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hommes-par-hommes

Le mâle n’aime d’ordinaire qu’en pleine puberté.

Auteur: André Le Chapelain Andreas Capellanus

Info: Traité de l’amour courtois : Code de l’amour , VI – XIIe siècle.

[ adolescent ]

 

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divinité

Dans le centre caché d'une clarté profonde, Dieu repose en lui-même...

Auteur: Chapelain Jean

Info:

[ lumière ] [ absolu ]

 

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amour

[...] agonie due à une méditation extrême sur une personne de sexe opposé.

Auteur: André Le Chapelain Andreas Capellanus

Info: Liber de arte amandi

[ défini ] [ passion ] [ chair-esprit ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

femmes-hommes

Rien n'empêche qu'une femme ne soit aimée par deux hommes, et un homme par deux femmes.

Auteur: André Le Chapelain Andreas Capellanus

Info: Le Traité de l'Amour courtois, Code de l'amour, XXXI

[ attirances ] [ adultère ] [ historique ]

 

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veuvage

On prescrit à l’un des amants, pour la mort de l’autre, une viduité de deux années.

Auteur: André Le Chapelain Andreas Capellanus

Info: Traité de l’amour courtois : Code de l’amour , VII – XIIe siècle.

[ abstinence ] [ historique ] [ veuf ]

 

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lecture

Au Moyen Âge, même quand on sait lire, ce qui n'est pas si rare, on lit peu soi-même : on écoute. Le pauvre écoute le jongleur sur la place, le puissant son chapelain dans sa grande salle.

Auteur: Zink Michel

Info: Bienvenue au Moyen Âge, Lire et entendre

[ anagnoste ]

 

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séduction

Depuis l’antiquité, on a distingué en amour quatre degrés différents. Le premier consiste à donner des espérances, le deuxième est dans l’offre du baiser, le troisième dans les plaisirs des caresses, le quatrième enfin a comme terme le don total de la personne.

Auteur: André Le Chapelain Andreas Capellanus

Info: Traité de l'Amour courtois. De Arte honeste amandi ou De Amore

[ sexualité ] [ historique ] [ hiérarchie ]

 

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sexualité

Si l'on en croit André le Chapelain, la recherche du plaisir ne saurait concerner véritablement les paysans: ils sont, dit-il, tout naturellement conduis à accomplir les oeuvres de Vénus comme le cheval et le mulet, suivant l'instinct de nature. Les travaux de la terre et les plaisirs du labour et du binage leur suffisent.
Le noble, lui, a le droit de jouir: si l'amour d'une paysanne l'attire, qu'il n'hésite pas à la posséder de force (...)

Auteur: Verdon Jean

Info: Le plaisir au Moyen Age

[ historique ] [ femmes-hommes ] [ sociologie ]

 

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couleur

Le Temple est un ordre religieux-militaire, pas un ordre monastique ; et l'expression de "moine-soldat", courante et galvaudée et impropre.
Tous les frères portent un habit, un uniforme : c'est le manteau orné d'un insigne, la croix rouge, simple ou pattée sur l'épaule. Le manteau est blanc pour le chevaliers, de bure, marron ou noir, pour les autres. Les frères chapelains sont tonsurés et imberbes ; les chevaliers et les sergents portent la barbe et le cheveu court. La bannière de l'ordre est "baucent", c'est-à-dire mi-partie blanc, mi-partie noir ; le mot, malgré les élucubrations d'étymologistes de Monoprix, n'a jamais eu d'autre sens.

Auteur: Demurger Alain

Info: Jacques de Molay : Le crépuscule des templiers, 1771 PBP n° 964, p. 47

[ moitié-moitié ] [ templiers ]

 

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mots inexistants

Ni absolu, ni relatif ; ni abstrait ni concret ; ni confus ni complexe ; ni adéquat, que chérira Spinoza, mais en latin ; ni virtuel qu’emploiera Chapelain, mais aux alentours de 1660 ; ni insoluble, intentionnel, intrinsèque, inhérent, occulte, primitif, sensitif, tous mots du XVIIIe siècle ; ni transcendantal qui ornera vers 1698 les périodes de Bossuet : aucun de ces mots, que je cite au hasard, d’après les dictionnaires et Brunot, n’appartient au vocabulaire des hommes du XVIe siècle ; disons, pour fixer les idées, au plus riche de tous, au vocabulaire de Rabelais.

Encore ne sont-ce là que des adjectifs. Quelques adjectifs. Mais les substantifs ? Combien manquent à l’appel ? Ni causalité ni régularité ; ni concept ni critère ; ni condition ; avant la Logique de Port-Royal, ni analyse ni synthèse liées l’une à l’autre ; ni déduction (qui ne signifie encore que narration), ni induction qui ne naîtra qu’au XIXe siècle ; ni non plus intuition qui prendra vie chez Descartes et chez Leibniz ; ni coordination ou classification, "ce mot barbare forgé depuis peu", écrit encore en 1787 le Dictionnaire de Féraud : aucun de ces mots courants, de ces mots dont, pour philosopher, nous ne saurions vraiment nous passer, ne figure non plus dans le vocabulaire des contemporains de Rabelais. Ils n’ont même pas de terme pour exprimer ce que, depuis le milieu du XVIIe siècle seulement, on s’est avisé d’appeler système [...] ; le Rationalisme lui-même, pour commencer, le Rationalisme dont le baptême ne se fera, très tard, qu’au XIXe iècle ; le Déisme qui ne commencera guère sa carrière avant Bossuet, un de ses premiers usagers ; le Théisme que le XVIIIe siècle avancé empruntera un instant aux Anglais ; le Panthéisme dont, au temps de la Régence, on ira chercher le nom chez Toland ; le Matérialisme, qui attendra Voltaire (1734), La Mettrie et l’Encyclopédie pour conquérir droit de cité ; le Naturalisme lui-même, qui apparaît en 1752 seulement, dans le Dictionnaire de Trévoux et, avant, ans La Mettrie (1748), le Fatalisme qui, lui aussi, se trouve dans La Mettrie, cependant que le roman de Diderot ne pourra lancer fataliste qu’à partir de 1796 ; le Déterminisme, ce tard venu, ce Kantien ; l’Optimisme (Trévoux, 1752) et le Pessimisme, son contradicteur : mais les pessimistes n’entreront qu’en 1835 dans le Dictionnaire de l’Académie, et le Pessimisme paraîtra encore plus tard ; le Scepticisme qui, avec Diderot, commence à remplacer le vieux Pyrrhonisme, fils de Balzac et cher à Pascal ; le Fidéisme qui ne sortira qu’en 1838 d’un conflit de théologiens. Et combien d’autres : Idéalisme (Trévoux), Stoïcisme (La Bruyère), Quiétisme (Nicole, Bossuet), Puritanisme (Bossuet), etc.

Auteur: Febvre Lucien

Info: "Le problème de l'incroyance au 16e siècle", éditions Albin Michel, Paris, 1968, pages 329-330

[ apparition ] [ outillage philosophique ] [ historique ] [ diachronie ]

 
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