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personnage

Elle portait une robe couleur d’orage, de ténèbres et de pluie, avec un chapelet de regrets et de promesses rompues en sautoir.

Auteur: Clarke Susanna

Info: Jonathan Strange et Mr Norrell, p. 226

[ habillement ]

 

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tolérance

Maudite soit la sinistre bigote grenouilleuse de bénitier qui branlote son chapelet en chevrotant sans trêve les bondieuseries incantatoires de sa foi égoïste rabougrie. Mais maudit soit aussi l'anticlérical primaire demeuré qui fait croacroa au passage de mère Teresa.

Auteur: Desproges Pierre

Info: Vivons heureux en attendant la mort

[ anti-extrémistes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femme-par-homme

Et ne l'avait-il pas jugée très sévèrement ?  Et si sa vie n'était qu'un simple chapelet d'heures, une existence simple et étrange comme la vie d'un oiseau, gaie le matin, agitée toute la journée, fatiguée au coucher du soleil ? Son cœur simple et obstiné comme un cœur d'oiseau ?

Auteur: Joyce James

Info: A Portrait of the Artist as a Young Man

[ incertitude ] [ doute ] [ subjectivité ] [ spiritualité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

diversion

Les journaux, dans leur sagesse, proposent des mots croisés à leurs lecteurs, comme l'Église dans son infinie prudence, imposa des chapelets à ses fidèles. Les uns comme les autres sont d'excellents remèdes pour écarter l'idée fixe et mettre fin à la terrible méditation sur soi-même qui est le pire des supplices.

Auteur: Maurois André

Info: Lettres à l'Inconnue, Fayard, p.109

[ divertissement ] [ dérivatif ]

 

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fanatisme

Je me rappelai cette remarque formulée par baba des années plutôt : je pisse à la barbe de ces singes imbus de leur dévotion. Ils ne font qu'égrener leur chapelet et réciter un livre écrit dans une langue qu'ils ne comprennent même pas. Que Dieu nous aide si l'Afghanistan tombe un jour entre leur main.

Auteur: Hosseini Khaled

Info: Les cerfs-volants de Kaboul

[ religieux ] [ obtus talibans ]

 

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religions

Pour peu qu’on examine les réformes et les innovations introduites par Tsong-Kaba [Tsongkapa est le fondateur de la secte des Bonnets Jaunes] dans le culte lamanesque, on ne peut s’empêcher d’être frappé de leur rapport avec le Catholicisme. La crosse, la mitre, la dalmatique, la chape ou pluvial, que les grands Lamas portent en voyage, ou lorsqu’ils font quelque cérémonie hors du temple ; l’office à deux chœurs, la psalmodie, les exorcismes, l’encensoir soutenu par cinq chaînes, et pouvant s’ouvrir et se fermer à volonté ; les bénédictions données par les Lamas en étendant la main droite sur la tête des fidèles ; le chapelet, le célibat ecclésiastique, les retraites spirituelles, le culte des saints, les jeûnes, les processions, les litanies, l’eau bénite : voilà autant de rapport que les bouddhistes ont avec nous.

Auteur: Huc Évariste Régis

Info: Souvenirs d'un voyage dans la Tartarie et le Thibet, p. 237

[ Asie ] [ Occident ] [ analogies ]

 

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être humain

L'être qui se cache, l'être qui "rentre dans sa coquille" prépare "une sortie". Cela est vrai sur toute l'échelle des métaphores depuis la résurrection d'un être enseveli jusqu'à l'expression soudaine de l'homme longtemps taciturne. En restant encore au centre de l'image que nous étudions, il semble qu'en se conservant dans l'immobilité de sa coquille, l'être prépare des explosions temporelles de l'être, des tourbillons d'être. Les plus dynamiques évasions se font à partir de l'être comprimé et non pas dans la molle paresse de l'être paresseux qui ne peut désirer qu'aller paresser ailleurs. (...) Les loups encoquillés sont plus cruels que les loups errants. (...)

Enfermé dans l'être, il faudra toujours en sortir. A peine sorti de l'être il faudra toujours y rentrer. Ainsi dans l'être tout est circuit, tout est détour, retour, discours, tout est chapelet de séjours, tout est refrain de couplets sans fin. Et quelle spirale que l'être de l'homme.

Auteur: Bachelard Gaston

Info: La poétique de l'espace, Paris 1957

[ verbalisé ] [ contrastes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

misogynie

Que t’importait, ange farouche,
Ardent, faible et voluptueux,
Ce que, loin de ta douce bouche,
Les vieux sages disaient entre eux.

Pendant leur morne promenade,
Sur les bords du Tigre, en été
Roulant leurs chapelets de jade,
Ils maudissaient la volupté.

Ils disaient que, puisque tout passe,
Puisque l’être est pareil au vent,
Il faut méditer dans l’espace,
Sous les platanes d’un couvent…

Mais toi, danseuse au clair délire,
Gâteau de miel, de lis et d’or,
Tu ris et dédaignes de lire
Leurs manuscrits où l’on s’endort.

Que leur corps usé se repose !
Mais toi, lorsque le rossignol
Se gorge du vin de la rose
Et tombe étourdi sur le sol,

Lorsque, sous la blanche églantine,
Dans l’épais tapis des cerfeuils,
La lune emplit d’ardeur divine
Les loups, les lynx et les chevreuils,

Tu t’élances sous le beau cèdre,
Tu caresses ses noirs rameaux,
Tu danses, grave comme un prêtre,
Chaude comme les animaux !

Auteur: Noailles Anna de

Info:

[ sauvage ] [ beauté ] [ rancoeur ] [ poème ]

 
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Ajouté à la BD par SFuchs

points de vue

Pour Madame Univers l'espèce humaine n'existait pas. Parce qu'il aurait fallu que Médème Kosmos soit moins distraite, pour avoir la moindre chance de percevoir l'imperceptible et fugace trace/reflet laissé par Gaïa au sein d'un banal système stellaire en ceinture de la terne Galaxie BO-FIU29-83FSD878/5234//u, ainsi répertoriée dans les assommantes classifications de sa méta intendance. De plus selon les spécialistes, on trouvait très peu d'observations de ce genre consignées dans les annales des Dames Kosmos. Et Dieu, de ces mémères... de ces archives... Il y en avait.

De la perspective du Cervin l'humanité confinait au prurit : en général invisible, capable de vous agacer, démanger, se faire oublier... Pour revenir vous chatouiller au gré des cycles saisonniers. Des sortes de fourmis qui vous grimpent dessus, affirmait parfois l'énorme pic rocheux à cheval sur la frontière Italo-Suisse. Agréables même à l'occasion, comme si chacune avait un petit outil grattoir pour vous faire des guili-guilis, précisait-il.

Sous l'angle du virus asexué chaque homme se présente comme une multitude d'univers... Ouvertures, ouvertures, ouvertures... propices aux mutations, progressions, propagations... et autres développements de ses chapelets de soeurs-sphères à ventouses. Têtes-de-pont ; vite civilisation devenues. Et puis ces humains "univers agrégés-ouvertures" en croisent d'autres, de la même race donc. Parfois ressemblants... Ou pas. Souvent étranges, déroutants... Incompréhensibles.
Il faut s'adapter.

Auteur: Mg

Info: 28 avril 2020

[ rapports d'échelles ] [ science-fiction ] [ nano-monde ] [ fantaisie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

art pictural

Le jeune Nakamura Tsune avait fait de la femme qu'il aimait des portraits puissants et sensuels. Il utilisait beaucoup de rouge et on disait de lui qu'il peignait dans le style de Renoir. Son oeuvre la plus célèbre et la mieux connue, le Portrait d'Erashenko, exprimait presque religieusement, mais au moyen de tons chauds et harmonieux, toute la noblesse et toute la mélancolie du poète aveugle. Toutefois, sa dernière oeuvre, le Portrait de la vieille mère de l'artiste, avait été exécutée avec une très grande sobriété et le peintre n'avait employé que des couleurs sombres et froides. On y voyait une vieille femme hâve et décharnée, assise de profil sur une chaise et, derrière elle, en guise de fond, un mur à moitié lambrissé. Dans ce mur, à la hauteur de son visage, une niche avait été excavée où l'on avait posé un pichet et, derrière la tête de la vieille femme, un thermomètre était accroché. Otoko ignorait s'il n'avait pas été ajouté par l'artiste pour les besoins de sa composition, mais ce thermomètre, ainsi que le chapelet qui pendait des mains de la vieille femme délicatement posées sur ses genoux, l'avaient vivement impressionnée. Ils symbolisaient en quelque sorte les sentiments de l'artiste qui allait précéder sa vieille mère dans la mort. Tel était peut-être le sens de ce portrait.

Auteur: Kawabata Yasunari

Info: Dans "Tristesse et beauté"

[ description ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson