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courtoisie

Quand je lui fus présenté, elle me consacra quelques instants. Elle vous témoignait un intérêt des plus flatteurs. Certes, il n'était pas possible qu'elle fût à ce point ravie de vous rencontrer, ni aussi transportée par vos propos qu'elle le paraissait, mais l'illusion faisait toujours plaisir. Elle avait l'art de vous mettre tout de suite à l'aise et de vous donner, au bout de cinq minutes, l'impression de l'avoir connue toute sa vie.

Auteur: Somerset Maugham William

Info: Amours singulières, La bête humaine

[ charisme ]

 

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pureté

Le fait est que nous semblons tous être capable de vivre parce qu'à un moment ou un autre nous avons pris refuge dans le mensonge, la cécité, l'enthousiasme, l'optimisme, dans une certaine conviction, le pessimisme ou quelque chose de ce genre. Lui n'avait jamais pris refuge nulle part. Il était absolument incapable de mentir... Il n'avait pas de refuge, aucun abri. Comme si il était nu et que tous les autres portaient des vêtements.

Auteur: Jesenská Milena

Info:

[ simplicité ] [ gourou ] [ charisme ] [ initié ]

 

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séduction

- Il m'a dit : "Tu vois cette petite fille ? Je voulais épouser sa mère, mais elle a préféré partir avec un mineur."
- Quoi ? Tu es en train d'inventer ! je m'exclame.
- Non je t'assure, insiste Peeta. Et moi, j'ai dit "Un mineur ? Pourquoi elle serait partie avec un mineur alors qu'elle pouvait t'épouser toi ?" Et il m'a répondu : "Parce que quand il chante... Même les oiseaux se taisent pour l'écouter."

Auteur: Collins Suzanne

Info: Hunger Games, tome 1

[ charisme ] [ musique ]

 

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rapports humains

Horrible est cette aisance qui nous prend en présence de ceux qui nous aiment, et que l'on sait qu'on n'aimera pas (enfin : pas comme ils le souhaiteraient). Comme nous sommes drôles ! Comme nous sommes brillants ! Comme nous sommes imprévisibles et irrésistibles ! Comme nous sommes libres ! Et comme la moindre de nos paroles et le plus quelconque de nos gestes les enfoncent plus profond dans leur amour de nous, et resserrent les liens de leur captivité !

Auteur: Camus Renaud

Info: Derniers jours, Fayard, p. 299

[ charisme ] [ conscience ] [ égocentrisme ] [ égoïsme ]

 

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singularité

Les gens n'ont de charme que par leur folie. Voilà ce qui est difficile à comprendre. Le vrai charme des gens c'est le côté où ils perdent un peu les pédales, c'est le côté où ils ne savent plus très bien où ils en sont. Ça ne veut pas dire qu'ils s'écroulent au contraire, ce sont des gens qui ne s'écroulent pas. Mais, si tu ne saisis pas la petite racine ou le petit grain de folie chez quelqu'un, tu peux pas l'aimer. On est tous un peu déments, et j'ai peur, ou je suis bien content, que le point de démence de quelqu'un ce soit la source même de son charme.

Auteur: Deleuze Gilles

Info:

[ charisme ]

 

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orateurs

Pour en découvrir et en enseigner les moyens, il expose les résultats de sa longue réflexion et sa longue pratique moins sur l'éloquence que sur l'art de s'en servir pour le bien de la cité.
Antonius, au premier livre, établit une distinction entre les hommes "diserts" et les hommes "éloquents". Les premiers, dit-il, sont capable de parler, devant les hommes "moyens" et d'exposer clairement les idées reçues. Les seconds savent mettre en pleine lumière, dans toutes une splendeur nouvelle, le sujet dont ils parlent et leur esprit contient, comme une source jaillissante, tout ce qui importe à leurs discours. Ici, la beauté exalte la pensée, la porte à son plus haut degré; le discours n'est pas alors seulement un moyen de persuasion, il est la pensée elle-même.

Auteur: Grimal Pierre

Info: Cicéron

[ efficacité ] [ historique ] [ tribun ] [ débatteur ] [ charisme ]

 

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philosophe-sur-philosophe

Lorsque j'ai rencontré Wittgenstein, j'ai vu que les avertissements de Schlick étaient pleinement justifiés. Mais son comportement n'était pas dû à une quelconque arrogance. En général, il était d'un tempérament sympathique et très gentil ; mais il était hypersensible et facilement irritable. Ce qu'il disait était toujours intéressant et stimulant et la façon dont il l'exprimait était souvent fascinante. Son point de vue et son attitude envers les gens et les problèmes, même théoriques, ressemblaient beaucoup plus à ceux d'un artiste créatif qu'à ceux d'un scientifique ; on pourrait presque dire à ceux d'un prophète religieux ou d'un voyant. Lorsqu'il commençait à formuler son point de vue sur un problème spécifique, nous sentions souvent la lutte interne qui se déroulait en lui à ce moment précis, une lutte par laquelle il essayait de pénétrer de l'obscurité à la lumière vie une intense et douloureuse tension, qui était même visible sur son visage expressif. Lorsque finalement, parfois après un effort ardu et prolongé, ses réponses surgissaient, sa déclaration se dressait devant nous comme une œuvre d'art nouvellement créée ou une révélation divine. Non pas qu'il affirmait ses vues de façon dogmatique... Mais l'impression qu'il faisait sur nous était comme si cette perspicacité lui venait comme par une inspiration céleste, de sorte que nous ne pouvions nous empêcher de penser que tout commentaire rationnel sobre ou analyse de celle-ci serait une profanation.

Auteur: Carnap Rudolf

Info: The Philosophy of Rudolf Carnap, Volume 11

[ charisme ] [ admiration ] [ présence envoûtante ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

bipolarité

L’une des questions qui me paraissent les plus intéressantes sur ce sujet est celle de l’éventuelle dissolution du moi que peut entraîner l’empathie : quand on éprouve de l’empathie, qu’en est-il des frontières du moi ? Si l’on imagine une politique fondée sur l’empathie, qu’en est-il du désir individuel ? Peut-il continuer à avoir du sens ? La science-fiction explore régulièrement ce territoire, en recourant à différentes formes et degrés imaginaires d’empathie, de télépathie, voire de symbiose : le collectif Gaïa dans le "Cycle de Fondation" (1942-1993) d’Isaac Asimov ; divers télépathes et empathes dans L’Oreille interne (1972) de Robert Silverberg, Chroniques du pays des mères (1992) et le "Cycle de Tyranaël" (1994-1997) d’Élisabeth Vonarburg ou la série Babylon 5 (1994-1998) de J. Michael Straczynski ; le symbiote Solstice/Paramètre dans Le Canal Ophite (1977) de John Varley, quelques passages saisissants de Starship Troopers (1997) de Paul Verhoeven, Connectés et Mécanistes dans Étoiles Mourantes (1999) d’Ayerdhal et Jean-Claude Dunyach, la drogue empathique dans Code 46 (2003) de Michael Winterbottom ; enfin, Vulcains, Bétazoïdes ou Trills dans les différentes séries Star Trek depuis 1966 (Next Generation, Deep Space Nine, Voyager, etc.), avec notamment l’idée que la télépathie pourrait être l’unique forme possible de communication avec des espèces extraterrestres par trop différentes, autrement dit authentiquement alien (épisode "The Devil in the Dark2 (1967) dans la série Star Trek originale), idée qu’on retrouve également dans Maître des arts (1974) de William Rotsler. Mais si je me suis concentrée jusque-là sur ce qu’on pourrait appeler "l’empathie passive ou réceptrice", qui correspond à la signification la plus courante du terme, nous n’avons en fait cessé de rencontrer une possible forme symétrique, que l’on pourrait désigner comme "empathie active ou émettrice", et qui désignerait la faculté de transmettre à autrui ses émotions et ses désirs (casque sensoriel dans Strange Days (1995) de Kathryn Bigelow), et plus généralement de le manipuler ("Persuasion de Force" dans Star Wars - 1977 - de George Lucas). Or cette forme d’empathie joue certainement un rôle crucial dans les sociétés humaines et animales, car elle pose la question de la manipulation des individus et des foules, et, de façon générale, celle de l’art, de la politique, et de leurs liens (cf. l’art du kineïrat dans le cycle "La Bohême et l’Ivraie" (1990) d’Ayerdhal). La philosophie n’est d’ailleurs pas en reste sur cette question, puisque c’est déjà ce qui occupe Platon, centralement dans Ion, La République ou Les Lois (IVe siècle av. J.-C.), mais aussi dans l’ensemble de sa démarche, la philosophie se donnant précisément pour but de convaincre autrui par la raison, par opposition au sophiste qui persuade par l’émotion, c’est-à-dire la transmission empathique – avec tous les dangers que ce dernier procédé présente, et que l’histoire des hommes ne cesse de rappeler.

Auteur: Allouche Sylvie

Info: https://www.cairn.info/revue-hermes-la-revue-2014-1-page-149.htm, dernière partie de "Communication empathique, télépathique et symbiotique"

[ charisme ] [ pouvoir ] [ identification ] [ rationalisme vs emoi ]

 

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