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habitude

A trop frôler un ennemi, on s'expose à l'affection.

Auteur: Châtillon Pierre

Info: L'île aux fantôme

[ proximité ]

 

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femmes-hommes

La France est trop noble royaume pour tomber en quenouille et être remis à femelle.

Auteur: Châtillon Gaucher de

Info:

[ machos ] [ phallocrates ]

 

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femmes-hommes

En vérité, ce serait folie que de laisser fille monter au trône ! Voyez-vous dame ou donzelle commander les armées, impure chaque mois, grosse chaque année ? [...] La France est trop noble royaume pour tomber en quenouille et être remis à femelle.

Auteur: Châtillon Gaucher de

Info:

[ historique ] [ phallocrate ] [ femmes-par-hommes ] [ pouvoir ] [ macho ] [ menstruation ]

 

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froid

Le mauvais temps continua pendant plus de trois semaines ; cela arrivait quelquefois. Les gorges de la montagne déversaient des torrents de vent glacé et des grésils lancés à une telle vitesse qu’ils crevaient les parapluies et blessaient les visages qu’on n’abritait pas sous des cache-nez ou des pans de manteaux. Dans Châtillon qui était installé à un carrefour de vallées, les tournoiements des bises venant de tous les côtés rendaient les rues intenables.

Auteur: Giono Jean

Info: Les âmes fortes, Librairie Gallimard, 1949, page 248

[ météo ] [ description ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

conflit philosophique

Toutes ces absurdités seraient encore tolérables si vous adoriez un Dieu infini et éternel et non pas celui que Châtillon, dans la ville appelée Tienen en flamand, a donné impunément à manger à ses chevaux. Et c’est moi que vous plaignez, malheureux ! Et c’est ma philosophie que vous n’avez jamais vue de près que vous traitez de chimères ? Jeune égaré, qui donc a pu vous fasciner au point de vous faire croire que vous avez avalé l’Etre suprême et éternel, et que vous le possédez dans vos entrailles ?

Auteur: Spinoza Baruch

Info: Réponse à Albert Burgh lui annonçant sa conversion au catholicisme et le rejet du spinozisme.

[ sortir de ses gonds ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

femmes-par-femme

Tout Châtillon défilait. Elle se disait : "Est-ce que tu aimerais être cette femme-là ? Non. Et celle-là ? Oui, mais je ne voudrais pas sa tête. Et celle-là ? Non, mais j’aimerais bien sa robe. Et les bottines de l’autre. Quant à celle-là, alors pas du tout, elle marche comme sur des œufs. L’autre non plus, on dirait un bâton." Elle imaginait très bien la vie de ces dames et de ces demoiselles. C’étaient des cuisines, des pot-au-feu, des légumes, des carnets de comptes, des boules à repriser les bas, les buscs, de l’émulsion Scott. Elle, elle était quand même partie avec Firmin à pied, en pleine nuit, après être descendue d’une fenêtre, par une échelle. Elle n’y pensait pas beaucoup mais c’était là. Elle n’avait pas beaucoup d’imagination mais, si elle multipliait seulement par dix la vie de sa mère à la ferme, elle avait la vie de cette femme-là. Si elle divisait par mille la vie des Charmasson, elle avait la vie de cette autre-là. Si elle donnait un peu de réussite à Firmin, qu’il soit seulement patron, elle avait la vie de cet autre. C’était facile. Il n’y avait pas de quoi tirer gloire.

Sauf pour une. On ne pouvait pas dire son âge. Elle était grande et souple, vêtue d’une amazone de bure et d’une palatine fourrée, coiffée d’un petit tyrolien vert à plume. Elle marchait d’un pas vif, mieux qu’un homme, mais son pas rassurait comme le pas d’un homme. Elle tenait l’ampleur de sa jupe dans son poing gauche, ondulait juste un peu des hanches. Ses yeux étaient si clairs qu’ils semblaient des trous. Celle-là, on avait beau multiplier, diviser, faire des comptes : on n’arrivait pas à sa vie. "Celle-là, j’aimerais bien l’être, se disait Thérèse. Oui, celle-là, je la voudrais toute."

Auteur: Giono Jean

Info: Les âmes fortes, Librairie Gallimard, 1949, pages 230-231

[ imagination ] [ comparaison ] [ singularité ] [ mystère ]

 

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