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jeu de mots

Nous embarquons donc dans un taxi, direction Jérusalem qui se trouve à un jet de pierre de là... Le chauffeur, un p'tit fada, Kippour faire le malin n'arrêtait pas de zigzaguer entre les voitures, comme si c'était un Shalom géant, roulait à une telle-à-vive allure qu'après trois minutes nous arrivâmes à destination.
Je profitai alors qu'on soit au pied du mur pour demander à Nicolas [Sarkozy] si je pouvais aborder les questions politiques pendant le repas. Il me dit qu'en Israël, c'est très impoli de mettre Likoud sur la table.

Auteur: De Groodt Stéphane

Info: Voyages en absurdie

 

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couard

Le chauffeur du camion était un jeune type, large d'épaules, hyper musclé et imbu de lui-même. La plupart des individus y auraient regardé à deux fois avant de faire ce que fit Tool, mais ce dernier classa d'entrée le mec dans la catégorie chochotte de fitness. C'est son sourire plein de dents blanches et carrées, genre le carrelage des chiottes d'un dépôt de bus Greyhound, qui le trahit. Le chauffeur le prit de haut avec Tool comme s'il était débile mental, tandis que ce dernier, à la vue de ce râtelier à l'éclat parfait, se disait : cet empaffé s'est jamais chopé un vrai pain de sa vie.

Auteur: Hiaasen Carl

Info: Queue de poisson

[ lâche ] [ apparence ]

 

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rencontre

J'ai tendu mon passeport au Libanais. Confiance absolue. Et pas le choix non plus. Sam m'avait décrit son chauffeur comme un prince. La soixantaine, bel homme, grand, mince, le visage anguleux, cheveux gris, moustache et cicatrice ancienne, du coin de la bouche à la tempe droite. C'est elle que j'ai vue en premier. Puis sa main tendue. Son sourire. Et cet accent roulé, qui ourle les phrases en modulant la dernière voyelle. Il y a des hommes comme ça. Au premier regard, au premier contact de peau, quelque chose est scellé. Cela n'a pas de nom, pas de raison, pas d'existence. C'est l'instinct qui murmure de marcher dans ses pas.

Auteur: Chalandon Sorj

Info: Le quatrième mur, p 120

[ première impression ] [ rassurante ]

 

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gauche-droite

On accuse souvent la droite, quand elle gouverne, de ne satisfaire que sa propre clientèle, restaurateurs, buralistes, entrepreneurs en général, chauffeurs de taxi et ainsi de suite ; mais il faut convenir qu'elle n'a pas le nihilisme industrieux de la gauche qui, lorsqu'elle est au pouvoir, la crée, elle, sa clientèle, l'invente, la fabrique en vidant les individus de toute possibilité d'initiative personnelle, comme on sectionne les nerfs d'un animal de laboratoire, et en les rendant ainsi absolument dépendants d'elle, jusques et y compris pour les gestes les plus simples, et cela probablement sans retour. Elle poursuit d'ailleurs son ouvrage dans l'opposition, et c'est elle qui oblige la droite stupide à s'aligner sur ses exigences.

Auteur: Muray Philippe

Info: Festivus Festivus

[ standardisation ] [ politique ]

 

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ambiguïté

Comment quelqu'un peut-il dire "Vous me permettez le coffre ?", en omettant le verbe ? De quel verbe s'agit-il, d'abord ? Voir, ouvrir, regarder ? Et l'autre, comment se fait-il qu'il comprenne et qu'il obtempère ? Il n'existe pas de verbes tacites. "Vous me permettez le coffre", cela pourrait vouloir dire "Vous me permettez d'emporter le coffre", "de vous sortir le coffre", "de vous brûler le coffre", "de vous pisser dans le coffre". Qui a donc volé ces verbes au gardien, au chauffeur, à ceux qui se sont retrouvés sans verbes et qui ne le savent même pas ? Pourquoi ce vol n'intéresse-t-il personne ? N'est-ce donc pas un délit, de voler des mots ? Dans ce cas, ne vole-t-on que le mot, ou vole-t-on aussi ce qu'il désigne ?

