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fric

C'est vrai, l'argent ne peut pas tout, mais sans lui on ne peut rien.

Auteur: Yan Mo

Info: Le grand chambard

[ essentiel ] [ pouvoir ]

 

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cycle historique

Ce qui effraie le réactionnaire, ce n’est pas tant le chambard plébéien déchaîné par les révolutions que l’ordre étroitement bourgeois qu’elles engendrent.

Auteur: Gomez Davila Nicolas

Info: Dans "Le réactionnaire authentique" page 59

[ pouvoir ] [ conséquences ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

personnage

Un grand voyou tient souvent un peu du héros et, à l'inverse, un grand héros a aussi en lui de la graine de voyou.

Auteur: Yan Mo

Info: Le grand chambard

[ tao ] [ chiasme ]

 

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malchance

Jiang Ziyun se trouvait dans le creux de la vague, alors qu'il vendait de la farine, il y eut un ouragan ; quand il vendit du charbon de bois, l'hiver fut doux ; enfin, comme il levait la tête vers le ciel tout en soupirant longuement, une fiente d'oiseau lui tomba dans la bouche.

Auteur: Yan Mo

Info: Le grand chambard

[ accumulation ]

 

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innovation

L'ingénieur américain subit, (...), une conjoncture industrielle extrêmement tyrannique. C'est celle de l'immense puissance des moyens de production mis en oeuvre pour fabriquer les voitures aux Etats-Unis.
Supposez, en effet, qu'un technicien américain vienne proposer à son directeur d'appliquer un progrès indiscutable, génial même, mais qui chambarde les méthodes de fabrication et les outillages. Il sera reçu sans enthousiasme et sans grande chance de succès. Mais si ce même technicien propose de diminuer, par une astuce d'outillage, le prix de revient de la voiture, de un dollar, son patron, après lui avoir offert un gros cigare, lui accordera une prime et lui donnera de l'avancement. C'est là le véritable point faible de l'Industrie Automobile Américaine, qui pourrait se résumer dans une formule, surprenante, mais certaine: "L'accroissement continu des moyens de production tue le "progrès technique".

Auteur: Grégoire Jean-Albert

Info: L'ingénieur de l'automobile

[ profit ] [ contradiction ]

 

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capitalisme

Malgré la chute des ventes, l'avènement du web, les faits divers occupent toujours autant de place dans 'Le Républicain lorrain', qui reste un métronome ici en Moselle.
Il vient d'être racheté par une banque, le Crédit Mutuel, à la famille Puhl-Demange, qui le possédait depuis toujours. Il est aujourd'hui moins partisan, moins moraliste que sous le règne de Victor, le père, puis de Marguerite, la fille.
Moins vivant, aussi.
Le 'Répu' et Marguerite ont toujours été du côté du bien. La famille c'est bien, le divorce c'est mal. La musique classique c'est bien, le rock c'est mal. La Joconde c'est bien, Picasso c'est mal. De Gaulle et Pompidou c'est bien, Marchais c'est mal et Mitterrand pas terrible.
Marguerite dirigeait 22 agences et une armée de journalistes et de correspondants dévoués. C'était avant le grand chambardement du Crédit Mutuel. En six ans, la banque a acheté une dizaine de journaux des Ardennes à la Provence et dépasse un million deux cent mille lecteurs quotidiens.
A chaque rachat, on vire les vieux en leur donnant une prime de départ qu'ils sont contents de toucher. On embauche des jeunes qu'on paie deux fois moins pour le même job.
Le 'Répu' du Crédit Mutuel doit être rentable. L'identité régionale, le club de foot, les avis mortuaires, les horaires des pharmacies sont des moyens de conserver des lecteurs, donc des annonceurs.

Auteur: Biancarelli Franck

Info: Grand Est, p. 82-83

[ conservation ] [ déclin ]

 

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magouilles

Il entra et se laissa tomber sur une chaise quelconque, non sans avoir projeté dans la direction du foyer un jet de salive épaisse dont la courbe inexactement calculée s’acheva dans la ficelle d’une carpette vermiculeuse qui garnissait le devant de la cheminée.

Pendant que la vieille se hâtait d’essuyer du pied cette ordure, il graillonna surérogatoirement quelques doléances préalables.

— Ah ! nom de Dieu, c’est rien loin, ce cochon de faubourg Honoré, et pas le rond pour prendre l’omnibus, sans compter qu’il a fallu poser pour l’attendre, ce peintre de mes pieds qui travaille pour les aristos. Il n’était pas encore levé à dix heures. Et pas trop poli avec ça. J’avais bonne envie de l’engueuler. Mais je me suis dit que c’était pour ta fille et que c’est pas trop tôt tout de même qu’elle nous foute un peu de galette depuis six mois qu’elle est à rien faire… Dis donc, vieille poison, y a rien à boire ici ?

L’interpellée lança vers le ciel deux grands bras arides, en accompagnant ce geste d’un très long soupir.

— Hélas ! mon doux Jésus, que répondrai-je à ce pauvre chéri qui se donne tant de mal pour sa malheureuse famille ? Vous êtes témoin, bonne Sainte Vierge, qu’il n’y a plus rien dans la maison, que tout ce qui valait deux sous a été porté au Mont-de-piété et que toutes les reconnaissances ont été engagées pour avoir du pain. Ah ! mon aimable Sauveur, quand me retirerez-vous de ce monde où j’ai déjà tant souffert ?

Le mot "souffert", visiblement travaillé depuis des années, expirait dans un sanglot.

Isidore, étendant la main, saisit à plein poing le jupon de la cafarde, et la secouant avec énergie :

— En voilà assez, hein ? Tu sais que je n’aime pas que tu me fasses ta sale gueule de jésuite. Si c’est une danse qu’y te faut, tu n’as qu’à le dire, tu seras servie illico, et à l’œil. Et puis, c’est pas tout ça, où est-elle, ta bougresse de fille ?

— Mais Zizi, tu sais bien qu’elle devait aller chez la cousine Amédée, au boulevard de Vaugirard, pour tâcher moyen de lui emprunter une pièce de cent sous. Elle m’a dit qu’elle ne serait pas plus d’une heure. Quand tu as frappé, je croyais que c’était elle qui rentrait.

— Tu ne m’avait pas dit ça, vieux corbillard. Sa cousine est une salope qui ne lui foutra pas un radis, puisqu’elle m’a refusé à moi, l’autre jour, en me disant qu’elle n’avait pas d’argent pour les pochardises. Je la retiens, celle-là. Ah ! bon Dieu de bon Dieu ! malheur de malheur ! ajouta-t-il presque à voix basse, c’est bibi qui se charge de lui chambarder sa boîte à punaises, quand viendra la prochaine. Enfin, suffit ! Nous l’attendrons en suçant nos pouces et nous verrons si Mademoiselle des Égards veut bien faire à ses vieux parents l’honneur de les écouter.

Auteur: Bloy Léon

Info: Dans "La femme Pauvre", Mercure de France, 1972, pages 34-35

[ combines ] [ dialogue ] [ farce ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson