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paradigme

Si donc l’ailleurs n’est pas expérimentable à partir de l’ici, l’ici en revanche n’est pas repérable sans l’intermédiaire d’un ailleurs. Raison pour laquelle toute une philosophie métaphysique s’est attachée, depuis Platon, à lier la connaissance des choses à celle de leurs principes, ceux-ci extérieurs à celles-là ; ne trouvant ainsi d’autre solution à l’appréciation de l’ici que celle qui consiste à l’éclairer d’un ailleurs.

Auteur: Rosset Clément

Info: "Mirages" in L'école du réel, pages 155

[ référentiel ] [ unité philosophique ] [ projectionniste implicite ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

masturbation

M. Boerhaave peint ces maladies avec cette force et cette précision qui caractérisent tous ses tableaux. "La trop grande perte de semence produit la lassitude, la débilité, l'immobilité, des convulsions, la maigreur, le dessèchement, des douleurs dans les membranes du cerveau ; émousse le sens, et surtout la vue ; donne lieu à la consomption dorsale, à l'indolence, et à diverses maladies qui ont de la liaison avec celles-là."

Auteur: Tissot Simon-Auguste-André-David

Info: Concernant la lutte anti-onanisme

[ historique ]

 

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relatif

Quand des ours voyaient les oies sauvages, ils les montraient à leurs petits et disaient : "Regardez celles-là qui ont si peur du froid qu'elles n'osent pas passer l'hiver chez elles !" Et les vieilles oies sauvages, pas gênées le moins du monde, criaient à leurs oisons : "Regardez-les, ceux-là, qui préfèrent dormir la moitié de l'année que de se donner la peine de descendre vers le sud !"

Auteur: Lagerlöf Selma

Info: Le merveilleux voyage de Nils Holgersson à travers la Suède

[ point de vue ]

 

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femmes-par-homme

Évidemment, il y a parmi nous celles qui donnent enfin une vraie grandeur à leur choix : le plaisir et rien que le plaisir, derrière une porte refermée... Celles-là montent à l'assaut et ne cachent pas leur ardeur. Elles se laissent caresser et dévoilent toute leur féminité. Celles-là ont souvent le visage qui ruisselle de beauté. Enfin, il y a celles à qui on reproche un vocabulaire et une démarche sans équivoque.

Auteur: Mansour Ali

Info: Le porte-monnaie

[ sexe ] [ vulgarité ]

 

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déclaration d'amour

Tu es belle, j'aime tes rides et je les connais toutes, elles sont tes décorations à toi. Celle-là, dit-il en caressant un petit sillon à la commissure des lèvres, c'est la première, elle date de 17, quand je suis reparti au front, et ma blessure de 18 l'a creusée un peu plus. Celles-là, ce sont celles des enfants, des soucis qu'ils t'ont donnés. Là, murmura-t-il en posant son doigt au milieu du front, c'est celle de Paul, la plus profonde...

Auteur: Michelet Claude

Info: Des grives aux loups : Tome 2, Les Palombes ne passeront plus

[ visage ] [ vieillesse ]

 

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femmes-hommes

(...) vers l'âge de six ou sept ans, les petites filles se scindent différemment des petits garçons. Leur dédoublement est plus profond et plus permanent. De façon non symétrique, ceux-ci deviennent "regardeurs", et celles-là, "regardées". Souvent, à partir de là, la fille entretiendra avec son miroir un rapport angoissant pour ne pas dire névrotique. Non contente de voir à quoi elle ressemble elle critiquera son apparence, car ce n'est plus à travers ses propres yeux qu'elle la voit mais à travers les yeux intériorisés de l'autre (...)

Auteur: Huston Nancy

Info: Reflets dans un oeil d'homme

[ enfance ] [ proie ] [ femmes-par-femme ]

 

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transition

Le but de toutes les quêtes humaines : mystiques ou mythologiques, philosophiques ou scientifiques, est la connaissance ou la reconnaissance ou la naissance (création) de ce qui est.
Or, selon les époques, ne sont glorifiées que celles-ci ou celles-là : tantôt les quêtes irrationnelles, totémiques, religieuses, théologiques, théosophiques, tantôt les quêtes rationnelles des philosophes ou des savants, technites macédoniens, urbanistes, médecins, techniciens, technocrates.
Pour n’étudier que l’histoire des quatre derniers millénaires, nous voyons que la quête irrationnelle a dominé l’humanité de -2000 à -500 plus ou moins et, de nouveau, depuis l’an 0 jusque vers 1650. La quête rationnelle a dominé dans les cinq derniers siècles avant J.-C. et, de nouveau, depuis 1650.
Mais que s’est-il passé à la jointure de ces périodes, vers -600/-500 ou vers 1560/1610, puis vers -250/-200 ou depuis 1900 ? C’est-à-dire : comment l’humanité passe-t-elle de l’irrationnel au rationnel et à l’inverse ? Ce n’est jamais éclairci.

Auteur: Pichon Jean-Charles

Info: Dans le tome 1 du "Jeu de la réalité", page 7

[ opposition ] [ paradigme ] [ collectif ] [ question ] [ historique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

démarche intellectuelle

La référence exclusive à la tradition a ordonné la forme hiératique de son écriture qui s’est voulue l’expression impersonnelle de la vérité sans âge : la "doctrine traditionnelle" exprimée en forme de "science sacrée". […] Tous [ses livres et articles] se sont présentés comme des développements particuliers de cette unique certitude dont l’exposition sous une forme littéraire avait été rendue nécessaire par l’interruption d’une transmission "normale" dans le monde occidental, à savoir un enseignement oral de maître à disciple dans le cadre des institutions religieuses propres à chaque tradition comme les confréries soufies dans le monde musulman ou des sociétés d’ésotérisme chrétien au Moyen Âge, voire encore des sociétés initiatiques de métier comme le compagnonnage et la franc-maçonnerie. Celles-là seules qui avaient communiqué sans solution de continuité leur dépôt spirituel originel pouvaient être dites traditionnelles et régulières et la rupture, à la fois volontaire et suicidaire, de l’Occident moderne avec ses racines justifiait la nouveauté de son projet littéraire public qui proclamait paradoxalement sur les toits ce qui avait été entendu dans le creux de l’oreille.

Auteur: Laurant Jean-Pierre

Info: Dans "René Guénon, les enjeux d'une lecture", pages 13-14

[ études traditionnelles ] [ brutalité rationaliste ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

classiques et poncifs

On ne voit pas très bien, en effet, pourquoi on qualifie communément d’"épreuve" tout événement pénible, ni pourquoi on dit de quelqu’un qui souffre qu’il est "éprouvé" ; il est difficile de voir là autre chose qu’un simple abus de langage, dont il pourrait d’ailleurs n’être pas sans intérêt de rechercher l’origine. Quoi qu’il en soit, cette idée vulgaire des "épreuves de la vie" existe, même si elle ne répond à rien de nettement défini, et c’est elle surtout qui a donné naissance à de fausses assimilations en ce qui concerne les épreuves initiatiques, à tel point que certains ont été jusqu’à ne voir dans celles-ci qu’une sorte d’image symbolique de celles-là, ce qui, par un étrange renversement des choses, donnerait à supposer que ce sont les faits de la vie humaine extérieure qui ont une valeur effective et qui comptent véritablement au point de vue initiatique lui-même. Ce serait vraiment trop simple s’il en était ainsi, et alors tous les hommes seraient, sans s’en douter, des candidats à l’initiation ; il suffirait à chacun d’avoir traversé quelques circonstances difficiles, ce qui arrive plus ou moins à tout le monde, pour atteindre cette initiation, dont on serait d’ailleurs bien en peine de dire par qui et au nom de quoi elle serait conférée.

Auteur: Guénon René

Info: Dans "Aperçus sur l'initiation", Éditions Traditionnelles, 1964, page 172

[ usurpation ] [ exagération ] [ transposition profane ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

judéo-christianisme

De fait, la Bible ne prône nulle part l’épanouissement du vivant, le body-building, la relaxation, les loisirs, le télé-travail, l’Internet-citoyen, la réduction du temps de travail, les trente-cinq heures, les trente-deux heures, les vingt-sept heures, les dix-huit heures, les deux heures, la disparition des heures, les vide-greniers, les pique-niques citoyens, la gymaquatique, la muscu, les randonnées en tenue fluo, les félicités électroniques, la movida hilare et les Gay Prides.

On n’y trouve aucune contribution à l’accroissement des droits des malades, du droit au logement et de celui des handicapés, des sans-fenêtres, des sans-portes ou des sans-papiers. L’épisode de Babel est une insulte à notre idéal de culture interculturelle et transfrontalière. La différence des sexes marquée à jamais, dans la Genèse, comme condition de possibilité de toute humanité (avec l’énoncé des maux différents, ou plutôt différenciés avec une extrême précision, que Dieu promet à l’homme et à la femme après l’épisode du péché : multiplication des peines de grossesse pour elle, souffrance du travail quotidien pour lui et retour à la terre par la mort), justifie la haine de tous les transgenristes, de tous les partisans du "l’un et l’autre" ou du "ni l’un ni l’autre", de tous les déligitimeurs de l’ "ordre symbolique" et de tous les apologistes du "contre-pouvoir féminin" menacé par le front réactionnaire de l’Internationale machiste.

Et, assurément, les guerres et les massacres qui sont évoqués dans l’Ecriture ont le malheur d’avoir été "réels" ; de ne pas s’être rapprochés de l’idéal "zéro mort" des guerres "parfaites" d’aujourd’hui. […]

Quant à l’hostilité vétérotestamentaire vis-à-vis de ce qui relève de l’occultisme ("Si un homme ou une femme ont en eux un esprit de divination, ils seront punis de mort, on les lapidera", etc.), elle ne peut qu’apparaître odieuse à nos esprits modernes où cohabitent si harmonieusement les inepties des cartomanciennes et les prestiges de la technique la plus ravageante.

Et je ne parle même pas du paternalisme abusif dont le Livre regorge, ni de sa prétention paranoïaque à un châtiment descendu du ciel. Ou plutôt si, j’en parle. Je ne parle que de ça : de la fonction centrale du Père dans la Bible et du caractère spécifiquement douteux de la paternité réelle, introduisant la dimension symbolique et la parole articulée (du moins jusqu’à ce que les récentes conquêtes de la science n’en finissent avec ce doute et ne rendent la paternité possiblement certaine, donc sans intérêt, en même temps que d’autres conquêtes, sociétales celles-là, annonçant la joyeuse destruction du langage articulé et le retour à l’inceste).

En tous ces domaines, et en bien d’autres, la Bible n’a cessé de se rendre antipathique. Elle n’est pas du tout glamrock. Elle ne cultive pas le maximum respect. Les démocraties terminales d’Occident, dans leur frénésie de chasser tout ce qui a pu être différent, à un degré ou à un autre, de ce qu’elles considèrent maintenant comme le devenir enviable de l’humanité, ne peuvent donc qu’être conduites à mettre en accusation ses "passages sanglants" et "contraires aux droits de l’homme". […] La part d’ombre, le flou, le louche, le tortueux, l’ambivalent, la négativité, caractéristiques il n’y a pas si longtemps de ce qu’il y avait de plus humain et de plus libre dans la condition humaine, ne sont plus que des crimes ou des infirmités.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels, tome 3", Les Belles Lettres, Paris, 2002, pages 37 à 39

[ anti-moderne ] [ liste des griefs ] [ choc des discours ] [ révisionnisme ] [ évolution ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson