce déchet soit de l’ordre subjectif avec ce qu’on appelle la culpabilité ou le péché,

– ou que ce déchet soit même l’apparition de ce déchet qu’est notre corps propre dans la mesure ou notre corps dans la perspective de cet ennui ou de cette monotonie, ce qui lui arrive, c’est qu’il peut se mettre parfois à être, je dirais, soumis à une loi qui serait la loi exclusive du réel, je veux dire la loi de la pesanteur, je veux dire par là que lorsque notre corps se mettrait à se manifester par le fait qu’il pèse parce qu’il ne serait soumis qu’à la loi de la pesanteur, eh bien, vous avez là, l’accentuation de la fonction de ce déchet qu’est notre corps tout à l’opposé, si vous voulez, quand le corps est soumis à cet autre Réel qui est celui du signifiant qui l’allège, ce qui fait que vous voyez certaines personnes marcher dans la rue qui semblent ne pas peser, qui semblent être comme une plume, quel que soit leur poids, c’est quelque chose de cette nature et on peut dire que ce déchet qu’est le corps quand il se met à peser, eh bien, nous pouvons l’opposer à ce qui arrive au corps quand brusquement il s’allège, il s’allège par exemple dans la fête ou dans le repas totémique, ou tout simplement dans l’amour, dans le coup de foudre, la foudre sidération, ce que représente pour un homme ce signifiant de haute intensité psychique qu’est la femme, ce signifiant sidérant, il faut reconnaître qu’il a le pouvoir, en suscitant l’amour - et puis le terme de ce terme de femme fatale nous fait peut-être sentir que par cette fatalité, ce que l’homme rencontre de fatal, c’est quelque chose de l’ordre du signifiant du Nom du Père - eh bien, qu’est-ce qui se passe quand on perd la tête dans l’amour, ou le corps c’est que vous devenez tellement légers ou allégés que comme à la limite, comme le maniaque vous perdez votre lest, vous devenez fous, ne pesez plus rien, vous perdez le corps, la tête.

Et alors ce que je voulais vous signaler, c’est que cette consomption ou cette consumation du reste qu’est cette consumation du corps quand il ne pèse plus, eh bien, repérez que justement dans le repas totémique ou dans les fêtes qui sont étudiées dans les sociétés magiques, les restes, corrélativement à l’incorporation du père, il y a cette cérémonie, ce qui a été peu retenu par Freud, qui consiste à brûler les restes.

Auteur: Didier-Weill Alain

Info: La topologie et le temps, intervention lors du séminaire de Jacques Lacan, 8 mai 1979

[ causes ] [ calcification ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

source

Personne ne discute aujourd'hui que l'humanité ait eu la corne d'Afrique pour origine. Après s'être redressé notre ancêtre s'est établi petit à petit partout en Europe, Asie et Afrique, se rassemblant en groupes toujours plus conséquents - familles, tribus, villages, groupes de villages, et ainsi de suite - pour arriver à ces grand ensembles que furent les premières civilisations : Sumérienne, Egyptienne, etc., (l'évolution semblant bien maintenir une direction générale identique en Australie alors que les aborigènes furent séparés du tronc commun plus tôt ). Il semble bien que de Neandertal à Sapiens sapiens la progression ait été progressive et graduelle jusqu'à l'extinction du premier. Il y a donc, pour notre race, quelque chose qu'on peut apparenter à une source... et les africains paraissent toujours - surtout pour beaucoup de nous autres blancs occidentaux - les plus proches d'elle. Sentiment qui fut probablement une des causes de l'esclavagisme et du racisme éhontés pratiqués en deuxième moitié du 2 e millénaire par les blancs occidentaux dont je suis issu. Cette proximité originelle qui paraît bien être resté un de leur apanage m'apparaît aujourd'hui comme une sorte de "plus", de "supériorité terrestre", "sagesse animale et des sens"... je ne sais pas, à vrai dire, et ne trouve donc pas, hélas, les termes qui conviennent, mais j'ai le sentiment qu'ils ont beaucoup à nous apprendre pour l'avenir. Quoi ?... je ne le sais pas précisément... je remarque simplement leur décontraction, leur chaleur humaine, un sens communautaire et tribal plus développé, plus de feeling mammifère. Tenez : combien de femmes africaines enceintes sont-elles capables de sentir le sexe de leur enfant à venir ?.. Certainement beaucoup plus que les exécutives women stressés de l'hémisphère nord. Dans un autre registre je remarque aussi que les deux méga-stars mondiales du sport de la fin du 20e siècle sont des noirs américains, ce pays - qui fusionne tout - a permis l'éclosion de ces champions extraordinaires que sont Michael Jordan et Tiger Woods... Et qu'on me comprenne bien, il ne s'agit pas de racisme à l'envers, mais de complémentarité. Je me plais à croire que ce sentiment fait partie des concept non-formulables dans cet Univers, dont la fonction, inscrite dans la combinaison de constantes universelles réglées à la vingtième décimale, semble avoir pour but - vu de nos petites consciences qui sortent à peine du néant - de créer des êtres pensants et conscients (certains snobs disent sur pensants). Je suis bien sûr incapable de vous dire ou nous sommes sur cette échelle, mais mieux vaut se mettre en bas, c'est plus sûr. Donc, pour revenir à mon sujet, je veux dire que cette matrice d'où nous venons, cette source, me paraît comme tout aussi importante que les buts à venir. Elle ne doit pas être oubliée. Je pourrais aussi écrire un poncif du genre "il faut rester proche de la nature" qui fonctionne aussi très bien puisque tout individu le sait, consciemment ou pas. Je ne veux donc pas, comme beaucoup de chercheurs ufologues, ésotéristes, scientifiques-fictionnels et autres allumés religieux, extrapoler ici sur l'Humanité à venir, le célèbre point oméga de Teilhard, cette super entité au cerveau collectif dont les mentaux humains seront les neurones, hyper organisme faisant franchir à l'espèce un niveau d'organisation aussi fort que le passage de la conscience directe animale à la conscience réfléchie humaine. Mon sentiment est que rien ne nous presse, que la vie est un acte sacré en soi, qui doit d'abord être vécu (ah ah ah... elle est bien bonne). Beaucoup de ces anticipateurs du futur me semblent trop avides et pressés. Point central : vivre, sentir le groupe, se rappeler nos origines. Pour se projeter dans l'avenir bien sûr.

Auteur: MG

Info: 1997

[ évolution ] [ Etats-Unis ]

 

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homme-animal

Des poissons plus méfiants remettent en cause les méthodes de surveillance des stocks de poissons.
L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) estime que près de 70 % des stocks halieutiques sont pleinement exploités voire surexploités. Mais ce n'est peut-être qu'un tour joué par des poissons méfiants... La surexploitation industrielle est certainement un problème, mais une étude sur la pêche de loisir conduite par des scientifiques de l'UE sur les côtes de Majorque soulève quelques doutes sur l'exactitude des outils actuels utilisés pour la surveillance des stocks halieutiques.
Le tourisme représente 80 % de l'économie de l'île de Majorque, mais ce ne sont ni les plages ensoleillées ni les beaux paysages qui ont attiré Josep Alós et Robert Arlinghaus. Depuis janvier 2014, les deux scientifiques étudient les populations de poissons de la région, grâce à de nouveaux modèles mathématiques et méthodes de suivi. Et leurs découvertes sont plutôt déconcertantes. En effet, il semblerait que plus les pêcheurs sont nombreux, moins les poissons ont tendance à mordre à l'hameçon.
Pour arriver à ce résultat, les chercheurs ont étudié le comportement de deux poissons, le Serranus scriba (le Serran ou perche de mer), un carnivore, et le Diplodus annularis (le Sparaillon), un alguivore. Les études ont concerné 54 emplacements présentant les mêmes caractéristiques d'habitat mais soumises à différentes pressions de pêche à la ligne. Pendant la pêche, une caméra vidéo sous-marine autonome enregistrait le comportement des poissons.
Si je me fais avoir une fois...
Logiquement, la perche de mer, qui ne peut réfléchir trop longtemps avant d'attaquer une proie mobile, devait être plus agressive que le sparaillon envers les appâts. Mais les faits ont rapidement remis cette hypothèse en question: les poissons étaient effectivement plus agressifs lorsque les pêcheurs étaient rares, mais ils devenaient de plus en plus prudents avec l'augmentation du nombre d'appâts. Selon l'équipe, ce comportement évolutif peut s'expliquer par une sélection génétique vers une méfiance renforcée ainsi que par l'expérience, entraînant ainsi une diminution des prises.
Ces résultats sont en contradiction avec une étude précédente des deux scientifiques, qui s'était limitée à surveiller les méthodes standard de pêche à la ligne et avait conclu que les zones marines protégées contenaient des poissons plus nombreux et plus gros que les zones très exploitées. Le comportement du sparaillon, quant à lui, ne semblait pas affecté par ce changement.
"Ces résultats suggèrent que la pêche récréative pourrait aboutir à une situation apparente d'une forte réduction des prises mais sans changement réel dans la population des poissons, où le taux de prises décline plus vite que l'abondance des poissons", déclare Josep Alós, chercheur au Leibniz-Institute of Freshwater Ecology and Inland Fisheries et co-auteur de l'étude.
Cela veut-il dire que la diminution des stocks halieutiques, constatée à l'échelle mondiale, résulterait en fait d'un comportement plus méfiant des poissons? "Les rapports sur le déclin considérable des populations de poissons dans les océans s'appuyant uniquement sur les données provenant des pêcheries comme la pêche à la palangre du thon, de la morue ou de l'espadon pourraient donc s'expliquer par un comportement plus prudent de ces poissons. Nous devons revoir notre système de surveillance des stocks de poissons et tenir compte des possibles changements de comportement. Il se peut que certaines zones très exploitées contiennent en fait plus de poissons que nous le pensons", conclut Robert Arlinghaus, directeur de l'étude et chercheur à la Humboldt-Universität zu Berlin.
L'étude a été financée dans le cadre du projet FISH&FISHERS, qui cherche à améliorer les estimations de mortalité des poissons en étudiant les interactions spatiales entre les poissons et les pêcheurs. L'équipe espère que ses résultats contribueront à mieux protéger les écosystèmes marins, à préserver la biodiversité, et à renforcer la durabilité des pêcheries.

Auteur: Internet

Info: The role of the behavioural interactions between fish and fishers on fisheries sustainability, From 2014-01-01 to 2015-12-31, closed project

[ causes-effets ]

 

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contemplation

L'étude de la méditation montre un gain de vie
LUNDI 2 mai (Health Day News) les gens qui pratiquent la méditation transcendantale ont vécu plus longtemps que les autres personnes, il y aurait une réduction de 23 pour cent du taux de mortalité. Tels sont les résultats d'une étude à long terme.
Les études précédentes avaient prouvé que la méditation transcendantale (TM) diminue le stress et, en conséquence, abaisse également la tension artérielle.
"Ce que nous savions après les quelques centaines d'autres études était que TM change les facteurs de risque physiologiques et psychologiques pour les maladies chroniques" dit Robert Schneider, directeur d'étude de l'institut pour la médecine naturelle à l'université Maharishi de Fairfield, Iowa.
"Nous avions quelques indicateurs des changements à court terme des marqueurs, mais c'est la première fois que d'une manière rigoureuse et avec un nombre décent de personnes nous pouvons montrer que cette technique esprit-corps prolonge réellement la vie... " Cela réduit toutes les causes la mort, par maladie cardiovasculaire spécifiquement. Il ne s'agit pas simplement des facteurs de risque, mais des résultats finaux."
Le centre a été établi par une concession du centre national pour la médecine complémentaire et alternative, partie des instituts nationaux de la santé, pour étudier spécifiquement la médecine naturelle en rapport aux maladies cardiovasculaires chez les populations minoritaires. L'université de Maharishi a été fondée par le yogi de Maharishi Mahesh, qui est crédité pour d'avoir présenté TM au monde.
Pour cette étude, les chercheurs ont étudié 202 hommes et femmes avec une tension artérielle modérément élevée qui avait précédemment participé aux études qui avaient pris au hasard des volontaires à la méditation transcendantale, pour un programme comportemental technique (tel que le mindfulness). Les participants ont été suivis pendant plus de 18 ans. Schneider et ses collègues ont mis à jour certaines de leurs données jusqu'à leur mort.
"Nous avons trouvé de nouvelle info pour les personnes âgées" dit Schneider "c'était plus faisable pour étudier les sujets qui avaient commencé la pratique en matière de TM il y a un certain nombre d'années. Nous avons regardé leurs enregistrements en arrière dans le temps et en avons envoyé 202 (noms) à l'index national des mort, afin de pouvoir rechercher les taux de mortalité et les causes de la mort."
En plus d'une réduction de 23 pour cent de la mort globale, les gens qui ont pratiqué TM ont montré une réduction de 30 pour cent du taux de mort par maladie cardiovasculaire ainsi qu'une réduction de 49 pour cent du taux de la mort par cancer, a montré l'étude.
"TM produit des changements du système nerveux et dans l'activité des ondes cervicales. Quand on regarde le reste du corps il y a hypotension, moins de stress des hormones, changements des facteurs de risque comportementaux comme le tabagisme et l'abus de drogue et amélioration dans la santé psychologique "Ce sont tous ces changements, plus à court terme, qui, après quelques mois, semblent affecter le résultat à long terme."
Schneider décrit TM comme "technique simple et normale pratiquée pendant 20 minutes deux fois par jour" qui a comme conséquence un état "de vigilance reposant."
"C'est l'expérience de cet état de vigilance par le repos effectué d'une manière régulière, systématique, et répétitive qui rend TM distinctif parmi les techniques de méditation qui ont été étudiées.
Il n'est pas clair de savoir si d'autres techniques de méditation ont le même effet. Quelques experts pensent qu'il y a des problèmes avec cette recherche.
D'abord les auteurs ont fourni seulement les taux relatifs d'événement, pas les taux d'absolu, dit le Dr. Robert J. Myerburg, professeur de médecine et de physiologie à l'université de l'école de Miami de médecine. "Cela indique qu'il y a un effet, mais l'impact est peu clair," il explique.
"Je ne suis pas sûr qu'il y ait quelque chose nouveau," ajoute Richard Milani, chef de section de cardiologie préventive à la clinique Ochsner de la Nouvelle-Orléans. "Nous savons que la méditation transcendantale abaisse la tension artérielle et nous savons que chez les personnes âgées, quand on baisse la pression, on voit une amélioration cardiovasculaire.
Bien que l'étude ait fait participer seulement un nombre restreint de personnes, les auteurs pensent que les résultats suggèrent que TM puisse être associé aux diminutions de la mortalité chez les personnes âgées avec une tension artérielle élevée.

Auteur: Gardner-Health Amanda

Info: mai 2005

 

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savoirs consensuels

Le monde objectif de l'expérience humaine est donc au mieux un mélange de nature et de culture, mais un mélange dans lequel les modèles formels prédominants proviennent davantage de la culture que de la nature. Ces modèles formels de la culture sous-tendent la présentation des objets dont nous faisons directement l'expérience. La situation à cet égard n'était en fait pas différente pour les anciens ou les médiévaux, mais ils n'étaient pas conscients de ce fait. Qui sont nos parents ? Voilà ce dont dépend le système de parenté qui prévaut dans la culture qui nous a imprégné. Quelle est notre religion ? Si l'on tient compte des exceptions individuelles, là encore la réponse dépend principalement du contexte et des circonstances historiques au sein desquelles nous avons grandi.  

Les modernes, s'éveillant à tout cela, avaient de bonnes raisons de voir dans les objets expérimentés de pures créations du travail de l'esprit humain. Même la science pourrait être réduite à cela : telle fut l'expérience kantienne, entreprise sous l'impulsion des discours de Hume qui affirmait qu'il n'y avait rien de plus à expérimenter que les associations habituelles entre les objets. Si toutes les pensées reflètent de simples habitudes, et si tous les objets ne peuvent être considérés que comme des auto-représentations mentales, quels que soient les doutes que nous puissions avoir sur la base du "bon sens" quant à l'idée d'un monde indépendant de nous, le scepticisme demeure la garantie finale de toute connaissance. Ce qui, pour Kant, c'était inacceptable. Il pouvait avaler tout ce que ses prédécesseurs traditionnels lui avaient enseigné, mais pas le scepticisme. Leur erreur, selon lui, avait été de réduire la connaissance à la subjectivité - c'est-à-dire qu'elle consistait à attribuer les idées de l'esprit individuel aux objets de l'expérience directe. Ils ne pouvaient saisir que la connaissance est essentiellement de structure relationnelle, et que les relations sont au-dessus du sujet. Ainsi, les idées dans l'individu donnent naissance ou "fondent" des relations cognitives avec les objets. Mais ces objets sont ce sur quoi les relations finissent, et non ce sur quoi les relations sont fondées et d'où elles proviennent. Et la manière dont ces relations sont générées pour donner forme aux objets est conforme à un modèle intégré, a-priori, dans l'esprit humain.

Or, lorsqu'il s'agit des objets de la connaissance spécifiquement scientifique, selon Kant, nous avons affaire à une universalité et une nécessité qui proviennent de l'esprit et non d'une simple habitude ou d'une généralisation usuelle. Même si le monde extérieur reste inconnaissable en tant que tel, nous savons néanmoins qu'il est là ; et notre façon de le penser intellectuellement n'est pas capricieuse ou culturellement relative mais universelle et nécessaire, identique pour tous les humains. Même si nous ne connaissons que ce que nos représentations donnent à connaître, et que ces représentations sont entièrement le fait de notre esprit, il n'en reste pas moins qu'elles deviennent des objetsm non par association, mais bien a priori, indépendamment des aléas de la coutume et de l'expérience individuelle ; et leur contenu cognitif n'est pas subjectif mais objectif, c'est-à-dire donné au terme de relations que nos représentations ont été les seules à trouver. Le noyau scientifique de l'expérience humaine, contrairement à la conviction animant les scientifiques eux-mêmes, mais selon le philosophe moderne Kant, est prospectivement le même pour tous parce que le mécanisme sensoriel générant les représentations impliquées et le mécanisme conceptuel organisant les relations découlant de ces représentations est le même pour tous : des causes semblables entraînent toujours toujours des effets semblables. Telle est la version de Kant de l'adage médiéval, agens facit simile sibi . Grâce à ce simple expédient, Kant pensait avoir réglé l'objectivité de la connaissance et mis à distance le scepticisme. Le scandale de ne pas être en mesure de prouver qu'il existe un monde extérieur à l'esprit humain était ainsi supprimé par la démonstration qu'effectivement il y a un domaine inconnaissable qu'on ne peut pas atteindre, et ce domaine est précisément le monde extérieur, dont on sait avec certitude qu'il existe puisqu'il stimule nos représentations (via la perception sensorielle) et inconnaissable en soi (avec un mécanisme de concepts qui ne produisent de la connaissance que par corrélation avec les représentations des intuitions sensorielles pour aboutir un autre domaine inatteignable, le noumène, pour qui essaye d'aller  au-delà de la limite de ce qui est représenté par ces  perceptions sensorielles).

Auteur: Deely John

Info: The Quasi-Error of the External World an essay for Thomas A. Sebeok, in memoriam

[ limitation anthropique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

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En juin dernier j'avais rencontré Marc et lui avait demandé s'il avait déjà communiqué avec un animal en SHC (sortie hors du corps) et il m'avait répondu que oui, avec divers animaux, dont 2 fois avec des chevaux mais qu'il avait été déçu car ce ne sont pas des créatures très évoluées.

J'ai pensé que le mien serait peut-être un peu plus évolué (car il est très communiquant et sait très bien se faire comprendre, il faisait des spectacles dans sa jeunesse ;-) et j'ai dit que j'aimerais bcp faire cette expérience. En septembre dernier (après plusieurs tentatives) j'ai fait une sortie de corps en ciblant mon cheval.

Corrado est au milieu du pré, c'est la nuit vers 5 ou 6h du matin, il ne dort pas. Je me présente en face de lui et entame la communication. La première question qui me vient est de savoir s'il va bien (car il commence à vieillir) la question est à la fois par télépathie et de mon côté également pensée en mots, il y a les deux aspects. Il répond du tac au tac, pas avec des mots, mais une sorte de présence affirmative très forte que je pourrai traduire par "MOI MOI ICI ICI". J'en conclus que ça va et je lui dis que je l'aime et serai toujours là pour lui ce à quoi il répond de suite "MOI MOI MOI", mais je ne sens pas vraiment d'affection en retour et suis très déçue. Je perçois de lui une très grande présence énergétique et une grosse volonté (aussi forte que la mienne sinon plus). Il "m'explique" les différentes zones du pré (ce qui sera précieux pour moi par la suite pour la gestion des espaces). En fait il s'assimile à certaines zones qui sont à lui, ou plutôt qui SONT LUI (un peu comme les petits enfants qui ne se dissocient pas de leur objet). Par exemple le box 1 C'EST LUI, mais le box 2 est "public" les autres chevaux, animaux, ou humains ont le droit d'y rentrer. La zone de la boule de foin c'est LUI. La zone arrière avec le châtaigner sur lequel il se frotte c'est LUI. L'abri de pâture aussi, le bac d'eau aussi, le devant du pré c'est "public" mais pas l'arrière. etc et ainsi de suite.

D'un coup ça me donne des explications sur son comportement mais je suis un peu déçue car il m'apparait comme un grand égoïste (il est effectivement égoïste et jaloux de la nouvelle jument de ma fille). Je décrirais son mode de pensée comme morcelé, partiel, donc sans vision globale ni synthèse, pas langage au sens humain des mots (alors que j'avais l'impression qu'il reconnait des termes quand je lui parle de manière routinière), mais non, il n'a aucune intégration du langage humain ni de pensée humaine. Il a la pensée de sa race cheval, sans conscience des causes et conséquences, juste l'instant présent et la possession ou l'assimilation. Le "ça", le "je veux"... et il zappe sans fil de continuité (je me dis que c'est peut-être comme ça que pensent les tout petits enfants.

Je suis un peu intimidée devant la force de sa volonté alors que d'habitude je le considère plutôt comme mon bébé, "le mimi à sa maman", ben en fait c'est pas ça du tout. Je me demande si je pourrais monter sur son dos et qu'il marche dans le pré. Je monte sur son dos (plus aisément qu'avec mon corps physique) et je ressens quand même un contact. Je reste un moment ainsi. Puis Je lui demande d'avancer mais il ne bouge pas, alors j'insiste un peu mais constate qu'il s'est endormi !

Je me sens très déçue et ressens un rappel énergétique de la corde d'argent dans ma nuque, je voudrais prolonger la sortie mais impossible je suis rappelée à mon corps via le processus habituel. Donc retour au dessus du corps physique et réintégration lente avec picotements et paralysie. Voilà, j'avais tout noté à l'époque pour ne pas oublier. C'est vraiment une expérience que je voulais faire mais j'ai été un peu déçue comme Marc me l'avait prédit ... Si j'ai l'occasion j'essaierai avec un autre animal, mon chat par exemple. J'ai eu aussi une expérience avec la montagne. Découvert que la montagne avait une conscience et une présence très forte, ça m'a tellement impressionné que j'ai été réintégrée dans mon corps. Voilà ;-)

Auteur: Selma pseudo

Info: 26 mars 2020, communication privée avec FLP

[ voyage astral ] [ déception ] [ égoïste canasson ]

 

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Q - Comment communiquez-vous avec les animaux, quel type de langage utilisez-vous ? Vous servez-vous d'images, de télépathie ? De votre intuition, peut-être ? Ou d'une sorte de langage "extraterrestre" venant d'une civilisation inconnue ?
R - Il suffit simplement de calmer le mental et de manifester l'intention de se connecter. Les animaux captent cela tout de suite, très facilement. Puis j'envoie soit une image mentale ou une pensée/phrase (non vocalisée) ou une émotion… ce qui me vient naturellement. Aucun effort n'est nécessaire pour envoyer ce genre de choses. Le transfert opère à un niveau quantique, dans un langage universel de pure énergie.
Q - Comment nos amis animaux vous répondent-ils ? Et comment recevez-vous et déchiffrez-vous ce qu'ils ont à vous dire ?
R - Les animaux montrent simplement leurs réalités de manière énergétique et ce message va arriver de mon côté (dans sa pure forme quantique) passant par réception inconsciente/intuitive vers mon mental conscient – moment auquel mon cerveau y raccordera une image mentale, un mot, une sensation ou une émotion. C'est déjà un premier niveau "d'interprétation" et certaines choses peuvent se perdre dans la "traduction".
Q - Est-il possible de "guider" des animaux sans utiliser de réels mots/gestes ? C'est à dire, pouvez-vous leur dire d'accomplir certaines tâches et pourront/voudront-ils répondre à vos demandes ?
R - Oui, grâce au procédé ci-dessus, nous pouvons demander ou suggérer. Ils ont malgré tout toujours le choix – en tant qu'êtres conscients, auto-déterminés – d'être d'accord ou non pour s'exécuter.
Q - Cette étonnante technique de communication peut-elle s'appliquer à n'importe quel animal ? Animaux sauvages, domestiques, reptiles (serpents?), insectes (fourmis?) ? Pardonnez-moi si certaines de mes questions semblent un peu naïves, mais c'est un thème tellement intrigant et inhabituel. Par ailleurs, il semble qu'on en connaisse très peu sur le sujet.
R - Les techniques sont exactement les mêmes quelle que soit l'espèce avec laquelle on communique, des poissons aux mouches, des fourmis aux éléphants, des chats aux choux verts. Oui, avec les plantes aussi comme avec tous les autres aspects du monde de la nature.
Q - Sur quel genre de services vous centrez-vous avec vos clients ? Quel est votre domaine d'expertise ? Vous occupez-vous d'animaux qui ont des problèmes de comportement ou émotionnels ?
R - Je me centre sur l'animation d'ateliers pour rendre les gens capables de faire par eux-mêmes – de renouer avec leur intuition naturelle. Mes voyages et le programme de mes ateliers ne me permettent plus que rarement d'avoir le temps pour des consultations privées. Une bonne partie de mon temps est consacré à mon travail bénévole axé sur la vie sauvage : réhabilitation, sauvetage, réintroduction, etc. Je travaille plus particulièrement avec les babouins, les éléphants, les dauphins et les problèmes de sauvegarde des lions.
En cas de problème de comportement ou émotionnel, la démarche est de communiquer directement avec l'animal pour découvrir ce qui motive son comportement. Dès qu'on le sait, on peut discuter littéralement avec l'animal des conséquences et des alternatives. C'est un excellent moyen pour trouver des solutions mutuelles… ou déterminer quelles interventions curatives peuvent être nécessaires ou souhaitées si besoin par l'animal.
Q - Avez-vous des anecdotes que vous aimeriez nous faire partager ? Des exemples où vous avez pu identifier les causes derrière le comportement étrange d'un animal ?
R - Il y en aurait beaucoup, par exemple des chevaux qui expliquent pourquoi ils veulent ou non certains cavaliers sur leur dos en fonction de la personnalité des humains ou peut-être d'événements traumatisants de leur passé qui continuent d'affecter leur mode de réponse actuel.
Il y a eu aussi le cas d'un chat qui ne rentrait pas ses griffes quand il jouait, parce que – dans sa vision des choses – les femmes de la maison "ne rétractaient pas leurs griffes", alors pourquoi le ferait-il ? En fait il voyait les ongles des humains comme des griffes et il était contrarié par cette injustice. Quand j'ai expliqué que nous humains ne pouvions rétracter nos "griffes", il a répondu d'un air moqueur qu'il trouvait ce défaut de naissance bien stupide !
Un autre exemple est celui d'un chat qui s'était lié d'amitié avec une vipère et voulait la conduire en lieu sûr hors de la maison occupée par des gens bien décidés à tuer le serpent s'ils le trouvaient.
J'ai travaillé avec des éléphants qui ont été si gravement traumatisés en voyant les membres de leur famille massacrés au nom d'une soi-disant surpopulation qu'ils sont incapables de se relier aux autres autrement que d'une manière automatisée.

Auteur: Breytenbach Anna

Info: How to communicate with animals with Anna Breytenbach, Michael Theys, Sep 20, 2010, https://africafreak.com

[ parapsychologie ] [ transmission ] [ échange ] [ message ]

 

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