Auteur: Piñeiro Claudia

Info: Betibou p 113

[ question ] [ langage ] [ omission ]

 

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graffiti

Abandonne tout espoir, toi qui pénètres ici peut-on lire, barbouillé en lettres de sang au flanc de la Chemical Bank, presque au coin de la Onzième Rue et de la Première Avenue, en caractères assez grands pour être lisibles du fond du taxi qui se faufile dans la circulation au sortir de Wall Street, et à l'instant où Timothy Price remarque l'inscription un bus s'arrête et l'affiche des Misérables collée à son flanc lui bouche la vue mais cela ne semble pas contrarier Price, qui a vingt-six ans et travaille chez Pierce & Pierce, car il promet cinq dollars au chauffeur s'il monte le son de la radio qui passe Be my baby sur WYNN, et le chauffeur, un Noir, un étranger, obtempère.

Auteur: Ellis Bret Easton

Info: American Psycho (1991)

[ incipit ] [ New-York ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

audition

A chaque nouvelle voix que j'entendais, j'avais envie d'ouvrir les yeux pour voir à qui elle appartenait. Ce désir était presque irrésistible. Dès qu'on entend quelqu'un parler, on s'en imagine l'apparence. On absorbe en quelques secondes toutes sortes d'informations caractéristiques : le sexe, l'âge approximatif, la classe sociale, le lieu d'origine et jusqu'à la couleur de la peau. Quand on dispose de la vue, on a le réflexe naturel de jeter un coup d'oeil pour comparer cette image mentale avec la réalité. Le plus souvent, elles correspondent assez bien, mais on peut aussi se tromper de façon étonnante : professeurs d'université qui s'expriment comme des chauffeurs de poids lourds, petites filles qui se révèlent être de vieilles femmes, Noirs qui sont, en fait, blancs.

Auteur: Auster Paul

Info: Moon Palace, Actes Sud 1990, p. 168

[ écouter ] [ erreur d'appréciation ] [ adéquation corps parole ]

 

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humour

Un passager dans un taxi se penche vers l'avant pour pouvoir poser une question au chauffeur et lui touche l'épaule doucement pour attirer son attention.
Le chauffeur lâche un cri, perd le contrôle du véhicule, évite un autobus de justesse, monte sur le trottoir et s'arrête à quelques pouces de la vitrine d'un magasin !
Pour quelques instants c'est le silence et le chauffeur déclare, d'une voix tremblante :
- Je regrette, mais vous m'avez vraiment fait peur!
Le passager s'excuse en disant qu'il ne pensait pas qu'un simple touché sur l'épaule pourrait l'apeurer autant. Le chauffeur répond :
- Ne vous excusez pas, c'est entièrement de ma faute. C'est ma première journée de conduite de taxi. Ces 25 dernières années, je conduisais un corbillard...

Auteur: Internet

Info:

[ surprise ]

 

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dialogue

Avant qu'il ait le temps de réagir, un homme assis à l'arrière se pencha et demanda :
- Que se passe-t-il ?
Je le reconnus. Un politicien en vue. Je dis :
- Votre chauffeur conduisait comme un dingue.
Il demanda :
- Savez-vous à qui vous parlez ?
- Oui. Au peigne-cul qui a niqué les infirmières.
Clancy essaya d'intervenir et il murmura :
- Bon Dieu, Jack, arrête.
Le politicien était descendu de voiture et il s'approchait de moi. Indigné au plus haut point, il braillait :
- Je vous ferai foutre dehors, espèce de blanc-bec impudent. Vous savez ce qui va se passer ?
Je répondis :
- Je sais exactement ce qui va se passer.
Et je lui écrasai mon poing sur la gueule.

Auteur: Bruen Ken

Info: Delirium tremens : Une enquête de Jack Taylor

[ emportement ]

 

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sur le fil

Le bus roulait sur une étroite bande de ciment, juste au dessus de l'eau, sans garde-fous, sans rien de rien ; c'est tout ce qu'il y avait. Le chauffeur se calait dans son siège et on fonçait sur cette étroite bande de ciment bordée d'eau, et tous les passagers du bus, les vingt-cinq ou quarante ou cinquante-deux personnes, lui faisaient confiance ; moi : jamais. Des fois c'était un nouveau chauffeur, et je pensais : comment sélectionnent-ils ces fils de pute? L'eau était profonde des deux côtés ; à la moindre erreur d'appréciation, il nous tuait tous. C'était ridicule. Imagine qu'il se soit disputé avec sa femme ce matin? Ou qu'il ait le cancer? Ou des visions mystiques? Mal aux dents? N'importe quoi. C'était couru : il nous foutait en l'air. Je savait que si c'était MOI qui conduisais, j'aurais envisagé la possibilité ou eu l'envie de noyer tout le monde.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Factotum"

[ fragilité ] [ doute ] [ déconstruction ] [ peur ] [ effroi ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson