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oralité

Tout s'écoute : les chansons, bien sûr, mais aussi les poèmes, les romans, les chroniques, l'histoire sainte. [...]
Ils ont été copiés les uns sur les autres. La littérature médiévale est faite pour être écoutée. Elle se consomme par l'oreille. Mais elle est conservée par écrit et se propage par l'écrit. Les manuscrits se lisent, se contemplent quand ils sont enluminés, circulent, s'empruntent pour être recopiés.
Le monde médiéval est avant tout un monde de l'oral. Le monde médiéval est avant tout un monde de l'écrit. Les deux sont vrais.

Auteur: Zink Michel

Info: Bienvenue au Moyen Âge, Lire et entendre

[ anagnoste ] [ historique ] [ évolution ]

 

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foldingue

D’autres mots comme maboul, de l’arabe mahbul, fou, en transitant par l’argot de l’armée d’Afrique en 1830, avant de prendre un essor certain en langue française, ont même été immortalisés dans la poésie française, au point d’en avoir fait oublier leur origine. Comment ne pas penser ici à l’une des plus célèbres chansons de Léo Ferré, Jolie Môme, apparue à la fin de l’année 1960 dans l’album Paname, avec ce premier couplet qui fait partie de notre patrimoine poétique : "T’es tout’ nue Sous ton pull Y’a la rue Qu’est maboule… Jolie môme" ?

Auteur: Pruvost Jean

Info: Nos ancêtres les Arabes : Ce que notre langue leur doit

[ cinglé ] [ étymologie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

musique

— On fait du rock absurde. On avait commencé avec le rock fécal. Nous avons été des précurseurs en Pologne.

— De quoi ?

Mortka pensait avoir mal entendu.

— Des chansons de merde, dit joyeusement Anna Borowska en apportant du café et du thé au pompier, trottinant drôlement comme une geisha. Les garçons chantaient la merde, continua-t-elle en caquetant gaiement. Vous savez, on était jeunes, c’était la foule, on perdait la tête, ça hurlait "fé-cal, fé-cal, fé-cal". Les filles en étaient dingues. Moi, par exemple.

Auteur: Chmielarz Wojciech

Info: Pyromane

[ ados ] [ provocateurs ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

inéluctable

[...] Papa m'a dit un jour que toutes les histoires d'horreur connaissaient un dénouement heureux, mais il se trompait. Regarde comment il a fini. Noah, un dénouement heureux, ça n'existe pas. Les chansons, les livres et les films qui se "terminent bien" s'arrêtent tous au "bon" moment. Ils ne racontent pas toute l'histoire. Seules les anciennes tragédies disent la vérité. Beowulf triomphe de Grendel et de sa mère, mais uniquement pour périr en combattant un dragon. Gilgamesh perd son meilleur ami. Achille aussi. Dans Hamlet, tout le monde meurt. C'est la seule vérité.

Auteur: Hamill Shaun

Info: Une cosmologie de monstres

[ pessimisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

bribes mélodiques

En effet, dans le dortoir de notre mémoire, les chansons occupent une place particulière. Qu'il s'agisse de petits bouts de textes, de quelques mesures ou de chansons entières, elles sommeillent entre nos neurones, fossiles témoignant de temps révolus et pouvant parfois les ressusciter. Elles sont comme des catalyseurs de souvenirs, elles évoquent des odeurs, des sensations, des couleurs, elles nous restituent des événements, des paysages, des visages. Rencontrées tout au long de notre vie, accumulées dans notre besace, elles sont à la fois le déclencheur de notre mémoire involontaire et les munitions de notre mémoire volontaire.

Auteur: Calvet Louis-Jean

Info: Chanson, la bande-son de notre histoire

[ imprégnation associative ] [ musique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

poème

J'ai bien changé depuis que j'aime...
À présent triste, seul, rêveur,
Je m'attache aux étoiles blêmes,
À la nuit d'ombre et de langueur.
Lorsque la vespérale aurore
Apparaît derrière les monts,
Que l'eau dans les airs s'évapore
Et que se taisent les chansons,
Devant le fleuve aux yeux d'opale
Je guette, en mon rêve plongé,
Ce signe désiré, ton voile,
Là-bas sur le point d'émerger,
Ou bien dans la secrète sente
Les bruissements des pas légers.
Soleil, prolonge ta durée,
Sur l'eau laisse un rayon du jour!
Elle va venir, l'adorée,
Elle va venir, mon amour.

Auteur: Yazikov Nicolas

Info: Élégie

[ espérance ]

 

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itération

Il existe, bien sûr, des tendances inhérentes à la répétition dans la musique elle-même. Notre poésie, nos ballades, nos chansons sont pleines de répétitions ; les comptines et les petits chants et chansons que nous utilisons pour enseigner aux jeunes enfants ont des refrains et des reprises. Nous sommes attirés par la répétition, même en tant qu'adultes ; nous voulons le stimulus et la récompense encore et encore, et dans la musique nous les obtenons. Par conséquent, nous ne devrions peut-être pas être surpris, ni nous plaindre si l'équilibre se déplace parfois trop loin et que notre sensibilité musicale devient une vulnérabilité.

Auteur: Sacks Oliver

Info: Musicophilia : La musique, le cerveau et nous

[ Ohrwurm ] [ hypothèse ] [ imprégnation ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

déclaration d'amour

Viens. Sur tes cheveux noirs jette un chapeau de paille.
Avant l'heure du bruit, l'heure où chacun travaille,
Allons voir le matin se lever sur les monts
Et cueillir par les prés les fleurs que nous aimons.
Sur les bords de la source aux moires assouplies,
Les nénufars dorés penchent des fleurs pâlies,
Il reste dans les champs et dans les grands vergers
Comme un écho lointain des chansons des bergers,
Et, secouant pour nous leurs ailes odorantes,
Les brises du matin, comme des soeurs errantes,
Jettent déjà vers toi, tandis que tu souris,
L'odeur du pêcher rose et des pommiers fleuris.

Auteur: Banville Théodore de

Info: Les Nénufars Dorés

[ poème ]

 

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femmes-par-homme

Ils ont une certaine manière de parler les gens distingués qui vous intimide et moi qui m’effraie tout simplement, surtout leurs femmes, c’est cependant rien que des phrases mal foutues et prétentieuses, mais astiquées alors comme des vieux meubles. Elles font peur leurs phrases bien qu’anodines. On a peur de glisser dessus, rien qu’en leur répondant. Et même quand ils prennent des tons canaille pour chanter des chansons de pauvres en manière de distraction, ils le gardent cet accent distingué qui vous met en méfiance et en dégoût, un accent qui a comme un petit fouet dedans, toujours, comme il en faut un, toujours, pour parler aux domestiques.

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: Voyage au bout de la nuit

[ dadames ] [ routines linguistiques ] [ morgue sociale ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

lecture

Il y a, je crois, plus d'idées réelles dans les Confessions de Rousseau que dans son Émile ; et il est rare que l'on lise des Mémoires sans en tirer quelque chose. Si vous me demandiez ce qu'il faut lire pour connaître l'homme, je conseillerais plutôt de lire Balzac ou Stendhal, qui ont recueilli et enchâssé tant de paroles échappées, que La Rochefoucauld lui-même, qui s'étudie à répéter la même chanson. Encore va-t-il jusqu'au bout de son refrain ; mais ceux qui l'ont connu entendirent sans doute des chansons plus libres. Faites attention à ceci que le vrai observateur semble toujours distrait ; c'est qu'il guette l'imprévisible chant du merle.

Auteur: Alain

Info: Propos I, Bibliothèque de la Pléiade, nrf Gallimard 1956, 21 juillet 1921 p.258

[ quête ] [ réflexivité ] [ affût ] [ attention flottante ]

 

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