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végétal

Aujourd'hui, même la communauté des botanistes reconnaît l'existence d'une mémoire du stress chez les plantes. Faites une petite expérience : sur deux plantes identiques soumises aux même conditions, cessez d'en arroser une pendant une période puis exposez les deux plantes à une sécheresse extrême. La plante ayant déjà subi la période de stress résistera, tandis que l'autre mourra. La première se souvient de la situation de stress passée et s'adapte activement.

Auteur: Baluska Frantisek

Info:

[ adaptation ]

 

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rap

Cessez d'essayer de censurer la musique - c'est un exutoire pour votre enfant Mais ne me blâmez pas quand le petit Eric se tue en sautant du haut de votre terrasse Votre rôle était de veiller sur lui - apparemment vous n'êtes pas des parents [...] Comment se fait-il que l'on puisse amener des armes si facilement dans ce pays ? Je ne pourrais même pas faire rentrer un pistolet en plastique à l'aéroport de Londres [...]

Auteur: Eminem Marshall Bruce Mathers III

Info: Who Knew

[ usa ] [ punchline ]

 

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plaidoirie

L'avocat Garçon défendait aux assises un homme qui poussé à bout avait fini par tuer. Il lançait sur le procureur, tout au long de sa plaidoirie des petites boulettes de pain... le procureur : arretez, maître
- arrêtez, je vous dis
- allez-vous cessez à la fin
- c'est comme cela qu'on devient un assassin, monsieur le procureur !
Dans un autre tribunal ou les magistrats dormaient un peu, Garçon allume une bougie et fait semblant de chercher quelque chose sous le prétoire... intrigué le président l'apostrophe : - que cherchez-vous ?
- la justice, monsieur le président.

Auteur: Garçon Maurice

Info: Journal 1939-1945

[ anecdote ]

 

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préparation mentale

Supposez qu'une tâche difficile vous attend et vous ne savez pas si vous serez capable de l'accomplir et vous n'êtes pas très tenté de faire l'effort. Puis vous commencez à méditer, à y réfléchir, vous tournez sans relâche cette difficulté dans votre esprit, et finalement, vous vous mettez dans la disposition de le faire et vous sentez de plus en plus que ça va pouvoir se faire. Voyez, si vous vous observez attentivement dans cette phase de vagabondage psychique, vous allez constater que vous ne cessez d'imaginer des moyens pour arriver au but, et cela vous en rapproche peu à peu.... Vous vous faites à l'idée, comme en vous fascinant vous-même jusqu'à induire une visualisation des bonnes solutions pour faire le travail.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans "L'analyse des visions"

[ croissance des pensées ] [ maturation ] [ penser-agir ] [ anticiper ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

reformulation

Deux semaines après leur cessez-le-feu, Mauricio et sa femme se rendent à leur première séance de thérapie de couple. Entre-temps les choses n’ont quasiment pas évolué. Mauricio a réussi à réintégrer le lit conjugal, c’est sa seule victoire. Tout le reste n’est que phrases laconiques, torrents de larmes, silences en voiture, et autres n’essaie-même-pas-de-me-toucher...

Le meilleur moment, c’est quand la psy demande à son épouse de parler de la clé de voûte de leur couple. Mauricio ricane en son for intérieur du jargon de ces gens. La "clé de voûte". Pourquoi ne pas utiliser une expression moins solennelle, moins prétentieuse ? Est-ce qu’ils pensent que ça fait moins sérieux de dire "qu’est-ce qui te plaît dans le fait d’être mariée à ce type" ? Est-ce qu’ils ont peur qu’on ne remette en question leurs tarifs s’ils se mettent à parler comme tout le monde ?

Auteur: Sacheri Eduardo

Info: Petits papiers au gré du vent

[ conseils aux conjoints ] [ mariage tendu ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

frustration

Joyeux libertaires qui me sommez d'être autonome, vous vitupérez l'autorité mais vous ne cessez de vous contraindre, vous célébrez la paresse mais vous avez honte de ne rien faire pour la révolution. Votre haine de la marchandise abrite une haine plus profonde, celle qui vous atteint à vous voir, dans le miroir de la vie absente, de plus en plus semblables à ce que vous combattez. Ce qui vous intéresse dans la lutte finale, c'est d'en finir avec vous-mêmes. Le refus de la société dominante est devenu aussi ennuyeux et contraignant que son acceptation parce que l'une et l'autre attitudes obéissent au même maître. Curés du négatif, héros de la pureté radicale, le vieux monde se perd désormais très bien tout seul. Puisque la marchandise progresse en se niant, elle s'engraisse d'autant mieux de vos critiques qu'elles découlent la plupart du temps de vos propres réflexes économiques: contrainte du paraître, travail de la volonté de puissance, culpabilité du règlement de compte, défoulement du manque à vivre.

Auteur: Vaneigem Raoul

Info: Le Livre des Plaisirs

[ consumérisme ]

 

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pensée négative

Ce qui éclaire le monde et le rend supportable, c’est le sentiment habituel que nous avons de nos liens avec lui – et plus particulièrement de ce qui nous unit aux êtres. Les relations avec les êtres nous aident toujours à continuer parce qu’elles supposent toujours des développements, un avenir – et qu’aussi nous vivons comme si notre seule tâche était d’avoir précisément des relations avec les êtres.

Mais les jours où l’on devient conscient que ce n’est pas notre seule tâche, où surtout l’on comprend que seule notre volonté retient ces êtres attachés à nous – cessez d’écrire ou de parler, isolez-vous et vous les verrez fondre autour de vous – que la plupart ont en réalité le dos tourné (non par malice, mais par indifférence) et que le reste garde toujours la possibilité de s’intéresser à autre chose, lorsqu’on imagine ainsi tout ce qui entre dans le contingent, de jeu des circonstances dans ce qu’on appelle un amour ou une amitié, alors le monde retourne à sa nuit et nous à ce grand froid d’où la tendresse humaine un moment nous avait retirés.

Auteur: Camus Albert

Info: Carnets

[ pessimisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

maîtrise

Toute habitude, toute faculté sont conservées et accrues par les actes correspondants, l'habitude de se promener par la promenade, l'habitude de courir par la course. Si l'on veut être capable de lire ou d'écrire, qu'on lise ou qu'on écrive. Si vous cessez de lire trente jours de suite, si vous faites autre chose, vous verrez ce qui arrivera. Restez couché dix jours, levez-vous et essayez de faire une promenade un peu longue, vous verrez combien vos jambes sont lâches. En général, si vous voulez créer quelque habitude, pratiquez ; si vous voulez ne plus l'avoir, cessez de pratiquer et habituez-vous plutôt à une autre pratique qui remplace la première. Il en est ainsi dans les choses de l'âme : lorsque vous vous mettez en colère, sachez bien que non seulement c'est un mal qui vous arrive actuellement, mais que vous avez accru votre disposition à la colère et que vous avez jeté des broussailles sur le feu. Lorsque vous succombez à quelqu'un dans le commerce charnel, ne pensez pas qu'il y ait là une unique défaite, pensez que vous avez entretenu et accru votre incontinence. Il est impossible que les actes correspondants ne fassent pas naître des habitudes et des dispositions, si elles n'existaient pas auparavant ou, sinon, ne les augmentent et ne les renforcent.

Auteur: Épictète

Info: Entretiens, Les Stoïciens, la Pléiade, nrf Gallimard 1962 <II xviii p.929>

 

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non-violence

Quand une époque est une grande époque, l’homme politique qu’elle engendre est, par nécessité, moins pire. Il est obligé de s’adapter. Inventez une manière d’être qui soit de l’ordre de l’impeccabilité, devenez un guerrier parfait, agissez tous les jours comme si vous deviez, à vous seul, reconstruire l’humanité, et autour de vous : tout changera, tout s’adaptera, tout s’améliorera. Cessez de pester sur les hommes politiques racistes, sexistes, policiers, capitalistes ou militaires : devenez un peu moins raciste, sexiste, policier, capitaliste et militaire et ils le deviendront un peu moins malgré eux : parce qu’ils n’auront pas le choix. Ne leur donnez surtout pas le choix : soyez formidables.

C’est quand nous n’aurons plus aucune attente dans le domaine purement électoral, quand nous n’attendrons plus rien des partis préexistants et des représentants, administrateurs et tribuns, que commencera vraiment la Grande Politique. C’est quand nous accepterons que tout a été soldé depuis des décennies aux domaines économique, industriel et militaire, que nous commencerons à penser ensemble à une nouvelle façon de vivre et d’agir. C’est pour ça que le monde politique va continuer à nous submerger d’élections, de propositions, d’effets d’annonce, de convocations, de chantages… C’est pour ça que les médias ne nous lâcheront pas comme ça non plus, et continueront à nous "retenir" dans leur monde avec la moindre info, le moindre événement… Ils ont peur qu’on commence à vivre. Ils ont peur qu’on leur dise, simplement, sans colère et sans haine, que leur temps est révolu.

Auteur: Thiellement Pacôme

Info: http://www.pacomethiellement.com/corpus_texte.php?

[ exemplarité ] [ responsabilité individuelle ] [ histoire-miroir ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

écriture

Mercredi. N'ayons pas peur des mots : Gilles, notre guide, est un génie. Gilles, Guadeloupéen d'une soixantaine d'années, ancien employé de Fram reconverti en taximan, merveilleux produit de l'indolence insulaire, manie si bien la langue française qu'il fait frissonner mon clitoris lexical. En quelques minutes, ce fut un tel festival d'inventivité verbale que sa petite carlingue se transforma bientôt en prairie d'astucieuses métaphores, de rhétorique blagueuse et autres mots précieux. A propos d'un restaurant, il lança à ma belle : " Ce soir, votre langue de chatte vivra sa petite vie toute seule... Laissez-la chanter. " A propos du pénible Club Med dont nous venions de réchapper : " Ici, le bonheur est une injonction : gare à celui dont le sourire flanche ! Il sera fusillé sur la piste de danse... " A propos de Paris : "Je suis trop vieux pour combattre le froid... Même l'été, j'y grelotte d'ennui. "
N'en pouvant plus d'admiration, j'osai lui demander pourquoi un tel talent n'avait commis aucun roman, pourquoi garder jalousement son trésor. Il éclata d'un rire superbe, avant de me répondre, sans la moindre coquetterie : " Mais pourquoi faire, mon bel ami ? Je me délecte bien assez du magot des anciens. Pourquoi ferais-je couler mon minable ruisseau dans un océan que je n'ai pas fini d'explorer ? Je sais qui vous êtes, vous savez, vous êtes le type de la télé. Vous, vous écrivez, vous jouez, vous déclamez, vous voulez nous montrer toutes vos acrobaties. Mais vous avez peur, je le vois dans vos yeux, vous ne cessez d'avoir PEUR. Moi, je lis au soleil, vous écrivez dans la grisaille. "
Enculé de Nègre.

Auteur: Bedos Nicolas

Info:

[ littérature ] [ mondanités ]

 

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