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humour

D'une certaine façon, le caviar est du poisson pas né.

Auteur: Derrière Auguste

Info:

[ jeu de mots ] [ nourriture ]

 

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vanité

Le jour où les esturgeons apprendront le prix du caviar, ils deviendront prétentieux.

Auteur: Artur José

Info: Les Pensées, Le cherche midi éditeur 1993 <p.73>

 

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humour

Quand je n'ai pas les moyens de m'acheter du caviar, je me contente de manger du tapioca avec lunettes noires.

Auteur: Andrew Mike

Info:

[ compensation ]

 

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souiller

Il suffit d'un gramme de merde pour gâcher un kilo de caviar. Un gramme de caviar n'améliore en rien un kilo de merde.

Auteur: Topor Roland

Info:

[ dégout ] [ pollution ]

 

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insatisfaction

L'homme n'est jamais content. S'il pleut, il réclame du soleil, et s'il fait chaud, il implore la fraîcheur. S'il a du caviar, il préfère les sardines, et s'il trouve des arêtes, il exige du couscous.

Auteur: Noli Jean

Info: La banquière

[ être humain ]

 

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femmes-hommes

Vous comprenez, les gendarmes sont chargés de toutes les enquêtes de moeurs. A force de faire des enquêtes et de soulever des draps, ils s'aperçoivent vite qu'en Province, les seules femmes propres sont des prostituées. Alors, dès qu'ils peuvent, ils les épousent.

Auteur: Simon Michel

Info: cité par Philippe Bouvard, Un Oursin dans le Caviar

[ femmes-par-hommes ] [ prostituée ] [ positive ]

 

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résignation

Tous les garçons sont tristes. Toutes les filles sont déprimées. Tous les garçons sont tristes parce qu’ils sont écœurés d’avance des sacrifices qu’ils vont devoir faire pour survivre dans ces labyrinthes de l’humiliation que sont nos sociétés modernes. Toutes les filles sont déprimées parce qu’elles savent depuis toujours qu’elles devront brader leurs idéaux et prostituer leurs rêves. Ce monde est une broyeuse de rêves. Et la jeunesse est sa pièce de choix : elle est sa liqueur et son caviar. La jeunesse est le luxe du monde.

Auteur: Thiellement Pacôme

Info: Dans "Sycomore sickamour", page 9

[ désillusion ] [ femmes-hommes ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

stimulant

Sans mot dire, Woland leva son verre et trinqua avec Marguerite. Celle-ci but avec résignation, et sa dernière pensée fut qu’elle ne survivrait pas à ce verre d’alcool. Mais il n’arriva rien de mauvais. Une chaleur vivante coula dans le ventre de Marguerite, qui ressentit en même temps comme un léger choc à la nuque, et ses forces revinrent comme si elle venait de se lever après un long sommeil réparateur. En outre, elle sentit s’allumer en elle une faim de loup. Quand elle se souvint qu’elle n’avait rien pris depuis la veille au matin, son appétit redoubla… Elle se mit à manger goulûment du caviar.
Béhémoth coupa une tranche d’ananas, la saupoudra de sel et de poivre, la mangea, après quoi il se jeta si crânement dans le gosier un deuxième verre d’alcool que tout le monde applaudit.
Quand Marguerite eut bu son second verre, l’éclat des candélabres se fit plus vif et les flammes montèrent plus haut dans la cheminée. Marguerite n’éprouvait aucune ivresse. En plantant ses dents blanches dans la viande, elle sentait avec délectation le jus lui couler dans la bouche. En même temps, elle observait Béhémoth, qui était en train de tartiner une huître de moutarde.

Auteur: Boulgakov Mikhaïl

Info: Dans "Le Maître et Marguerite", trad. Claude Ligny, Editions Laffont, Paris, 1968, page 384

[ sensualité ] [ nourriture ] [ boisson ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

gauche caviar

Dans ma génération, parmi ceux qui avaient défilé entre République et Nation, parmi tous les enfants chéris du mitterrandisme, beaucoup s'étaient droitisés pour des raisons essentiellement économiques. Ils avaient forci, acheté un appartement, deux appartements dont le prix avait quintuplé sous l’effet du boom immobilier. Ils avaient acheté des maisons de campagne.

Ils s'étaient félicités lorsqu'un fils d’ouvrier, un socialiste austère et probe du nom de Pierre Bérégovoy avait déréglementé les marchés financiers. Ils avaient acheté des actions, poussé les portes capitonnées des fonds d'investissement, ils avaient de plus en plus d'argent et des nuances s'étaient glissées dans leurs conversations : "Il y a un principe de réalité", "il ne faudrait pas non plus décourager les gens", "bien sûr que je crois à l'impôt, oui, je suis socialiste : mais pas à la fiscalité punitive". Et puis bientôt : "il faut arrêter de faire croire aux gens qu’on peut raser gratis", "on est bien obligés de regarder ce que font les autres", "la concurrence mondiale est une réalité".

Arrivés à la cinquantaine, la peau ravinée par les plaisirs, la peau creusée et ravinée, ces hommes et ces femmes prononcèrent des mots comme "le culte malsain de la dépense publique". Les hommes portaient des vestes légères sur des chemises bleu ciel, des chapeaux, des pantalons chino. Ils apparaissaient, épanouis par leurs festins de viande, repus de carnages, dans la loge d'un client, à RoIand-Garros. Ils ressemblaient tous plus ou moins, dans l’allure générale, dans l'impression qui demeure après que le souvenir d'un visage s’est évanoui, à Dominique Strauss-Kahn.

Auteur: Quentin Abel

Info: Le voyant d'Étampes

[ droitisation ] [ glissement ] [ arrivistes arrivés ]

 
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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste