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pensée-de-femme

La nuit qui suivit, contrairement aux précédentes, je dormis d'un sommeil profond, chargé de longs rêves denses et énigmatiques. Ma traître cervelle concocta un mélange de Vasseur et de Zarian, une sorte de dieu qui avait les manières de Marcello Mastroianni et de Woody Allen réunis. Quand je me réveillai, j'avais les jambes moites et l'impression d'avoir vécu l'orgasme du siècle sans pouvoir m'en souvenir. Le sang battait dans ma tête, et j'avais le sentiment de pouvoir localiser les images dans les circonvolutions de mon cerveau, tant elles avaient été saisissantes.

Auteur: Larue Monique

Info: Copies conformes

[ onirisme ]

 

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commérage

On ne manque pas de sociologues à faible quotient intellectuel aujourd'hui. Pourquoi j'en ajouterais, avec mon intelligence supérieure ? On a tous entendu ces vieilles femmes qui disent : "Oh, comme c'est AFFREUX cette jeunesse qui se détruit avec toutes ces drogues ! C'est terrible !" Et puis tu regardes la vieille peau : sans dents, sans yeux, sans cervelle, sans âme, sans cul, sans bouche, sans couleur, sans nerfs, sans rien, rien qu'un bâton, et tu te demandes ce que son thé, ses biscuits, son église et son petit pavillon ont fait pour ELLE.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Contes de la folie ordinaire

[ décadence ] [ ironie ] [ vacherie ]

 

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question

Dans l'ombre d'Ibsen, une question a pris beaucoup d'importance : est-ce que le suicide ne serait pas une très bonne chose ? De graves auteurs modernes nous ont dit que nous ne devions même pas parler de "pauvre garçon" à propos d'un homme qui s'était fait sauter la cervelle. Ne s'agissait-il pas d'une personne enviable, et n'étais-ce pas la qualité exceptionnelle de sa cervelle qui l'avait amené à se la faire sauter ? M. William Archer a même avancé l'idée que dans l'âge d'or à venir il y aurait des distributeurs automatiques qui permettraient de se suicider pour deux sous.

Auteur: Chesterton Gilbert Keith

Info: Orthodoxie

[ autodestruction ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

animal domestique

Ah, ces chiens… ces petits chiens… voyez-vous, mesdames, messieurs, c’est comme les oiseaux de Dieu ! observa soudain tout haut le docteur Morell. D’un côté, ils énervent et on a parfois envie de les saisir par les pattes pour les fracasser contre un mur. Que leur cervelle jaillisse. Et d’un autre côté, on a le cœur serré, on caresse son petit chien, on le cajole et aussitôt on ressent dans son esprit une telle clarté. Une clarté, mesdames, messieurs ! Comme… comme…disons… comme à Munich quand le foehn cesse et que l’on peut de nouveau réfléchir de façon productive.

Auteur: Sorokine Vladimir Georgievic

Info: Le lard bleu

[ extrémités ] [ pulsion ]

 

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entendement

Le Cerveau - est plus vaste que le Ciel

Car - mettez-les côte à côte

L'un contiendra l'autre

A l'aise - et Vous - à côté



Le Cerveau est plus profond que la Mer -

Car - prend-les - Bleu pour Bleu -

L'un absorbera l'autre -

Comme l'Eponge - l'eau - du Seau -



Le Cerveau est juste le poids de Dieu -

Soupèse-les - Gramme pour Gramme -

La différence - si elle existe -

Celle du Son à la Syllabe


Auteur: Dickinson Emily

Info: Le Paradis est au choix, extrait, traduction Mic g

[ religion ] [ esprit ] [ poésie ] [ cervelle ]

 

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rapports humains

Oh ! Sortir de son moi, de cette prison d'où l'on ne voit au-dehors qu'à travers la même vitre ! Entrer pour une heure dans le sentiment de ce poète, dans l'âme de ce mystique, dans la pensée de ce savant, dans le génie de ce musicien ou de ce peintre, dans la cervelle de n'importe qui ! Être un autre, et se souvenir ensuite ! Alors seulement on ferait de bonne esthétique, de vivante psychologie. Tous nos moi ont beau s'interroger et se raconter, on se retrouve soi-même dans autrui, on s'écoute dire, on se commente, on ne se pénètre pas.

Auteur: Arréat Lucien

Info: Réflexions et maximes, p.112, Alcan, 1911

[ miroirs ]

 

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soins du visage

[Agnès Sorel] utilise aussi du shampoing à la camomille, des masques au miel pour la nuit, et puis une crème contre les rides qui se prépare de la façon suivante : mélanger de la bave d'escargot, un soupçon de cervelle de sanglier, de la fiente de chèvre, des pétales d'oeillets rouges, et des vers de terre vivants. Le tout est placé dans un mortier et travaillé au pilon. On ajoute ensuite un verre de sang de loup, pour donner de la couleur. Agnès Sorel applique quotidiennement cette préparation sur son visage avant le maquillage. Pétales d'oeillets, bave d'escargot, soupçon de cervelle, chaque matin. Parce qu'elle le vaut bien !

Auteur: Julaud Jean-Joseph

Info: L'Histoire de France pour les Nuls

[ peeling ] [ historique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

série télévisée

La traversée, chaque soir, de ces cinq minutes de shadoks me décape de la hargne et de l’éreintement accumulés dans la journée. Je m’assieds fourbu, grognant contre le monde entier, ils arrivent, la voix de Piéplu me passe la cervelle au papier de verre, j’écoute, je regarde, je les vois, je me vois, je nous vois, acharnés toute notre vie à pomper le vide et à marcher les pieds en l’air. Je ris, j’en pleure, de nous voir si bêtes, et de savoir que je continuerai demain à l’être autant et sans doute encore plus. Ils s’en vont, ça va mieux, j’ai le plexus assoupli et la matière grise décalaminée.

Auteur: Barjavel René

Info: Le Journal du Dimanche, rubrique "Moi téléspectateur", 23 février 1969

[ mise en abyme ] [ avis ] [ émotion ] [ absurde ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

autodestruction

Vous vivez lâchement, sans rêve, sans dessein,
Plus vieux, plus décrépits que la terre inféconde,
Châtrés dès le berceau par le siècle assassin
De toute passion vigoureuse et profonde.

Votre cervelle est vide autant que votre sein,
Et vous avez souillé ce misérable monde
D'un sang si corrompu, d'un souffle si malsain,
Que la mort germe seule en cette boue immonde.

Hommes, tueurs de Dieux, les temps ne sont pas loin
Où, sur un grand tas d'or vautrés dans quelque coin,
Ayant rongé le sol nourricier jusqu'aux roches,

Ne sachant faire rien ni des jours ni des nuits,
Noyés dans le néant des suprêmes ennuis,
Vous mourrez bêtement en emplissant vos poches.

Auteur: Leconte de Lisle Charles-Marie

Info: "Aux modernes"

[ poème ] [ décadence ] [ détestation ] [ sonnet ] [ misanthropie ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

immanence sacrée

- Vous aimez les enfants ?

- Oui, répondit Kirilov d’un ton assez indifférent du reste.

- Par conséquent, vous aimez aussi la vie ?

- Oui, j’aime la vie ; pourquoi ?

- Mais vous êtes décidé à vous brûler la cervelle.

- Eh bien ? Quel rapport y a-t-il ? La vie est une chose, la mort en est une autre. La vie existe, et la mort n’existe pas.

- Vous croyez donc maintenant à la vie future éternelle ?

- Non, pas à la vie future éternelle, mais à la vie éternelle ici même. Il est des instants, vous arrivez à des instants où le temps s’arrête soudain et le présent devient éternité.

Auteur: Dostoïevski Fédor Mikhaïlovitch

Info: "Les démons", trauction de Boris de Schloezer, éditions Gallimard, 1955, pages 357-358

[ dépassement du paradoxe ] [ questions-réponses ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson