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chômage

Je l'ai déjà dit, il faut commencer jeune à relativiser le travail, et c'est tout le contraire qu'on nous annonce, avec ces réformes de l'éducation. Dès treize ans ou quatorze ans, il faudrait déjà y penser, s'orienter, anticiper sur cette vie de travail. A cet âge-là, ceux qui n'en auront pas le savent déjà, ils en sont tout déboussolés. Dès l'adolescence, on veut nous professionnaliser. Je crois que c'est une hérésie. Apprendre pour travailler, quand il n'y a pas de travail, c'est définitivement décourageant.

Auteur: Lasserre Anne

Info: Jours chômés, p.137

[ recul ] [ distanciation ]

 
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rapport au temps

Un esprit d’agitation commença à se répandre vers la fin du Moyen Age. Le concept de temps, au sens moderne, commença à se développer. Les minutes prirent de la valeur ; un symptôme de cette nouvelle perception du temps est le fait qu’à Nüremberg, les horloges sonnent les quarts d’heures depuis le XVIe siècle. Trop de jours chômés commencèrent à apparaître comme un malheur. Le temps avait tellement de valeur que l’on avait le sentiment qu’il ne faudrait jamais le dépenser dans une activité inutile. Le travail fut de plus en plus perçu comme la valeur suprême. Une nouvelle attitude envers le travail se développa, qui était si forte que la classe moyenne cultiva une indignation contre l’improductivité économique des institutions de l’Eglise.

Auteur: Fromm Erich

Info: Dans "La peur de la liberté", page 62

[ historique ] [ esprit philosophique du capitalisme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson