Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 130
Temps de recherche: 0.0524s

stimuli

L'endroit le plus érotique d'un corps n'est-il pas là où le vêtement bâille ? Dans la perversion (qui est le régime du plaisir textuel) il n'y a pas de "zones érogènes" (expression au reste assez casse-pieds) ; c'est l'intermittence, comme l'a bien dit la psychanalyse, qui est érotique : celle de la peau qui scintille entre deux pièces (le pantalon et le tricot), entre deux bords (la chemise entrouverte, le gant et la manche) ; c'est ce scintillement même qui séduit, ou encore : la mise en scène d'une apparition-disparition.

Auteur: Barthes Roland

Info: Le plaisir du texte

[ suggestion ] [ imagination ]

 

Commentaires: 0

monopole internet

Google est un métamorphe, mais chacune de ses formes a le même objectif : chasser et capturer la matière première. Chérie, ne veux-tu pas monter dans ma voiture ? Parler à mon téléphone ? Porter ma chemise ? Utiliser ma carte ? Dans tous ces cas, le torrent varié de formes créatives est le spectacle secondaire de l'événement principal : l'expansion continue de l'architecture d'extraction pour acquérir de la matière première à grande échelle afin d'alimenter un processus de production coûteux qui fabrique des produits prévus pour attirer et retenir plus de clients.

Auteur: Zuboff Shoshana

Info: The Age of Surveillance Capitalism: The Fight for a Human Future at the New Frontier of Power

[ création du besoin ] [ publicité ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

femmes-hommes

J'ai eu l'impression d'être revenue un siècle en arrière quand j'ai lu qu'un jeune type avait crié à Hillary Clinton dans une réunion électorale, en cette année 2008 :"Tu ferais mieux de repasser mes chemises !" et que ça a fait rire le public, par habitude, par résignation (à la connerie !). Impagine-t-on quelqu'un criant à Barack Obama dans un meeting : "Tu ferais mieux de cirer mes bottes !"' ? Ce serait un scandale dans toute la presse. Le racisme scandalise, le sexisme est considéré comme naturel, incurable et inévitable.

Auteur: Groult Benoîte

Info: Mon évasion

[ macho ] [ injustice ]

 

Commentaires: 0

circulation

L'Apocalypse, c'est de découvrir ton passé. Ou de découvrir le présent sauvage. La spécialité des êtres tristes, c'est de se rencontrer à différents moments. Mais en permanence. Nous sommes peu nombreux dans le bus. A l'aube, les autocars disparaissent et il ne reste que les combis qui sillonnent les rues comme des rongeurs. Des rats qui cherchent tout ce qu'ils peuvent phagocyter. Un homme chauve avec un pull multicolore, un enfant avec un sac de bonbons en fin de journée, un type avec un costume gris et la chemise légèrement tachée de sang.

Auteur: Mucha Martín

Info: Tes yeux dans une ville grise. Ecrit avec García Castro Antonia

[ transports en commun ] [ littérature ] [ absence ]

 

Commentaires: 0

enfance

Les yeux ouverts, nous tirons la couverture par-dessus nos têtes, bien fermée, nous nous tournons sur le côté pour nous faire face. Puis nous observons la lumière qui se réfracte à travers le tissu de laine. C'est une lumière bleu jaune orange rouge, une étranger lueur comme on voit qu'au cinéma.
Puis nous imaginons que nous avons construit notre propre jardin de lumière dont le sol est le couvre-lit bleu, le toit la couverture et les fleurs celles qui parsèment la chemise de nuit de ma sœur, et les carreaux et rayures de la mienne.

Auteur: Raj Kamal Jha

Info: Le couvre-lit bleu

[ plumard ] [ fratrie ]

 

Commentaires: 0

mémoire désordre

Les mots reviennent à pas de loup, aussi silencieux que des papillons noirs. Les mots ne nous trahissent pas. Ils nous effraient, ils nous fuient. Lorsqu'on a vraiment besoin d'eux, ils entrent dans la maison par les fenêtres et par les portes, par le soleil et par la lune, par toutes les lumières des saisons. Ils se glissent partout, dans les chemises, dans les placards, dans les draps. Violemment ils vous accrochent le ventre, vous poussent vers la table. On ouvre un cahier, on attrape un stylo. Ils sont là, précis et rassurants comme une mère.

Auteur: Frégni René

Info: Elle danse dans le noir

[ termes insaisissables ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

couturière

Elle cousait de nombreuses heures d'affilées et conservait dans une pièce des coupons et des étoffes. Des femmes venaient prendre les mesures pour des jupes et des châles ; mais parfois aussi des hommes, pour des pantalons et des chemises destinés aux jours de fêtes. Les hommes ne franchissaient pas le seuil de la pièce aux étoffes ; Bonaria les accueillait dans la salle à manger, où ils demeuraient debout sans bouger. À genoux, armée de son mètre en cuir, elle se mouvait aussi rapidement qu'une araignée, tissant autour de ses proies une mystérieuse toile de mesures.

Auteur: Murgia Michela

Info: Accabadora

[ courtepointière ] [ métrer ]

 

Commentaires: 0

personnage

Il avait les mains enfoncées dans les poches arrières de son pantalon et son gros ventre pointé en avant ressemblait à un sac bourré de grains. Il se tenait les jambes écartées, comme prêt à faire face à la moindre agression. Il portait ses cheveux blancs plus longs que la plupart des gens de son âge - pas dégagés derrière les oreilles et retombant en boucles sur le col de sa chemise. Ses rouflaquettes fournies lui descendaient jusqu'aux bajoues. Quand nous arrivâmes devant lui, le vent souleva ses cheveux, conférant à sa tête un volume plus imposant que jamais.

Auteur: Watson Larry

Info: Montana 1948

[ maturité ]

 

Commentaires: 0

bourreau

La peau des condamnés, toute réaction de leur chair, de leurs nerfs, il ne peut rien en voir. Il refuse de découper lui-même les cols de chemise, les cheveux des femmes, ces morceaux de tissus tombés à terre enferment une telle tiédeur, et ces cheveux qui ont collé au cou une odeur de transpiration, de sébum, et quand les lames de ciseaux effleurent la nuque, il y a ce réflexe de la peau qui se rétracte, se couvre de minuscules protubérances et frissonne, cet homme, cette femme a froid, c'est ignoble. Les condamnés, je les veux raides, silencieux, dociles, je les veux morts [...]

Auteur: Goby Valentine

Info: Qui touche à mon corps je le tue, p. 100

 

Commentaires: 0

prédestination

Il cligna des yeux dans la pénombre. Il portait un pantalon noir épais et un gilet par-dessus une chemise blanche et raide. Son exo-self, ayant choisi une obsession qui n'aurait eu aucun sens dans un monde d'ordinateurs avancés, l'avait préparé pour un rôle de naturaliste victorien. Les tiroirs, il le savait, étaient pleins de scarabées. Des centaines de milliers de coléoptères. Il était libre, maintenant, de ne rien faire de son temps si ce n'était de les étudier, les dessiner, les annoter, les classer : spécimen par spécimen, espèce par espèce, décennie après décennie. La perspective était si heureuse qu'il a failli s'effondrer de joie. 

Auteur: Egan Greg

Info: Permutation City. Trad Mg

[ prédétermination ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel