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front national

De lui-même, [Jean-Marie] Le Pen n’est rien. Rien d’autre que la structure gonflable qu’est venu emplir, le 21 avril dernier [2001], tout ce qui subsiste de réel. Le Pen est la figure que prend la réalité lorsque toute une société en mutation technoïde la chasse par la porte et qu’elle revient s’inviter au festin, sous le nom par exemple d’insécurité, en sautant par la fenêtre. Le Pen est la tête que revêt le réel lorsqu’on l’a laissé trop longtemps dehors, dans les ténèbres extérieures, et qu’il y a chopé la peste. C’est la baudruche enflée de tous les résidus du monde concret non encore transformés par les processus de cybermodernisation illimitée dont notre temps est la proie. […]

Le lepénisme souffre lui aussi d’irréalité, quoique le réel résiduel l’ait choisi comme trou noir. Il est inhabitable et il ne demande qu’à être battu. Dans cette perspective, il collabore avec ses ennemis, les anti-lepénistes. Mais c’est ceux-ci, alors, qui renâclent à ce travail de liquidation. Car Le Pen leur permet, en criant sans arrêt à la "lepénisation des esprits", de lepéniser tout ce qui leur déplaît, tout jugement non conforme, tout soupçon de lucidité un peu dissidente, tout ce qui pourrait entraver la marche en avant de leurs innombrables destructions encensées. Le Pen est une occupation. Le Pen occupe tous les RTTifiés au chômage de tout depuis l’RTTernité. Le Pen les justifie. Le Pen donne à ces demi-soldes de l’Histoire l’impression de vivre puisqu’ils sont vigilants et en état d’alerte. Le Pen est le metteur en scène de leur désoeuvrement.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels, tome 3", Les Belles Lettres, Paris, 2002, pages 250-251

[ politique ] [ extrême droite ] [ symptôme ] [ retour du refoulé ]

 

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nord-sud

Le monde exploité est en passe de prendre sa revanche sur ses seigneurs. Les multitudes innombrables de mains des races de couleur – au moins aussi capables, mais beaucoup moins exigeantes – anéantiront l’organisation économique des Blancs jusque dans ses fondements vitaux. Le luxe aujourd’hui habituel dont bénéficie, par rapport au coolie, le travailleur blanc sera sa perte. Le labeur même du travailleur blanc en arrive à être indésirable. Les énormes masses humaines concentrées dans les zones charbonnières, septentrionales, les grands complexes industriels, les capitaux qui y sont investis, des villes et des régions entières, tout cela voit surgir la probabilité d’une défaite dans cette compétition. Le centre de gravité de la production s’en éloigne constamment, d’autant plus que le respect même des races de couleur pour les Blancs s’est évanoui dans la Première Guerre mondiale.
(...)
C’est tout cela qui constitue la base réelle et irrémédiable du chômage régnant dans les pays des Blancs. Il ne s’agit nullement d’une simple crise, mais bien des prodromes d’un cataclysme.
(...)
Pour ces peuples "de couleur" (qui comprennent dans le présent contexte les Russes), la technique faustienne n’apparaît en rien comme une nécessité intérieure. C’est seulement l’homme faustien qui pense, ressent et vit sous cette forme. Pour lui, c’est une nécessité spirituelle, non basée sur ses conséquences économiques, mais sur les triomphes qu’elle apporte : Navigare necesse est, vivere non est necesse. Pour les "gens de couleur", au contraire, la technique n’est rien plus qu’une arme dans leur lutte contre la civilisation faustienne, au même titre qu’une branche d’arbre qu’on jette au rebut, dès qu’elle a rempli son office.

Auteur: Spengler Oswald

Info: L'Homme et la Technique, pp. 176-178

[ faustianisme ]

 

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ghettoïsation

Presque tout le monde, aujourd’hui, vit dans un univers dangereux et que l’on ne peut fuir. Le terrorisme international, le chantage, les bombes et les prises d’otages affectent aussi bien les riches que les pauvres. Les violences de tous ordres, les crimes et les guerres entre gangs rendent les villes peu sûres et menacent les quartiers suburbains aisés. La violence raciale dans la rue et à l’école semble toujours prête à se muer en une véritable bataille. Le chômage n’atteint plus seulement les pauvres mais le secteur tertiaire, tandis que l’inflation ronge les économies de ceux qui espéraient jouir d’une retraite confortable. Un grand nombre de gens que l’on dit, par euphémisme, appartenir à la classe moyenne parce qu’ils vont au travail "bien habillés", sont maintenant réduits à des conditions d’existence prolétariennes. Beaucoup d’emplois de bureau ne demandant pas plus de compétence que les postes en usine sont encore moins bien payés que ces derniers, et ne confèrent guère de prestige ou de sécurité. La propagande de mort et de destruction que diffusent sans arrêt les grands moyens d’information, ne fait qu’ajouter à l’atmosphère d’insécurité. Les famines lointaines, les tremblements de terre affectant des régions reculées, les guerres et révolutions des antipodes attirent la même attention que les événements se déroulant près de chez nous. Le côté arbitraire des reportages sur ces désastres renforce le caractère arbitraire de l’expérience elle-même ; l’absence de continuité des informations, - la crise d’aujourd’hui cèdera demain la place à une autre crise sans rapport avec la précédente – intensifie le sentiment de discontinuité de l’histoire, l’impression de vivre dans un univers où le passé n’éclaire pas le présent, et où le futur est devenu complètement imprévisible. 

Auteur: Lasch Christopher

Info: Dans "La culture du narcissisme", trad. Michel L. Landa, éd. Flammarion, Paris, 2018, pages 119-120

[ climat de peur ] [ incertitude générale ]

 

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économie

(Alors qu'on pense que la Grèce vit ses derniers soubresauts à l'intérieur de l'Europe)
Je pense comme vous que c'est très simple. Peut-être encore plus.

Un peu comme si la mort était en train de bouffer la vie.

Les vieux, retraités, défendent mordicus, via le système financier actuel, leurs retraites, qui sont "capitalisées". Il y a une terreur grandissante, qui vient le plus fort de l'Allemagne pour ce qui concerne l'Europe, et encore plus des USA.

Maintenant la panique va commencer à s'installer parce qu'on voit "aussi" les retraites qui commencent à baisser.

Ces gens âgés, qui votent, et sont aux commandes, doivent réviser le système mais ils sont souvent incapables. Parce qu'il leur faut appréhender cette chose difficile : envisager que leur niveau de vie futur passera de manière radicale à la baisse. Ils sont devenus égoïstes, trop habitués au confort et on les comprend. J'en suis presque un.

Actuellement les vieux sont en train de tuer les jeunes sans états d'âme. Mais quand 30% de la population jeune aura passé quinze ans au chômage, chiffres qui se font concrets maintenant, les conséquences pour la société seront terribles. Nous sommes au début de ce processus.

C'est affreux à dire mais je pense vraiment que les jeunes sont plus importants à préserver que les retraités. Peut-être est-ce un effet de mon pessimisme naturel, mais je perçois clairement que notre civilisation occidentale, par déficit d'anticipation économique et démographique, se trouve devant ce choix diabolique.

On pourrait user du même raisonnement en remplaçant vieux par occident et jeunes par pays émergents.

Et ne je parle pas même des ressources limitées de la planète, ni de leur mauvaise utilisation.

Que la grande amibe nous garde.

Auteur: Mg

Info: 10 février 2012

[ politique ]

 

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adaptations

Nous sommes en plein cœur d’une révolution du travail. Le travail est devenu multiple et protéiforme. Les actifs se définissent désormais de façon polycentrique : je suis ingénieur commercial mais également professeur de yoga, photographe amateur, bénévole dans une association humanitaire… Il y a déjà en France 2,3 millions de pluri-actifs, qui cumulent une activité salariale avec un travail d’indépendant ou qui ont plusieurs emplois salariés en même temps. Et ce chiffre ne tient pas compte d’une part majoritaire de la population qui développe des activités rémunératrices via les plateformes numériques (ebay, Uber, Le Bon Coin, Deliveroo, etc...). De plus, se développe une aspiration profonde à devenir acteur de sa vie professionnelle et réintroduire l’esprit d’entreprenariat dans la relation de travail, en sortant des sentiers trop balisés et contraignants du salariat. Une soif de liberté qui concerne tous les types de travailleurs : aujourd’hui, en tant que citoyen, nous sommes tous habitués à pourvoir choisir notre vie sexuelle, notre pratique religieuse ou spirituelle, notre façon de consommer… Pourquoi le monde du travail échapperait-il à cette tendance de fond ? Libérer le travail, c’est le rendre accessible au plus grand nombre. Sur ce point l’échec du salariat dans sa forme actuelle est patent : persistance d’un chômage structurel élevé, exclusion des plus défavorisés du marché du travail, reproduction des élites, polarisation des emplois au détriment des classes moyennes. Si le salariat a tourné à plein régime durant les Trente Glorieuses pour intégrer une population active de plus en plus nombreuse et diversifiée (arrivée des travailleurs immigrés, entrée des femmes sur le marché du travail), le modèle a commencé à caler à la fin du XXème siècle avant de se gripper définitivement à l’entrée du XXIème siècle, n’arrivant plus à garantir le plein emploi.

Auteur: Pennel Denis

Info: https://www.fondation-travailler-autrement.org/2018/01/24/3-questions-a-denis-pennel-directeur-de-la-world-employment-confederation/

[ changement ] [ pouvoir personnel ]

 
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théorie économique

Dans son étude de l’économie capitaliste et des cycles qui l’animent, Kondratieff affirme que le système évolue par périodes de soixante ans. Il distingue quatre phases au sein d’un cycle complet, qui correspondent aux quatre saisons du calendrier :
-Le printemps est la période d’expansion robuste de l’économie, accompagnée d’une inflation soutenue. Plusieurs effets bénéfiques se font sentir pendant le printemps : baisse du chômage, hausse des salaires, diffusion de la prospérité, réduction de la pauvreté. Si l’on cherche à repérer cette phase au cours du cycle le plus récent, c’est la période des Trente Glorieuses, entre 1945 et 1974.
-L’été qui s’ensuit est une première période de stagnation d’une dizaine d’années, avec à la fois un chômage croissant et une inflation persistante. Dans le cycle récent, il s’agit de l’après-choc pétrolier, entre 1975 et 1984.
-L’automne, qui dure une quinzaine d’années, voit un retour de la croissance, mais accompagnée de la déflation et d’un développement de la consommation grâce à l’expansion de l’endettement. Dans notre histoire moderne, cette saison ressemble furieusement à la période 1985-2008, laquelle eut une durée de vingt-trois ans, donc sensiblement plus longue que l’automne que Kondratieff avait calculé dans sa théorie.
-Enfin, l’hiver voit l’éclatement d’une crise qui résulte de toutes les tensions accumulées dans l’économie […]. Les richesses artificielles nées de l’excès d’endettement sont détruites, la déflation et le chômage s’installent, dépression et récession règnent. Dans la théorie originale de Kondratieff, la durée de l’hiver est de cinq ans. En ce qui concerne la période actuelle, la crise a éclaté en 2008 et le monde capitaliste n’en sortira probablement pas avant quelques années encore : pour beaucoup de raisons structurelles et conjoncturelles, aucune perspective de reprise sérieuse de la croissance ne semble se dessiner avant les années 2020-2025.

Auteur: Bouchard Jean-François

Info: Dans "L'éternelle truanderie capitaliste", pages 133-134

[ exemple ] [ théorie-pratique ]

 

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questions

Mais la vie quotidienne des Cubains est un assemblage si complexe, elle est si pleine de singularités et d’incongruités que la presse internationale qui tente de la cerner n’arrive que rarement à effleurer son intériorité dramatique, entre autres raisons parce que même nous, les Cubains qui vivons cette réalité jour après jour, nous avons aussi du mal à trouver certaines réponses. Un exemple ?… On dit officiellement qu’à Cuba il n’y a pas de chômage, plus encore, que le pays peut se vanter de connaître ce qu’on appelle le “plein emploi”. Aujourd’hui, alors que je tentais de donner forme à ces considérations, j’ai dû me rendre à la buvette du quartier, une de celles qu’on appelle “Rápidos”. Il était à peine onze heures du matin et, comme cela arrive souvent dans le Rápido en question, plus de dix personnes buvaient des bières (à un peso convertible cubain, quelque chose comme un dollar vingt) en écoutant un reggaeton tonitruant. Pendant ce temps, à l’extérieur, on aurait dit qu’il y avait une manifestation : des gens achetaient des légumes aux vendeurs de rue, il y avait la queue au “shopping” (magasin qui ne vend que des produits en devises) car c’est bientôt la fête des pères, plusieurs personnes attendaient des taxis collectifs à dix pesos cubains (un demi-dollar) le trajet, des individus déplaisants mais souriants bavardaient près du mur de l’église ou à l’ombre d’un flamboyant. Où travaillent tous ces gens ? D’où sortent-ils l’argent pour acheter ce qui est nécessaire et même ce qui est un luxe ? Vivent-ils tous de la débrouillardise, du vol et des magouilles ? Comment un être humain peut-il résister plus d’une minute au volume sonore du reggaeton qui résonne dans le Rápido de mon quartier comme dans tous les Rápidos, boutiques et établissements du pays.

Auteur: Padura Léonardo

Info: L'eau de toutes parts

[ hyper-complexité insaisissable ] [ latinos ]

 

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mécanisation

Sous une forme ou une autre, les mesures de distanciation sociale et physique risquent de persister après la fin de la pandémie elle-même, ce qui justifie la décision de nombreuses entreprises issues de différentes industries d'accélérer l'automatisation. Au bout d'un certain temps, les préoccupations persistantes au sujet du chômage technologique s'estomperont à mesure que les sociétés mettront l'accent sur la nécessité de restructurer le lieu de travail de manière à réduire au minimum les contacts humains rapprochés. En effet, les technologies d'automatisation sont particulièrement bien adaptées à un monde dans lequel les êtres humains ne peuvent pas être trop près les uns des autres ou sont prêts à réduire leurs interactions. Notre crainte persistante et peut-être durable d'être infecté par un virus (celui de la COVID-19 ou autre) va donc accélérer la marche implacable de l'automatisation, en particulier dans les domaines les plus sensibles à celle-ci. En 2016, deux universitaires de l'université d'Oxford sont arrivés à la conclusion que jusqu'à 86 % des emplois dans les restaurants, 75 % des emplois dans le commerce de détail et 59 % des emplois dans le secteur du divertissement pourraient être automatisés d'ici 2035. Ces trois industries sont parmi les plus durement touchées par la pandémie et c’est dans celles-ci que l'automatisation, pour des raisons d'hygiène et de propreté, sera une nécessité qui, à son tour, accélérera encore la transition vers plus de technologie et plus de numérique. Un autre phénomène est appelé à soutenir l'expansion de l'automatisation : celui où la "distanciation économique" pourrait suivre la distanciation sociale. À mesure que les pays se tournent vers l'intérieur et que les entreprises mondiales raccourcissent leurs chaînes d'approvisionnement super-efficaces mais très fragiles, l'automatisation et les robots qui permettent une production plus locale, tout en maintenant les coûts à un faible niveau, seront très demandés.

Auteur: Schwab Klaus

Info: Covid-19 la grande réinitialisation

[ crise sanitaire prétexte ] [ homme-machine ]

 
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prolétariat généralisé

A force de produire des gens hautement qualifiés, on en a produit vraiment de trop depuis le grand boom dans la production de jeunes savants, depuis le Spoutnik il y a une quinzaine d’années, et il y a de plus en plus de chômage dans les carrières scientifiques. C’est un problème qui se pose de façon de plus en plus aigüe pour un nombre croissant de jeunes, surtout de jeunes scientifiques. Aux Etats-Unis, on doit fabriquer chaque année quelque chose comme 1 000 ou 1 500 thèses rien qu’en mathématiques et le nombre de débouchés est à peu près de l’ordre du tiers de cela. Les activités scientifiques que nous faisons ne servent à remplir directement aucun de nos besoins, aucun des besoins de nos proches, de gens que nous puissions connaître. Il y a aliénation parfaite entre nous-mêmes et notre travail.

D’autre part, il n’en reste pas moins que lorsque la science nous permet d’avoir un salaire et de subvenir à nos besoins, les liens entre notre travail et la satisfaction de nos besoins sont pratiquement tranchés, ce sont des liens extrêmement abstraits. Le lien est pratiquement formé par le salaire, mais nos besoins ne sont pas directement reliés à l’activité que nous exerçons. En fait, c’est cela la chose remarquable, quand on pose la question : "А quoi sert socialement la science ?", pratiquement personne n’est capable de répondre. Les activités scientifiques que nous faisons ne servent à remplir directement aucun de nos besoins, aucun des besoins de nos proches, de gens que nous puissions connaître. Il y a aliénation parfaite entre nous-mêmes et notre travail.

Ce n’est pas un phénomène qui soit propre à l’activité scientifique, je pense que c’est une situation propre à presque toutes les activités professionnelles à l’intérieur de la civilisation industrielle. C’est un des très grands vices de cette civilisation industrielle.

Auteur: Grothendieck Alexandre

Info: Allons-nous continuer la recherche ? 27 janvier 1972

[ perte de sens ]

 
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helvète

Suisse, la poudre aux yeux des nantis Je parle de ceux qui sont au top des nantis de la planète. Au top de chez nous. Le genre : tu comprends, à moins de 500.- par jour je ne tourne pas. (Mon papa, fonctionnaire, disait 300.-. J'étais déjà incrédule)

Ai rencontré un de ces chefs de services vaudois imbus (à 15 000.-/mois minimum). Monsieur P., pour ne pas le nommer. Selon lui tous les feux sont au vert... le chômage au seuil incompressible de 3%... Magnifique. Bonne pâte j'ai fait l'impasse sur ce que les dirigeants veulent occulter, ceux dont il est le bras armé, le porte-parole lige. Je suis un bon garçon, il était tellement facile à contrer, si aisé dans ses certitudes du bon fonctionnement CHuisse (On a de la marge, ajouté avec un clin d'oeil et le sourire replet de celui qui se voit à la retraite avec une pension de 10 000.-./mois !! ) Cancrelat accroché au plus près de la tige juteuse d'un Etat normalisateur hypertrophié dans un pays trop dense.

J'aurai pu lui poser quelques questions : - Combien de gens au social à Lausanne ? - Combien à avoir perdu leur travail sans en retrouver (pour cause d'âge - eh oui, ça coute plus cher, demandez aux comptables) sans émarger au social. Avec cette question en parallèle : - Combien sont-ils à venir de France ou d'ailleurs pour bénéficier de salaires sous évalués ici mais confortables chez eux. - Quelles sont les perspectives avec le vieillissement de la population ? Qui ne se tempère qu'en accueillant 10 000 personnes/ans sur un Vaud si exigu que la notion d'autosuffisance alimentaire, fixée par la loi, n'est plus qu'une pantalonnade mentale. - Comment croire au 2e pilier lorsqu'on sait que ce qui est financier est toujours plus virtuel (voir les taux de recouvrement chez nous) sur une planète en voie d'épuisement gérée par des gangsters qui impriment des billets pour faire croire à une croassance qui n'existe pas ? - Etc...

Aah, je les vois venir, les réponses : pensées de collégien mon gars, tu verras, ça va s'arranger... la techno science réglera tout ça.

Mouahahah... Je préfère qu'on m'appelle Philippulus.

Auteur: Mg

Info: 26 juin 2014

[ pessimiste ]

 

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